Progrès social : emplois, statuts, salaires, bac, code du travail, même bataille. Alors que les cheminots, les étudiants, les profs, les personnels hospitaliers, les fonctionnaires, les facteurs, les avocats, les salariés de la grande distributions, ceux de l’énergie etc. sont en luttes, avec des grèves reconductibles dures longues et suivis, le premier mai 2018 sera – 50 ans après mai 68 – un moment particulier pour le tous ensemble et en même temps des travailleurs. Un tous ensemble plus que jamais nécessaire pour stopper l’offensive de l’Union Européenne et de son valais qu’est le régime Macron contre l’ensemble des conquêtes sociales des travailleurs de France. A travers les cheminots, c’est une défaite de la partie la plus organisée et la plus combative du mouvement social que le gouvernement veut faire chuter, pour liquider au delà du statut des cheminots, le statut de l’ensemble des fonctionnaires et agents publics, et ceux de toutes les catégories professionnelles. Cette offensive inclue la suppression du Bac national, base de l’ensemble des diplomes nationaux garant de la reconnaissance dans chaque grille de salaire de chaque branche des diplomes et qualification. Une casse qui permet qui plus est la mise en place de la sélection à l’entrée de l’Université et donc sa privatisation. Les ordonnances Macron et la loi travail ont permis de faire sauter le code du travail et d’attaquer les conventions collectives, ce qui se prépare – privatisation de la SNCF, casse du BAC, action publique 2022, sélection à l’Université – c’est l’effacement complet du modèle social français. Et ce ne sera qu’un début, la Sécurité Sociale, les retraites étant dans le collimateur pour 2019. Cependant les travailleurs qui partout se mobilisent pour le moment en ordre dispersés ont l’occasion ce 1er mai, les 5 mai et 22 mai et dans les occasions qu’il ne manqueront pas de multiplier partout de se mobiliser tous ensemble et en même temps. Dans la guerre de classe menée contre la Nation par le régime Macron, les travailleurs doivent prendre conscience qu’ils sont des millions. L’immense majorité qui seule produit la richesse du pays. en se mettant en grève et en manifestation, elle peut reprendre son destin en main, et chasser les profiteurs et exploiteurs, et mettre à bas la dictature de la classe capitaliste.
A Paris, à Marseille et dans de très nombreuses villes de France – alors que la confédération FO vient de tirer bruyamment la chasse sur le jaune Mailly et sa direction prenant ses ordres directement chez Macron, les défilés du 1er mai seront unitaires. Avec vous.
La paix : le 1er mai, c’est la journée internationale de solidarité entre les travailleurs. Alors que Macron vient de lancer la France dans une nouvelle violation grave du droit international, piétinant l’ONU et le principe de souveraineté des peuples pour bombarder la Syrie, alors que son régime se plie aux ordres de Trump qui pousse avec l’OTAN les feux de la guerre mondiale confrontant tout azimut la Russie, l’Iran, la Chine, l’heure est grave pour la paix mondiale. Le capitalisme, l’impérialisme portent la guerre comme la nuée l’orage. Et les travailleurs constatent qu’il y a toujours des milliards pour les guerres mais pas un euro pour les infirmières, le chemin de fer et les fonctionnaires. Cependant, les coopérations internationales sous l’égide des travailleurs démontrent qu’il est possible de construire la paix. En Corée, après que des millions de manifestants se sont levés en Corée du Sud pour chasser le régime Park, le gouvernement de Séoul a enfin répondu à l’appel au dialogue pacifique de Pyonyang. Refusant de se plier aux provocations états-uniennes, les travailleurs coréens veulent la paix. Et comme eux, les travailleurs du monde entier.
Vive le 1er mai des travailleurs. Travailleurs de tous les pays, unissons nous !