Censurant le contenu offensif des belles manifestations syndicales du Premier Mai (défense de l’emploi, des acquis sociaux, des salaires, des libertés syndicales, des services publics broyés par l’UE et par Macron-Thatcher), les médias du capital montent en épingle le comportement provocateur, objectivement utile aux partisans des contre-réformes, des briseurs de manifs appelés « black blocks ». L’arrogant Macron et son sinistre ministre Collomb, qui laissent les fascistes frapper sur le territoire national tout en réprimant les étudiants et les associations humanitaires d’aide aux migrants, sont les principaux responsables de l’embrasement possible de notre pays.
La réalité, c’est que, en France et dans le reste de l’Europe, la colère des peuples bouillonne contre un système totalitairement verrouillé par la « construction » européenne. Pour faire échec aux groupes dont le nihilisme ne débouche sur rien et sert les partisans de la fascisation de notre pays, la solution n’est pas d’en rabattre sur la détermination du mouvement social ; il faut au contraire pointer l’illégitimité de ce pouvoir brutal et socialement minoritaire, mettre radicalement en cause la « construction » européenne qui dépiaute notre pays, faire revivre un grand syndicalisme de classe et de masse capable de mettre le monde du travail à l’offensive comme en 36, 45 ou 68.
Il faut aussi noter que le pouvoir macronien est bien plus faible socialement que ne le laissent accroire la morgue de Macron et du gouvernement. Si notre peuple se soulevait pacifiquement, démocratiquement, « tous ensemble et en même temps », si le travail était enfin fait par les directions syndicales et politiques pour dénoncer l’origine unique des contre-réformes, ce système capitaliste de plus en plus prédateur et son UE de malheur uniquement occupée à casser les acquis sociaux et la souveraineté nationale, la fragilité sociopolitique de « Jupiter » et de son équipe éclaterait vite au grand jour.
Dans l’immédiat, il convient de rejeter catégoriquement toutes les mesures liberticides supplémentaires que le FN, les LR, le MEDEF et le pouvoir macronien tenteront certainement de prendre, non pour sécuriser les futures manifestations, mais pour fliquer davantage le mouvement populaire et estudiantin.
Présents dans nombre de manifs et d’AG de lutte, le PRCF et les JRCF continueront de militer pour qu’émerge dans notre pays une alternative patriotique, antifasciste et populaire qui passera nécessairement par une sortie progressiste de la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.
La manifestation du 1er mai 2018 à Marseille en vidéo
#1erMai #marseille forte mobilisation #tousensemble https://t.co/38scGnl9ne
— PRCF (@PRCF_) 1 mai 2018