Le « socialiste » Gérard Collomb fut l’un des fondateurs du PS dans le Rhône et devint un dirigeant de premier plan du parti socialiste. Maire de Lyon (depuis 2001), il choisit Macron dès 2016, rat quittant le navire PS en train de sombrer avec son « capitaine de pédalo » Hollande.
Récompensé par la charge de ministre d’État et de l’Intérieur par son protégé Macron devenu président de la République.
Depuis Collomb ne cesse de montrer sa volonté de mettre en œuvre une politique répressive en matière migratoire au point qu’en juin 2017, des violences policières récurrentes sont dénoncées par le Défenseur de droits, Jacques Toubon. Fin 2017, il porte une loi de « sécurité intérieure » qui transpose dans le droit commun des disposition de l’ état d’urgence. Enfin, en 2018, il porte la loi sur l’asile et l’immigration tellement répressive que même au sein de la majorité LREM il y a des grincements de dents, vite étouffés.
Face aux manifestations Collomb joue la provocation et la manipulation.
Il ose menacer le droit de manifester en se livrant au chantage et à l’amalgame mettant dans le même sac les manifestants et les casseurs. «Si on veut garder demain le droit de manifester, qui est une liberté fondamentale, il faut que les personnes qui veulent exprimer leur opinion puissent s’opposer aux casseurs et ne pas, par leur passivité, être complices de ce qui se passe.»
Comme nombre de médias, aux ordres du patronat et donc du pouvoir, Collomb accuse la supposée « violence » verbale de Mélenchon d’être un facteur de violence dans la rue. JLM étant la cible permanente de la propagande macro-euro- patronale puisque sa présence et son score aux présidentielles a permis à la gauche de préserver un espace politique.
Mais Collomb ne s’arrête pas là. En marche vers la fascisation est à son ordre du jour.
Voilà qu’il s’attaque aux lycéens. Aux lycéens du lycée Arago de Paris qui ne cassent rien mais qui manifestent devant la démolition de leur avenir. Des mineurs sont mis en garde à vue pendant 36 heures pour avoir manifesté. Mis nus, humiliés, violentés, moqués, parqués dans des salles de dégrisement, dans la pisse et le vomi.
Cela se passe en France. Sous le règne de Macron dont Collomb est le bras armé.
Pourquoi cet odieux comportement ? Pour terroriser les jeunes, leurs parents, les manifestants et les dissuader de bouger. Cette démarche de Collomb est la démonstration que le processus de fascisation est bien mis en œuvre par la grande bourgeoisie, le grand capital et ses « fondés de pouvoir » élyséens qui habituent au fascisme, préparent le fascisme, ouvrent la voie au fascisme.
La fascisation, un processus conduisant au fascisme
Rappelons les mots de Dimitrov dirigeant de l’ Internationale communiste :
« Le fascisme au pouvoir est la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier.
Le fascisme, c’est le pouvoir du capital financier lui-même. C’est l’organisation de la répression terroriste contre la classe ouvrière et la partie révolutionnaire de la paysannerie et des intellectuels. »
La plus grande vigilance et la plus grande détermination doit animer nos luttes. Notre solidarité active avec les cheminotes et cheminots en grève doit encore s’approfondir car ils luttent pour tous les travailleurs, tous les salariés. Ceux-ci subiraient un tsunami anti-social si par malheur Macron, le MEDEF et l’ UE parvenaient à leur fin.
Construisons un syndicalisme de classe, de lutte et de masse.
Faisons renaître un vrai parti communiste.
Bâtissons un vaste Front Antifasciste, Populaire,Patriotique et Écologique pour la paix.
Antoine Manessis