Depuis l’accession au pouvoir de Macron et de son ministre de l’Intérieur, notre pays connaît une recrudescence d’arrestations de syndicalistes et de manifestants pacifiques. Ce n’est ni plus ni moins qu’une atteinte caractérisée aux droits de l’homme avec des emprisonnements et mises en garde vue qui participent d’un processus de fascisation. Et la presse en général, qui à longueur d’antenne dénonce les arrestations soi-disant « politiques » dans des pays qui ne sont pas les vassaux des États-Unis (Russie-Venezuela-Cuba) se contentent de rapporter les interventions des forces de l’ordre contre les Zadistes, les syndicalistes qui se battent pour sauver les emplois, les manifestations pacifiques, les étudiants qui s’opposent à Parcoursup etc. Aucune condamnation de leur part sur les arrestations arbitraires et lorsqu’il y a des interventions de « pseudo-journalistes », c’est pour discréditer tel ou tel fait politique ou syndical et sans vergogne frôler l’insulte, l’injure, voire la calomnie !
Et aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur en vient à menacer d’interdire les manifestations au motif que les manifestants ne s’en prennent pas physiquement aux Black Blocks (tandis que les forces de l’ordre les laissent faire) !
Voici ci-dessous quelques exemples qui viennent de se dérouler lors des manifestations du 22 mai :
Témoignage d’un père de famille
« Ma fille a été placée en garde à vue hier, suite à l’occupation du lycée Arago (Paris 12) contre Parcoursup. J’ai passé la nuit devant le commissariat rue de l’Évangile (Paris 18). Une centaine de jeunes ont été interpellés, dont beaucoup de mineurs, et traités quasi comme des terroristes !Soixante personnes, dont ma fille, sont restées enfermées durant presque 4 h dans un bus garé dans le parking du commissariat, sans eau, sans accès aux toilettes, sans lumière, sans possibilité de communiquer avec la police…J’essaye de savoir où se trouve ma fille, les gardés à vue ont été dispatchés on ne sait où…D’autre part, un camarade de SUD éduc 93 est aussi en garde à vue depuis hier. »
Communiqué des personnels du collège Jean Moulin. Libération immédiate de notre collègue.
« Un de nos collègues enseignants du collège Jean Moulin vient de passer la nuit en garde à vue. Nous n’en comprenons pas les motifs. Lors de la manifestation du 22 mai, alors qu’il sortait du cortège avec plusieurs collègues, une patrouille de CRS a effectué un contrôle des sacs. Celui-ci n’avait sur lui qu’une paire de lunettes de plongée, justifiée par une ordonnance du médecin attestant d’une sensibilité oculaire. Dans quelle mesure le fait d’avoir des lunettes de plongée constitue-t-il à présent un délit ? Notre collègue est enseignant au collège Jean Moulin. Il est engagé depuis de nombreuses années, pour défendre le service public d’éducation. Sa place est auprès des élèves, pas au commissariat. Nous, enseignant-e-s et personnel-le-s du collège Jean Moulin, réunis en Assemblée générale ce mercredi 23 mai, à 10 h, demandons sa libération immédiate. Nous appelons à ce rassemblement devant le commissariat du 5e arrondissement de Paris, ce mercredi 23 mai à 17 h. »
Ces quelques exemples montrent la violence de ce pouvoir qui utilise la répression policière pour essayer de contrer les travailleurs, les enseignants et les étudiants qui ne sont pas d’accord avec la politique menée par Macron qui, ne l’oublions pas, aux présidentielles en 2017, n’avait obtenu sur son nom que 18 % des inscrits au 1er tour et sa « majorité » parlementaire élue par 44 % des électeurs inscrits (56 % s’abstenant au second tour des législatives, record absolu de toute l’histoire républicaine) !
En d’autres temps, les travailleurs ont su se mobiliser, se rassembler et manifester par centaines de milliers contre les actes fascisants du pouvoir notamment, lorsque le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua avait utilisé en 1986 la répression contre les étudiants qui manifestaient contre la loi Devaquet ou en 1977, les manifestations contre l’assassinat dans la nuit du 4 au 5 juin 1977 de l’ouvrier verrier Pierre Maître assassiné à Reims par des nervis du patronat, outil de répression antisyndicale, que le grand patronat et la droite ont tenté d’implanter dans les entreprises dans les années soixante et soixante-dix.
Aujourd’hui comme hier, la répression anti-syndicale accompagne la régression sociale. Mais aujourd’hui, le pouvoir minoritaire franchit des pas supplémentaires et prétend dans le même temps contrôler les « fake news » tout en utilisant les médias aux ordres pour diffuser les siennes en permanence.
La commission lutte du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) appelle toutes les organisations syndicales de classes et l’ensemble des partis et associations progressistes à mobiliser leurs adhérents et au-delà les travailleurs et citoyens de notre pays, pour dire :
–NON à la criminalisation de l’action syndicale et politique, non aux atteintes aux libertés démocratiques
–NON à la répression policière contre les opposants à Macron et à sa politique antisociale,
–NON aux contre-réformes mises en œuvre sur les ordres de l’UE,
–NON au démantèlement de nos services publics (Santé, Éducation, Énergie, transports),
–Oui à une autre politique économique, sociale au service des seuls créateurs de richesses que sont les travailleurs, pour une économie et une société débarrassées des féodalités financières
–Oui à l’abandon de la privatisation de tous nos services publics.
– Oui aux mesures immédiates pour améliorer la situation de tous : par exemple de prendre dans les poches des retraités et des travailleurs pour réduire la dette nationale (en grande partie illégitime et qui enrichit le parasitisme financier), imposons à hauteur de 85 % des revenus annuels les 39 milliardaires qui capitalisent à eux seuls plus de 245 milliards d’euros.
Car c’est ensemble et en même temps dans une marée humaine contre Macron, le Medef et les directives européennes qu’à la multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts par ce pouvoir aux ordres de l’UE, nous opposerons les revendications du monde du travail et des étudiants, dans un Front Anticapitaliste Populaire Patriotique et Écologiste.
–Oui Ensemble et en en Même temps nous pouvons réussir une grande lutte populaire, et les forces du PRCF et des JRCF y prendront toute leur place !
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF
Les grèves en cours
nationale des fonctionnaires territoriaux du 28 mai au 17 juin 2018
nationale à la SNCF du 3 avril au 28 juin 2018
Revue de presse :
Des luttes gagnantes :
A – Rennes – Après 131 jours, fin de la grève chez les facteurs
Source : Ouest france – par Laurent Le Goff. – 19 mai 2018
La CGT a signé un protocole de reprise du travail, approuvé par le collectif des facteurs. La Poste prévoit des renforts pour écouler le stock de courrier.
« Les facteurs souhaitaient qu’une issue soit trouvée, après 131 jours de grève, le plus long conflit qu’ait connu le département. » Philippe Charles, de la CGT, regrette « qu’un accord n’ai pu être trouvé plus tôt, poussant plusieurs collègues jusqu’à l’épuisement, car chacun doit comprendre ce qu’implique un conflit de plus de quatre mois ». Le syndicat, qui avait déposé le 9 janvier un préavis de grève reconductible au centre de distribution de Rennes Crimée, a signé jeudi soir un protocole de reprise du travail à compter de mardi 22mai.
CGT et direction se sont rencontrés à une dizaine de reprises avant d’aboutir à cet accord. Les discussions avaient repris à la suite de la venue du secrétaire général de la centrale, Philippe Martinez, le 23 mars. Le syndicat se félicite des avancées obtenues: « La pause méridienne obli- gatoire est abandonnée. Tous les facteurs en grève, tous les titulaires seront consultés sur la future organisation du travail, et ne pourront en aucun cas être positionnés en méridienne s’ils ne le veulent pas. L’organisation en méridienne ne concerne, dans le cadre du protocole, que quatre facteurs volontaires et deux rem- plaçants. » Le bureau de Rennes Crimée compte une trentaine de facteurs.
« En outre, nous avons gagné la transformation de cinq CDD en CDI, ce qui permettra de dé- précariser cinq salariés », fait valoir Philippe Charles. La CGT a négocié également « l’attribution d’une prime de 460 €, conditionnée à l’implication des facteurs dans la nouvelle organisation ».
La future organisation du travail à Rennes Crimée comportera « des positions de travail sans coupure dé- jeuner et des positions intégrant une coupure déjeuner de 45 minutes », confirme La Poste, pour qui « ces avancées ont vocation à apaiser la situation ».
Le protocole de reprise du travail a également été approuvé par le collectif des facteurs de Rennes Crimée, dont deux représentants ont paraphé le document. « Même si cet accord est loin de satisfaire les facteurs, il fallait bien que les plus intelligents trouvent une solution », es- time le syndicat Sud PTT, s’exprimant au nom du collectif.
Mais Sud précise que « le protocole ne concerne que le bureau de Rennes Crimée. » Une nuance qui a son importance, le syndicat ayant dé- posé un préavis de grève reconductible pour l’ensemble des bureaux d’Ille-et-Vilaine, lequel court toujours. « La négociation n’ayant concerné que le bureau des Rennes Crimée, tous les problèmes et toutes les difficultés demeurent puisque la direction refuse une négociation départementale », note Sud PTT, qui rappelle que « la grève a été suivie par plusieurs centaines de facteurs dans plusieurs bureaux ».
Le syndicat attend toujours « une négociation départementale pour l’ensemble des facteurs d’Ille-et- Vilaine, ce qui permettrait de mettre fin au conflit durablement ».
La CGT demande elle aussi « l’ouverture immédiate d’une négociation sur l’ensemble du département ». ■
B – SERVAL Gennevilliers (92)
Source : CGT 24 mai 2018 A l’appel de la CGT, les salariés du Serval, plateforme logistique de ENEDIS GRDF, ont déclenché, le 18 mai, une grève illimitée. Dès le premier jour de grève, dont le coût est estimé à 1 million d’euros, la Direction a enfin accepté de dialoguer avec la CGT (premier et principal syndicat de l’entreprise avec 72% des voix aux dernières élections). Finalement, la direction concède 3 embauches fermes sur les 5 réclamées, le recrutement d’intérimaires qualifiés en renfort à transformer en CDI en 2019. Les salariés ont repris le travail dès le lendemain mais restent vigilants quant au respect des engagements pris et pourraient se remobiliser dès le 22 mai dans le cadre de la journée nationale de lutte pour la défense des services publics.
C – PRAXAIR – Piquet victorieux
Source : CGT
Le piquet de grève de la CGT, qui bloquait l’usine stéphanoise de fourniture de gaz, a été levé le 6 avril. Les 90 salariés ont obtenu une hausse de salaire de 55 euros brut et une prime de 45 euros mensuelle. La perte salariale liès aux dix-neuf jours de conflit sera étalée sur trois mois. La direction rémunérant trois jours. Elle s’est aussi engagée à maintenir l’emploi sur le site lors de la fusion avec l’allemand Linde.
D – VAUBAN – Mauvaise perdante
Source : CGT
Après des années de procédures judiciaires, les 125 salariés de la clinique de Livry-Gargan (93) ont obtenu satisfaction. Leur prime de fin d’année ( un mois de salaire annuel par employé) est due par le groupe Vauban, aux manettes depuis 2013. Mais la direction refuse la stricte application de la décision de justice et compte organiser des entretiens individuels afin de négocier les sommes. Impensable pour la CGT.
C – Pas- De- Calais – victoire à la Comédie
Source : CGT
Après deux semaine de grève pour de meilleures conditions de travail, le respect des IRP et exprimer le refus d’un management pathogène, les salariés de la Comédie de Béthune – l’un des 39 centres dramatiques nationaux ou régionaux français – ont arraché un protocole de reprise du dialogue social et le paiement de 80 % des jours de grève.
Des grèves et manifestations :
1 – Opération escargot sur l’A20 des agents de la DIRCO
Source : La Montagne du 22 mai 2018
A l’appel de la CGT, les agents de la DIRCO manifesteront, ce matin, en Haute-Vienne. « On prévoit effectivement une distribution de tracts au rond-point de La Croisière, explique Franck Robert, représentant CGT, puis une opération escargot, dans les deux sens [sur l’A20] et peut-être même dans les quatre sens [sur l’A20 et sur la RN 145]. On décidera en fonction de ce que veulent les agents. »
En cause, la loi LOM pour « Orientation de la mobilité » et la possible création d’un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), baptisé « Routes nationales de France ». La structure réunirait dans son giron le réseau national concédé et non-concédé.
Problème, selon la CGT, « ce dispositif prévoit la possibilité de péages sur tout type d’infrastructures, routes nationales mais aussi départementales et communales, la mise en place de vignette-redevance pour les poids lourds, étape préalable avant les voitures et les motos, la mise en place de la vidéo-verbalisation et du contrôle- sanction automatique et l’externalisation de l’entretien vers les sociétés autoroutières (Eiffage, Vinci, Abertis).
« On ne va pas se cacher derrières les intentions du gouvernement, c’est un début de privatisation, tance le re- présentant CGT. L’EPIC serait finan- cé par les péages, les vignettes et la taxe sur les produits pétroliers. Alors pourquoi pas demain une privatisation complète »
Pour Franck Robert, la création d’un EPIC pose également la question du statut des futurs embauchés. « Qui dit EPIC dit statut privé et surtout des vacataires en fonction des be- soins. Cela fait déjà plusieurs années qu’on embauche des CDD pour la viabilité hivernale. Depuis dix ans, on a perdu soixante-dix agents et sur le quinquennat, on prévoit 2,5 % d’agents en moins par an. Au final, on aura perdu une centaine de per- sonnels. »
Actuellement, la DIRCO emploie 570 agents. « C’est simple, une fois que le gouvernement aura réglé son sort à la SNCF, il va s’occuper des routes », conclut le syndicaliste.
2 – Exploitation du « gaz de ville » : le conflit se durcit à EDF
Source : Corse matin 19 mai 2018
L e mouvement ne faiblit pas dans les rangs de la CGT Energie Corse. Alors que depuis le 3 avril le syndicat croise le fer avec la direction pour demander« l’organisation d’un nouveau service public de l’électricité et du gaz » et un statut de l’énergéticien pour les salariés du secteur, dans l’île les agents en profitent pour pousser également des revendications locales. Depuis le 19 avril, la CGT poursuit son combat pour que le groupe Engie (ex GDF-Suez), historiquement en charge de l’exploitation du gaz de ville dans les agglomérations bastiaise et ajaccienne, continue d’exploiter le gaz en Corse.
Le syndicat s’oppose aux directives européennes qui imposent une mise en concurrence du contrat d’exploitation qui pourrait conduire à une « explosion des tarifs, considère Xavier Nesa, secrétaire général de la CGT Energie Corse. « Si un opérateur privé venait à remporter le marché d’exploitation insulaire, déficitaire structurellement en l’état d’environ 10 millions d’euros par an, il n’aurait pas d’autre moyen pour équilibrer ses comptes que d’augmenter les tarifs. Ce qui pourrait représenter, pour les 28 000 clients, une hausse de 350 euros par foyer et par an. »
Du coup, la CGT estime que l’entre- prise Engie, dont l »Etat possède 24 % du capital, doit se positionner et tout mettre en oeuvre pour remporter le marché. Le syndicat pointe notamment des conséquences « désastreuses » en termes d’emploi, d’augmentation des tarifs et de sécurité. « Cela représenterait une perte sèche de 80 emplois pour EDF-Engie Corse et de près de 300 emplois induits », estime Xavier Nesa. Lequel milite pour que l’on déroge à la règle et pour que l’Etat désigne Engie en tant qu’opérateur en situation de monopole, en stoppant les procédures concurrentielles au regard des « effets néfastes » des nouvelles directives.
« Les maires de Bastia et d’Ajaccio soutiennent notre démarche, mais nous attendons encore une prise de position plus générale des politiques », précise Xavier Nesa.
En attendant, du côté d’EDF, la direction locale explique que « ce mouvement de grève est national et que le dialogue social est maintenu ».
3 – PSA VESOUL – Projet d’accord local :la CGT appelle à la grève mardi
Source : L’ EST républicain 19 mai 2018
À la suite du projet d’accord local présenté lundi lors du comité social et économique (CSE), du site PSA Vesoul, qui propose une augmentation du temps de travail, la CGT lance un appel à la grève et au débrayage pour la journée du mardi 22 mai. Le syndicat -3e sur le site de Vesoul depuis les dernières élections- dénonce une « casse des 35 heures ». Pour rappel, le projet d’ac- cord local propose de passer, sur le site de Vesoul, de 35 à 37 heures 45 de travail, soit, selon la CGT « une augmentation du temps de travail de 7,8 % payée 2,8 %, pour un gain de productivité de 5 % ».
Cet appel à la grève en lien avec ce projet d’accord est le premier. Toutefois, la semaine a déjà été marquée par des débrayages sur le site vésulien. Jeudi après-midi, une centaine de salariés ont « débrayé », en stoppant leur travail dans les ateliers pour dénoncer de projet de négocia- tion. Vendredi matin, une vingtaine de salariés ont poursuivi le mouve- ment, pour certains plusieurs heures, en particulier dans le magasin nord. « Nous avons choisi de lancer le mouvement mardi pour coïncider avec l’appel national dans la fonction publique », intervient Cédric Fischer, élu CGT au CSE. « Nous aimerions pouvoir réunir les salariés en assemblée générale pour discuter entre nous, et définir avec eux une revendication qu’ils iraient porter à la direction. »
« On nous demande de travailler 33 minutes de plus par jour, payées 12. En gros, on demande aux salariés de travailler gratuitement, et ça, ça ne passe pas », poursuit l’élu CGT, qui craint en outre des suppressions de postes : « Nous avons fait le calcul ce vendredi matin, cette augmentation du temps de travail correspond à 124 postes ». Cédric Fischer, qui a observé le mouvement du personnel PSA, le juge spontané : « Cela vient des salariés. Ce ne sont pas les syndicats mais véritablement les travailleurs qui s’élèvent contre ce projet », analyse-t-il. « On leur a demandé trop d’efforts ces dernières années, sans contrepartie. Là c’est trop. » Pour l’heure, la CFE-CGC et la CFTC, syndicats majoritaires, semblent plutôt s’orienter vers une négociation avec la direction.
4 – CHU en colère
Source : CGT
Le CHU de Toulouse a perdu plus de 223 équivalent temps plein (soignants non médicaux et techniques) entre 2014 et 2016, selon les dernières données internes. d’où un manque criant d’effectifs qui met en péril la santé des personnels et des patients, dont un est décédé aux urgences après avoir attendu neuf heures un scanner. Le 12 avril, la CGT appelait à un rassemblement « avec des agents mobilisés jusqu’à ce que des moyens suffisants soient alloués pour faire fonctionner l’établissement ».
5 – INDRE – La CAF a les nerfs
Source : CGT
pour exprimer leur ras-le-bol concernant la dégradation de leurs conditions de travail et revendiquer des moyens suffisants afin d’assurer leurs missions, les salariés de la CAF de Châteauroux se mobilisent depuis deux mois (grèves, tractages…) à l’appel de la CGT. Non seulement plus de 30 postes ont été supprimés en vingt ans, mais le système informatique censé apporter de l’huile dans les rouages n’est pas au point ? Du bel ouvrage…