Par Georges Gastaud, signataire de l’Appel du 29 mai 2018 – le 3 juin 2018
Exécuteur des basses œuvres du CAC-40, « Charlemagne » Macron est chargé par l’UE germano-atlantique de liquider, si possible en cinq ans, tout ce qui subsiste du legs progressiste de 1789/94, de 1905, de 1936, du CNR et des ministres communistes de 1945-47.
Déjà le Code du travail a été pulvérisé dans la foulée de la loi Valls-El Khomri. Déjà le bac national, jusqu’ici premier grade universitaire, est passé au broyeur des contre-réformes Vidal et Blanquer avec d’énormes dégâts prévisibles sur les conventions collectives fondées sur les diplômes nationaux. Chaque jour la pression se renforce contre l’hôpital public, contre ce qui subsiste d’EDF nationalisé, contre les services publics de la Poste, contre l’Office national des forêts, contre la Sécu et les mutuelles à la française, contre la fonction publique territoriale et d’État.
L’armée française a de moins en moins pour mission de défendre le territoire national, réduite qu’elle est de plus en plus au rôle de valet d’armes de Washington ou de servant néocolonial des transnationales.
Dans un avenir proche, les retraites par répartition mises en place par Ambroise Croizat seront attaquées au profit de « retraites à points » ravageuses pour les pensions. Le statut de la fonction publique, garantie de son impartialité et de son dévouement au public, est directement visé.
C’est également la loi de séparation de l’État et de la République que viole Macron quand il harangue les évêques et les somme, de manière inconstitutionnelle, de soutenir sa politique. De même le chef de l’exécutif bafoue-t-il sans cesse au profit de l’anglais et du « franglish » l’article II-a de la Constitution qui dispose que « la langue de la République est le français ».
Si nous laissons Jupiter Terminator parachever son plan quinquennal de mort, le mot « France » aura donc tôt fait de ne plus recouvrir qu’une appellation géographique. C’est maintenant qu’il faut appeler au sursaut démocratique en exhortant clairement notre peuple à sortir de l’UE, cette prison des peuples (comme on l’a encore vu avec l’incroyable chantage engagé par l’UE contre le peuple italien), de l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, de l’OTAN, cette machine à mondialiser les prochains affrontements planétaires de Trump avec l’Iran, la Chine, la Russie, etc.
C’est maintenant qu’il nous faut briser l’étau qui broie notre peuple entre l’ultra-réaction des Wauquiez, Le Pen et autre Marion Maréchal, et les LREM (la Loi des Riches Et de Maastricht ?) flanqués de leurs innombrables satellites LR, euro-écologistes et socialo-atlantiques. C’est maintenant qu’il faut rompre le tabou que les états-majors syndicaux euro-subventionnés font peser sur les manifestations populaires où il est quasi-interdit de cibler les directives de casse orchestrées depuis Bruxelles… et Berlin.
Dès lors, citoyens qui refusons la servitude volontaire, signons, diffusons et faisons signer largement cet appel autour de nous. Faisons-le connaître dans les mouvements ouvrier, étudiant, enseignant, paysan car sans une perspective progressiste, antifasciste, patriotique, populaire 100% anti-UE, ces mouvements sont voués à la défensive perdante. Pour reconstruire un pays souverain, maître de ses grands moyens de production et d’échange, reconstruisant ses capacités industrielles, agricoles et scientifiques, fier de sa créativité culturelle retrouvée, un pays échangeant à égalité avec tous les peuples du monde, un pays servant la paix, la liberté, l’égalité et la fraternité pour tous, un pays brisant le totalitarisme contre-révolutionnaire de « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée », il faut sortir, par la voie progressiste, de la très mortifère UE supranationale du grand capital !