Communiqué de la Commission internationale du PRCF – 7/7/2018
L’essentiel de la situation au Nicaragua est dû aux agissements officiels et clandestins des impérialistes étasuniens.
L’impérialisme US veut clairement renverser les gouvernements patriotiques d’Amérique latine
Que ceux-ci ne soient pas parfaits, qu’ils portent parfois une part de responsabilité dans la crise est indéniable : si au Brésil Lula et le PT avaient le choix de la voie révolutionnaire plutôt que celle du réformisme, leur situation serait, pensons-nous, différente du point de vue du soutien populaire.
Mais notre solidarité ne peux qu’être totale avec des pays et des peuples qui, parce qu’engagés dans des processus à vocation révolutionnaire, sont en bute aux agressions de l’hydre impérialiste. Toute autre attitude serait incompréhensible de la part de communistes. Dans un soutien même critique il y a le soutien : et c’est ce que ne sait pas, par ex. Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité et député européen. Ce dernier mégote sa solidarité avec le Venezuela sans le moindre souci de savoir ce que deviendrait le rapport des forces mondial, déjà très dégradé, entre capital et travail, si l’ALBA venait, non pas à être dépassé de gauche par la révolution socialiste, mais liquidé de droite par l’impérialisme et par l’oligarchie.
Daniel Ortega et son peuple sont agressés par l’impérialisme, non pas parce que les sandinistes mèneraient une politique inconséquente d’un point de vue progressiste, mais parce que le Nicaragua est dans l’ALBA aux côtés de Cuba socialiste, du Venezuela bolivarien ou de la Bolivie d’Evo Morales.
Et nous, communistes du PRCF, exprimons notre solidarité sans faille ni tergiversations face aux opportunistes qui quittent le navire dans la tempête et hurlent avec les loups ou aux dogmatiques dont le purisme empêche de voir l’essentiel : le mouvement populaire et l’agression qu’il subit de la part de ses ennemis.