Révisionnisme, propagandisme, confusionnisme : Bernard Bruneteau ou la réécriture de l’histoire au service de l’européisme !
En avril 2018 a été publié un ouvrage aux éditions du CNRS – qu’on a connu bien plus inspiré en matière de production scientifique… – écrit par Bernard Bruneteau, « historien » des idées et professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Rennes. Le titre de l’ouvrage ? Sans nuance ni états d’âme : Combattre l’Europe. De Lénine à Le Pen[1]. Oui, vous ne rêvez pas : un « historien » réussit l’exploit de mettre dans le même titre le penseur du communisme qui a complété les idées marxistes avec l’héritière et du manoir de Montretout et d’un parti fondé par des fascistes en 1972… En matière de réflexion historique, on a connu mieux !
Un idolâtre du « totalitarisme »
Cet odieux amalgame, davantage digne du café du commerce que d’un véritable travail d’historien, ne doit rien au hasard. En effet, Bruneteau s’est fait une spécialité de promouvoir le « concept » de « totalitarisme », qui a tant fait le bonheur des anticommunistes de tous bords afin de justifier l’assimilation entre nazisme et communisme. Ainsi publiait-il dès 1999 Les Totalitarismes aux éditions Armand Colin, ouvrage qu’il a mis à jour en 2014[2]. Dans cette dernière version, il ouvre le livre avec une citation tirée de l’ouvrage de Boris Souvarine – devenu un « spécialiste incontesté de l’anticommunisme » selon l’historienne Ariane Chebel d’Apollonia[3] – publié en 1935 et intitulé Staline, tableau historique du bolchevisme : « Il a fallu […] des mots neufs, comme bolchevisme ou fascisme, pour désigner des mouvements sociaux inconnus et leur idéologie empirique, mouvements qui offrent à la longue tant de ressemblances et se livrent à tant de projets mutuels, se font tant d’emprunts et d’échanges, que le même néologisme de « totalitaire » leur convient parfaitement. » Le ton est donné, et Bruneteau passe finalement son temps à abonder dans le sens du confusionnisme le plus crasse, s’inscrivant dans la tradition libérale classique d’Hannah Arendt et François Furet selon lesquels nazisme et communisme, même combat ; pour s’en convaincre, rappelons que Furet, qui voyait dans la Révolution française la matrice du « totalitarisme » (!), écrivait dans Le Passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle : « Le bolchevisme stalinisé et le national-socialisme constituent les deux exemples des régimes totalitaires au XXe siècle. Non seulement ils sont comparables, mais ils forment en quelque sorte à eux deux une catégorie politique. Je ne vois pas qu’il ait été proposé de concept plus opératoire pour définir des régimes où une société atomisée, faite d’individus systématiquement privés de liens politiques, est soumise au pouvoir ‘‘total’’ d’un parti idéologique et de son chef. »…
Ce concept de totalitarisme n’a cessé d’être critiqué, remis en cause et est de plus en plus considéré – à juste titre – comme totalement infondé par nombre d’historiens. Ainsi dès 1991, Denis Peschanski – qu’il est difficile de taxer de sympathisant communiste – écrit-il dans un ouvrage collectif intitulé Histoire politique et sciences sociales : « le totalitarisme est un concept hybride à la fois heuristique et idéologique et déjà contingent au politique, un concept purement symbolique, ne permettant pas de comprendre l’histoire, il renvoie à une leçon de morale, à l’affectivité et non à l’objectivité scientifique »[4]. De même, l’historien américain Michael Scott Christofferson publie-t-il dès 2003 un ouvrage – traduit en France en 2009 – au titre très explicite : Les intellectuels contre la gauche. L’idéologie antitotalitaire en France (1968-1981), au sein duquel il affirme dès l’introduction :
« Au cours de la seconde moitié des années 1970, une vigoureuse offensive contre le « totalitarisme de gauche » a ébranlé la vie politique française. Dans leurs livres et leurs articles polémiques, dans les journaux et à la télévision, les intellectuels antitotalitaires ont bruyamment dénoncé, sur un ton dramatique, la filiation entre les conceptions marxistes et révolutionnaires et le totalitarisme. Issus eux-mêmes de la gauche et ne craignant qu’une faible opposition de sa part, les antitotalitaires ont bientôt marginalisé la pensée marxiste et réussi à saper la légitimité de la tradition révolutionnaire française. Ils ont ainsi ouvert la voie aux solutions politiques postmodernes, libérales et républicaines modérées des années 1980 et 1990. L’antitotalitarisme a aussi radicalement changé les jugements politiques et les engagements des intellectuels de la gauche non communiste, inaugurant une croisade contre le communisme à l’échelle internationale et, au plan national, détériorant plus encore les relations déjà difficiles de ces intellectuels avec le PS et le PC. »[5]
Qu’à cela ne tienne : malgré ces (non exhaustives) publications – auxquelles nous pouvons ajouter l’ouvrage de Slavoj Zizek publié en 2004, Vous avez dit totalitarisme ? Cinq interventions sur les (més)usages d’une notions[6], et celui de Michael Parenti, Le mythe des jumeaux totalitaires, publié aux éditions Delga en 2013 –, Bruneteau continue de prêcher ce « concept », s’étranglant lorsque l’historien Johann Chapoutot ose déclarer qu’« il n’y pas de projet totalitaire en soi » dans la revue Textes et documents pour la classe (TDC) en janvier 2013 : « On notera en particulier un commentaire affligeant de l’historien Johann Chapoutot qui, par ignorance ou goût de la provocation gratuite, affirme qu’« il n’y a pas de projet totalitaire en soi » ! »[7]. Pour Bruneteau, le totalitarisme a un usage scientifique indispensable pour les historiens. Nous aimerions bien le croire, mais la suite de cet article montrera le côté « neutre » de notre historien patenté. Une chose est certaine : le « totalitarisme » devient un outil fascinant pour Bruneteau, qui en fait son fonds de commerce « intellectuel ». Ainsi publie-t-il en 2010 Le Totalitarisme. Origine d’un concept, genèse d’un débat (1930-1942) aux éditions du Cerf[8] ; un an plus tard, il récidive avec L’Âge totalitaire. Idées reçues sur le totalitarisme, où il exploite tous ses « talents » en n’hésitant pas à étendre l’usage du « totalitarisme » à d’autres périodes historiques dans une logique comparatiste qui relève davantage du procès d’intention que de la réflexion. Ainsi, un encadré est consacré à la question suivante : « Platon totalitaire ? » (et sans guillemets à totalitaire, naturellement…). Citant le philosophe autrichien Karl Popper, Bruneteau écrit ainsi : « Platon se voit conféré par Karl Popper le sombre mérite d’avoir inventé la première organisation totalitaire » ; et d’ajouter en toute « innocence » : « La République n’a bien sûr rien à voir avec Mein Kampf. On peut néanmoins s’interroger sur le fait que certaines œuvres se prêtent plus que d’autres à des logiques de déformation »[9]. L’ordre des phrases, l’instillation du soupçon sous forme de « questionnement scientifique », la référence à Platon qui, rappelons-le, a beaucoup inspiré les travaux de Jean-Jacques Rousseau – lecture favorite de Robespierre – mais aussi de Marx et de Lénine : simple coïncidence ou volonté d’amalgamer nazisme et communisme ?
Militant, Bruneteau assume l’emploi d’un « concept » qui, comme il en convient lui-même dans un article publié en 2014[10], « ayant été instrumentalisé durant la guerre froide, [le totalitarisme] a une visée apologétique de la démocratie libérale en nous obligeant à penser à l’intérieur de son système de valeurs. ». Mais ce n’est pas un souci, c’est un « concept » opérant selon lui, au point de prendre la défense d’Ernst Nolte, cet historien de droite réactionnaire qui vit dans le nazisme avant tout une réaction rationnelle au bolchevisme[11] ; et Bruneteau de déplorer que dans les manuels scolaires, « on n’évoque absolument pas pour l’URSS : le processus de naturalisation-animalisation de l’ennemi de classe ; le ciblage ethnique (les « peuples punis ») ; la famine génocide ukrainienne de 1933 ; le cas polonais avec l’extermination des élites de la zone orientale en 1939-1941 (tuées pour raison de classe ou parce qu’elles étaient polonaises ?). »… Remarquons au passage à quel point Bruneteau tient à faire passer pour évidents des termes comme « génocide » au sujet de la famine en Ukraine – la polémique sur l’Holodomor est une spécialité des anticommunistes prompts à déverser leur billevesée sur l’URSS et ainsi à assimiler allègrement Staline à Hitler… – ou « extermination »…
La passion « antitotalitaire », au service de l’européisme béat
Ce corpus intellectuel est au service de la démonstration que souhaite accomplir Bernard Bruneteau dans son ouvrage Combattre l’Europe. De Lénine à Le Pen ; et l’on saisit davantage d’emblée pourquoi l’auteur parvient à réunir dans un même titre le philosophe et remarquable penseur qu’est Lénine avec l’imposture Le Pen. L’« Union » européenne ne constitue pas un nouveau sujet d’analyse pour Bruneteau, déjà auteur en 1996 d’une Histoire de l’unification européenne avant de publier deux ouvrages sur l’idée européenne au XXe siècle, reproduisant des textes de la tradition européiste. Défenseur inconditionnel du projet européen, Bruneteau, exaspéré par les oppositions à l’Europe supranationale capitaliste, atlantiste, anticommuniste et antidémocratique, rédige donc ce pamphlet dont la page de couverture donne le ton : « En un essai exigeant et incisif, Bernard Bruneteau montre que cette hostilité s’inscrit dans le temps long. L’europhobie recouvre en effet plus d’un siècle d’histoire, de Lénine à Marine Le Pen, de l’internationalisme communiste au néo-populisme identitaire. Au nom de la lutte des classes et en haine du Capital, l’Internationale fut violemment opposée aux projets de fédéralisme européen qui s’épanouirent dans l’entre-deux-guerres. À la même époque, sur un autre versant, l’exacerbation des nationalismes vint malmener le rêve d’une Europe supranationale porté par une poignée de penseurs libéraux. Les avatars de ces deux matrices continuent d’inspirer les discours d’opposition à l’UE. Et tendent de plus en plus à mêler leurs voix. » Ou comment entretenir le confusionnisme malsain…
En guise d’introduction, Bruneteau liste les ouvrages évoquant – à raison – La Fin de l’Europe (Éric Juillot), La Fin de l’Union européenne (Coralie Delaume et David Cayla) ou encore Trente bonnes raisons pour sortir de l’Europe (Olivier Delorme), dénonçant ainsi une « médiasphère crépusculaire » : « Et les tribunes de presse sont tout aussi redondantes à ce sujet, qu’elles soient déclinistes ou franchement apocalyptiques ». A croire que Bernard Bruneteau n’a pas remarqué l’immense propagande européiste déversée chaque jour par l’Oligarchie politique, économique et médiatique (OPEM) pour justifier le saut fédéral européen, la privatisation des services publics, la destruction de la République, etc.[12] Qu’à cela ne tienne, l’« historien » des idées se lance dans un pamphlet pour lister les oppositions à une Europe unie : il décide d’« inventori[er] les trois matrices idéologiques (internationalisme, nationalisme, mondialisme) du refus de l’idée d’Europe unie » dans un premier temps, avant de s’intéresser aux oppositions d’après-1945. Ainsi, Bruneteau réunit-il ensemble libéralisme mondialisé, fascisme et communisme dans un même ensemble opposé à l’« Europe » ; et d’ajouter : « certaines [idéologies] ont déjà contrarié la genèse de l’idée européenne à la fin du XIXe siècle avant de nourrir les mystiques totalitaires qui ont rendu inopérante la « fédération européenne » dans l’entre-deux-guerres »…
Ne nous attendons pas à ce que Bruneteau explique que la crise des années 1930 est le principal moteur de l’échec de l’Europe unie et de l’ascension du nazisme, que les chantres du projet paneuropéen ne sont pas de grands défenseurs de la démocraties – le comte Richard Coudenhove-Kalergi, fanatique défenseur du supranationalisme et auteur d’un livre intitulé Héros ou Saint (!) en 1929, n’hésite pas à dire au sujet du fascisme italien qu’il s’agit d’une « semi-démocratie » dans son ouvrage phare publié en 1923, Paneurope… – ou encore que les partisans de l’unité européenne finissent pour une bonne part dans la Collaboration et l’adhésion à l’Europe nazie pour lutter contre le « judéo-bolchevisme ». Bruneteau est curieusement peu disert sur ces (pseudo-)contradictions qui veulent que nombre de défenseurs de l’idée européenne adhèrent à l’Europe allemande, la haine du communisme devenant le ciment majeur de l’Europe unie dès les années 1920 (tout en le demeurant encore aujourd’hui) : que l’on songe à Francis Delaisi, auteur de Les Deux Europe en 1929 et qui souhaite une Europe unie autour de la France et l’Allemagne reposant sur le principe de « la liberté à chacun d’être ou non fasciste ou démocrate, antisémite ou philosémite », ou encore à Gaston Riou qui publie S’unir ou mourir en 1929 et rejoint Vichy dès le 10 juillet 1940… Cela ne signifie pas que tous les partisans de l’idée européenne ont été évidemment fascistes, mais un trait commun à nombre d’entre eux fut la haine de la démocratie et la supériorité aristocratique, ce que résume parfaitement le « père de l’Europe » Coudenhove-Kalergi en plaidant pour un « eugénisme érotique » dans Idéalisme pratique (publié en 1925) :
« Seule sera libre l’alliance des hommes les plus nobles avec les femmes les plus nobles, et inversement, les personnes de valeur moindre devront se satisfaire de personnes de valeur moindre (…) La nouvelle noblesse de reproduction du futur n’émergera donc pas des normes artificielles de la culture de castes humaine, mais plutôt des lois divines de l’eugénisme érotique. Le classement naturel de la perfection humaine remplacera le classement artificiel du féodalisme et du capitalisme. »[13]
Au moins Bruneteau a-t-il le mérite de rappeler (de manière incomplète) le constat très lucide dressé par Lénine dans « Du mot d’ordre des Etats-Unis d’Europe » publié le 23 août 1915 : « Au point de vue des conditions économiques de l’impérialisme, c’est-à-dire des exportations de capitaux et du partage du monde par les puissances coloniales « avancées » et « civilisées », les États-Unis d’Europe sont, en régime capitaliste, ou bien impossibles, ou bien réactionnaires. » De même précise-t-il qu’à cette époque, le Parti communiste français abonde dans le sens de l’URSS : ainsi, Florimond Bonte, député communiste, condamne dès 1930 le projet d’Union européenne comme « l’épine dorsale de la guerre contre l’URSS », alors que Marcel Cachin dénonce « une vaine utopie, une machine à entretenir l’illusion dans les esprits ». L’actuelle direction du PCF serait bien inspirée de s’intéresser à la position des fondateurs et animateurs du PCF au sujet de « l’Europe » dans l’entre-deux-guerres…
« La chance de l’Europe, c’est d’être une troisième voie antitotalitaire »
Pour Bruneteau, l’occasion est trop belle de tomber dans le confusionnisme idéologique à travers le saint combat qu’il mène en faveur du sauvetage d’une « Union » européenne qui ne cesse d’écraser les peuples d’Europe (demandez aux Grecs ce qu’ils pensent de l’UE…), de détruire les conquêtes sociales et démocratiques, etc. La publication de cet ouvrage ne pouvait pas laisser insensible l’OPEM, et c’est Libération qui s’y colle en donnant la parole à Bruneteau le 3 avril dernier dans un article intitulé ni plus ni moins : « La chance de l’Europe, c’est d’être une troisième voie antitotalitaire »[14]. La boucle est bouclée : d’un côté, la gentille UE qui « donne de l’argent aux régions », développe « une diplomatie humanitaire européenne » et réunit « les « centres », que ce soient les libéraux, les démocrates-chrétiens ou les socio-démocrates » ; de l’autre, « les populismes d’extrême droite et de gauche » qui constituent les pendants de deux projets totalitaires.
L’entretien constitue un modèle-type de caricature du traitement médiatique et pseudo-scientifique de l’UE : tandis que le « journaliste » pose une question reprenant les idées de Bruneteau – « Selon vous, la critique de l’Europe commence avec Lénine à gauche, et avec Maurras à droite » –, ce dernier se lance dans des analyses qui laissent pantois :
« En France, les voix se partageront entre un FN affaibli, le parti de Florian Philippot, qui prône une sortie de l’euro, celui de Dupont-Aignan, qui progresse dans les sondages, et Les Républicains (LR), dont le président Laurent Wauquiez développe une rhétorique plus eurosceptique pour contrer Macron « l’Européen ». Sans oublier la posture alter-européiste de La France insoumise, dont le leader se définit comme un « indépendantiste français » contre une Europe « proche du modèle du Saint Empire romain germanique » »
Ou encore :
« Si la situation actuelle est perfectible, le procès en oligarchie est injuste : tous les Etats membres sont des démocraties, et l’UE elle-même a réduit ce déficit : codécision et pouvoir de contrôle du Parlement européen, initiative citoyenne… En parallèle, les institutions consultent des groupes d’intérêts pour motiver leurs décisions dans le cadre d’un processus de délibération compétitive. Certains trouvent ce lobbying obscène, mais aux Etats-Unis, il est tout à fait accepté. »
Ainsi, nous n’avons rien compris à ce qu’est l’UE, et heureusement qu’un « historien » nous explique ce qu’elle est : un vrai système démocratique où les citoyens décident (on l’a bien vu lors des référendums !), qui pratique fort justement le lobbying comme aux Etats-Unis (Monsanto, Google, Facebook et toutes les multinationales friandes de dumping fiscal et social apprécieront ce soutien inespéré, au même titre que Jean-Claude « LuxLeaks » Juncker), tous les Etats membres sont des démocraties… quand bien même Jean-Claude Juncker déclara fin janvier 2015 : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés »[15], etc. Et le tout en entretenant le sempiternel confusionnisme idéologique et politique en regroupant toutes les (plus ou moins réelles) oppositions sous le vocable de « populisme ».
L’œuvre de propagande de Bruneteau comprend un triple mérite. D’abord, montrer les peurs et les faiblesses de la propagande européiste, ne sachant plus à quel saint se vouer afin de sauver son projet mortifère si ce n’est en forçant plus que jamais le grossier et mensonger trait de l’amalgame fascisme-communisme au sein du vocable « totalitarisme » ; ensuite, encourager tout esprit désireux de comprendre réellement l’histoire de l’Union européenne à se tourner vers des ouvrages autrement plus instructifs, à l’instar de celui d’Annie Lacroix-Riz publié aux éditions Delga, Aux origines du carcan européen, 1900-1960. Enfin, et surtout, donner raison au PRCF dans son combat pour reconstituer d’un puissant parti marxiste-léniniste alliant les drapeaux rouge et tricolore, former un large Front antifasciste, patriotique, populaire et écologique – un FRAPPE ouvert à toutes les forces communistes, progressistes et démocratiques contre la destruction des conquêtes sociales et démocratiques –, et œuvrer aux QUATRE SORTIES : de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme !
Fadi pour www.initiative-communiste.fr
[1] Voir le lien suivant : http://www.cnrseditions.fr/histoire/7577-combattre-leurope.html
[2] Ouvrage que l’on peut retrouver en partie sur Google Books.
[3] Voir son livre Histoire politique des intellectuels en France.
[4] « Le concept de totalitarisme est-il opératoire en histoire ? », in Michael Pollak et Henry Rousso, Histoire politique et sciences sociales, Paris, Complexe-IHTP, 1991, pp.189-206.
[5] Michael Scott Christofferson, Les intellectuels contre la gauche. L’idéologie antitotalitaire en France (1968-1981), Marseille, Agone, 2009 (2e édition revue et augmentée en 2014).
[6] Au sein duquel Zizek affirme notamment que le « totalitarisme » est un « subterfuge » qui « nous dispense du devoir de penser », utilisé pour « dénoncer la critique de gauche de la démocratie libérale en la représentant comme le pendant, le double de la dictature fasciste de droite ».
[7] « Les vicissitudes scolaires d’une notion controversée : le(s) totalitarisme(s) », in Cahiers d’histoire, n°122, 2014. Voir le lien suivant : https://journals.openedition.org/chrhc/3409
[8] Voir le lien suivant : https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2854/le-totalitarisme
[9] Ces citations peuvent se retrouver sur Google Books à l’adresse suivante : https://books.google.fr/books?id=m42QDAAAQBAJ&pg=PT5&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=4#v=onepage&q&f=false
[10] « Les vicissitudes scolaires d’une notion controversée : le(s) totalitarisme(s) », op. cit.
[11] Lire notamment son ouvrage La Guerre civile européenne, 1917-1945. Bolchevisme et national-socialisme ; outre le titre explicite, on appréciera la date de début de la chronologie choisie par Nolte…
[12] Pour s’en convaincre, il suffit de revoir ce très bon documentaire diffusé sur France 3 en 2017, « 2005 : Quand les Français ont dit non à l’Europe » : https://www.youtube.com/watch?v=nfInsHJI_34
[13] L’ouvrage est entièrement consultable à l’adresse suivante : https://archive.org/details/R.N.CoudenhoveKalergiIdealismePratique1925FR
[14] Voir l’article au lien suivant : http://www.liberation.fr/debats/2018/04/03/bernard-bruneteau-la-chance-de-l-europe-c-est-d-etre-une-troisieme-voie-antitotalitaire_1640767
[15] Voir le lien suivant : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/02/02/31001-20150202ARTFIG00405-du-traite-constitutionnel-a-syriza-l-europe-contre-les-peuples.php