Un collaborateur de Macron frappant un manifestant à terre ?
Impensable ? Calomnie ? Fake news ?
Vous n’y êtes pas.
L’info est confirmée y compris par le pouvoir gêné aux entournures.
Il faut dire qu’un voyou violent à l’ Élysée ça la fout mal…
C’est Le Monde peu suspect d’anti-macronisme qui a levé le lièvre. Une vidéo filmée par un militant de la FI le jour de la manif du 1er mai dernier montre l’agression sauvage à laquelle se livre Alexandre BENALLA, ce « proche collaborateur » de MACRON précise le journal et un deuxième homme, gendarme réserviste et employé de LREM, contre un manifestant à terre après avoir, par ailleurs, violemment bousculé une manifestante.
La Justice s’est emparée, très précautionneusement, du dossier puisque le parquet de Paris a ouvert une « enquête préliminaire »….préliminaire à quoi on peut se le demander.
La police des polices est aussi sur le coup et un syndicat policier dénonce, coup de pied de l’âne, que les flics qui font des « bavures » sont rudement sanctionnés, contrairement au collaborateur de MACRON….
Au-delà du comportement de cet individu – et hélas de nombreux autres dans les forces du désordre – il faut se demander ce qu’un nervi de cet acabit fait à l’ Élysée … ou plutôt ne faut-il pas inscrire ce comportement et ce fait dans un processus que nous ne cessons de dénoncer sous le terme de fascisation ?
Le capital peut de moins en moins imposer sa politique de régression sociale et de casse de la nation républicaine par le consentement des masses et donc il a recourt de plus en plus à la violence d’État. C’est ainsi que la fascisation prépare le fascisme.
Reste que 15 jours de mise à pied pour un acte de cette gravité, compte tenu de la proximité du nervi avec Emmanuel MACRON, c’est non seulement choquant mais c’est une faute politique révélatrice de ce que sont ces gens de la « Macronie ».
En attendant exigeons le renvoi immédiat du casseur de manifestant et de tous ses complices de l’Élysée et leur renvoi devant la Justice !
Résumons les faits :
Paris, 1er mai 2018. Le responsable de la sécurité de MACRON, son garde du corps le plus proche, Alexandre BENALLA, habillé en policier, équipé d’une radio, est envoyé par l’Élysée au cœur du dispositif policier de répression de la manifestation du 1er mai 2018. Cet homme n’est pas seul mais il est accompagné par un second, au moins, Vincent CRASE, un réserviste de la gendarmerie, salarié du parti LREM de M. MACRON, qui aurait été mobilisé par l’Élysée.
La participation de ce second personnage met évidemment à mal la participation « touristique » et « personnelle » de M BENALLA. Les deux hommes sont filmés en flagrant délit de violences commises contre au moins deux manifestants pacifiques, participant à un apéro pacifique place de la Contrescarpe à Paris 6e, après le défilé du 1er mai. Une jeune femme puis un jeune homme sont violemment tabassés, avec l’aide de CRS et de policiers. Ces derniers assistent M BENALLA et M CRASE, à qui ils semblent obéir. C’est ce que tout un chacun peut voir sur les vidéos de ces violences diffusées dès le 1er mai sur les réseaux sociaux et que les CRS auront tenté en vain de censurer à grand renfort de coups de matraques et de gaz lacrymogènes.
M BENALLA ne cesse ses violences qu’à partir du moment où un militant de la France Insoumise filme son visage en gros plan, masqué en partie par un casque de CRS, et lui dit que tout le monde pourra voir son visage.
Des vidéos alors totalement censurées par les médias du système qui s’en prenaient violemment aux manifestants et à la CGT en écho aux éléments de propagande M MACRON visant à faire passer les syndicalistes pour des violents.
Suite à la diffusion sur internet de la vidéo des violences, M STRZODA (directeur de Cabinet du président MACRON) est informé, et on ne peut douter que c’est également le cas du Préfet de Police de Paris. Les fonctionnaires de police et CRS, présents aux côtés de M BENALLA et M CRASE, le sont évidemment puisqu’ils sont témoins de la scène.
M. STRZODA précise qu’il informe M MACRON de la diffusion de la vidéo de ces violences. Aucune de ces autorités, du policier à sa hiérarchie, en passant par le Préfet de Police de Paris, le directeur de cabinet de M MACRON et MACRON, lui même, n’informent pas la justice de ce qui est pourtant apparemment un crime ou un délit (violence par une personne chargée de mission de service public, usurpation de fonction de policier etc..) comme l’y oblige pourtant l’article 40 du code pénal. Au contraire, tous, couvrent l’affaire.
M. BENALLA est suspendu pendant 15 jours. Pour ses actes violents ? ou pour s’être fait filmer ? Chacun appréciera au regard de la protection accordée au sommet du régime à M. BENALLA, en dépit de ses actes.
En tout état de cause, le régime annonce qu’une enquête – non indépendante, puisque non menée par un juge d’instruction – est ouverte. Cette enquête doit à l’évidence concerner l’ensemble des responsabilités et des délits et crimes commis. Y compris ceux commis par les policiers, les autorités policières, les autorités préfectorales, les autorités élyséennes et Macron lui même, qui auraient participé ou laissé faire ces violences.
Dans ses éléments de langage, ce 19 mai, le gouvernement et le régime MACRON veulent accréditer l’idée d’un dérapage individuel. Cela ne tient pas.
De fait, quoiqu’en dise à l’Assemblée Nationale le 19 juillet, la ministre de la justice, Nicole BELLOUBET, mal informée ce qui est grave, ou mentant délibérément à la représentation nationale, ce qui le serait encore plus, M. BENALLA -qui n’est pas un grouillot mais l’adjoint au Directeur de Cabinet de M. MACRON- avait bien été délégué par l’Élysée pour participer au dispositif de répression violente du 1er mai 2018. C’est bien ce que confirme à la fois le premier ministre Edouard PHILIPPE et surtout Patrick STRZODA, le directeur de Cabinet d’Emmanuel MACRON. Ce dernier a avoué que M BENALLA aurait eu un ordre de mission l’autorisant à participer en tant « qu’observateur » au dispositif de maintien de l’ordre. Pourtant, ni l’Élysée ni la Préfecture de Police de Paris n’ont, pour le moment, publié le moindre ordre de mission, les moindres instructions permettant de confirmer cela.
Cette présentation en a surpris plus d’un, puisqu’elle va à l’encontre de la thèse d’une initiative personnelle n’engageant pas l’Élysée, conduisant nombre de commentateurs à s’interroger sur cette étrange communication de M. STRZODA qui pourrait, en réalité, viser à masquer des directives élyséennes bien autres. Au plus haut niveau, du régime MACRON à M BENALLA, M. MACRON ou ses subalternes ont-ils simplement demandé à M. BENALLA « d’observer à titre personnel » les opérations de maintien de l’ordre ou lui ont-ils confié une autre mission, d’une tout autre ampleur ? La question doit être réellement et sérieusement posée. Quel était le rôle effectif de M BENALLA, un rôle d’observateur, un rôle de représentant de l’Élysée auprès des forces de l’ordre, court-circuitant le Préfet de Police, voire un rôle de commandement ?
« Alexandra BENALLA est très connu dans la police. On connait ses fonctions haut placées. Il incarne une forme d’autorité. Sur le terrain, les policiers ne savaient pas s’il pouvait ou non agir ainsi » avoue David Le BARS, Syndicat des Commissaires de la Police Nationale. Ce qui signifie en clair que les CRS, les policiers et sans doute la Préfecture de Police obéissaient à M. BENALLA, bien connu et identifié de tous comme leur chef.
En réalité, il y a tout lieu de penser que M. BENALLA n’était pas là juste pour se défouler et casser du manifestant à titre personnel. Il faut se poser la question du rôle réel de M. BENALLA dans le dispositif policier monté par le régime MACRON pour briser, par la violence, le mouvement social.Il faut se poser la question de savoir si M. BENALLA n’était pas la voix et la main de l’Élysée au plus proche des troupes, afin de leur donner directement les ordres de matraquer et terroriser les manifestants, tout particulièrement ici les plus jeunes, les lycéens et les étudiants.
En tout état de cause, la responsabilité personnelle de M. MACRON est engagée. À tout le moins dans la protection de M. BENALLA … et au minimum, ces violences exercées contre de jeunes manifestants pacifiques sont la preuve factuelle de ce qu’est la politique de M. MACRON. Pour qu’un adjoint au chef de Cabinet de l’Élysée tabasse un manifestant, on se doute bien ce que doit être la teneur des discussions entre M MACRON et son homme de main à propos des manifestants, pour que son garde du corps en vienne à aller tabasser des lycéennes et lycéens coupables de refuser la casse du bac et la sélection à l’entrée à l’Université.
Au-delà des seuls faits du 1er mai 2018, les témoignages se multiplient des méthodes du plus proche des hommes de main de MACRON. Violence contre un militant communiste lors d’un meeting de campagne de M. MACRON. Violence contre un journaliste de LCP empêché de travailler lors d’un meeting de M. MACRON… Au passage, alors que la caste des chiens de garde n’aura eu de cesse que de faire passer le candidat MÉLENCHON pour une menace pour les journalistes, on apprend ainsi, incidemment, que M. MACRON faisait molester des journalistes du service public…
Mais également que le même homme – qui n’a aucune fonction de maintien de l’ordre – aurait ordonné, dans la marche blanche contre l’antisémitisme, au groupe des députés FI emmenés par M MÉLENCHON de quitter le cortège.
Dès l’élection de M MACRON le PRCF avait qualifié ce qu’est le régime MACRON : illégitime, minoritaire, totalitaire. Durant la campagne présidentielle, il avait alerté contre le fascisant M. MACRON.
Force est de constater que les faits lui donnent raison et que, tragiquement, à mesure qu’il poursuit dans la violente politique d’exploitation brutale, de violences anti-sociales, exécutant avec zèle et brutalité les ordres du MEDEF et de l’Union Européenne, ce régime l’est de plus en plus illégitime, minoritaire et totalitaire.
Tandis que LREM tente d’interdire toute enquête parlementaire indépendante, le groupe des députés FI a annoncé déposer une motion de censure contre le gouvernement.
https://www.youtube.com/watch?v=2TB7o5K5ALw