Signer la pétition en ligne : https://www.change.org/p/anne-hidalgo-madame-hidalgo-vous-devez-r%C3%A9int%C3%A9grer-nos-camarades-christian-et-jean-jacques?signed=true
Christian Garnier et Jean-Jacques Picot, conducteurs de benne à la Ville de Paris et militants CGT, sont suspendus de fonction depuis le 25 mai pour avoir utilisé leur outil de travail dans le cadre d’une action syndicale collective.
La suspension de nos camarades depuis près de deux mois est d’une injustice d’autant plus insupportable dans le contexte créé par l’affaire Alexandre Benalla, collaborateur du président de la République qui a fait l’objet d’une simple suspension de 15 jours après avoir usurpé des fonctions policières et commis des violences contre des manifestants. Injustice et répression de classe doivent cesser. Christian et Jean Jacques ne sont pas des criminels. Défendre les droits des travailleurs, le progrès et la justice social n’est pas un crime, c’est au contraire un devoir élémentaire !
Madame Hidalgo, vous devez réintégrer nos camarades Christian et Jean-Jacques !
Christian Garnier et Jean-Jacques Picot, conducteurs de benne à la Ville de Paris et militants CGT, sont suspendus de fonction depuis le 25 mai pour avoir utilisé leur outil de travail dans le cadre d’une action syndicale collective.
Le 18 juillet, la justice a su prendre en compte le contexte de cette action en limitant la peine de nos camarades à 70 heures de travaux d’intérêt général.
Christian et Jean-Jacques ont agi dans un cadre syndical pour défendre les conquêtes du monde du travail face à un gouvernement autoritaire qui refuse tout dialogue réel avec les organisations syndicales.
La suspension de nos camarades depuis près de deux mois est d’une injustice d’autant plus insupportable dans le contexte créé par l’affaire Alexandre Benalla, collaborateur du président de la République qui a fait l’objet d’une simple suspension de 15 jours après avoir usurpé des fonctions policières et commis des violences contre des manifestants. Cette situation démontre la totale mauvaise foi des élus macronistes du Conseil de Paris qui poussent à des sanctions lourdes contre nos deux camarades.
Madame Hidalgo, vous ne pouvez cautionner ce traitement inégalitaire. Nous vous demandons la réintégration immédiate de nos camarades, dont la suspension depuis près de deux mois constitue en soi une sanction conséquente.
Alors que la justice a su faire preuve de mesure, il serait incompréhensible que la Ville de Paris ne fasse pas de même.
Une cagnotte de soutien financier est ouverte pour soutenir nos camarades, dont les salaires sont amputés des primes.