Comme vous pourrez le lire ci-après, la période estivale n’est pas de tout repos pour les travailleurs et leur syndicat CGT qui luttent et revendiquent de meilleurs salaires et conditions de travail.
En ces mois de juillet et d’août, les luttes ne faiblissent pas aussi bien en France que chez nos voisins monégasques. Les chauffeurs de Bus de Monaco en sont à leur 10e jour de grève face à une direction qui ne veut rien entendre et qui plutôt que de rechercher la voie de la négociation choisit celle de l’intimidation par des pressions aux salariés en grèves.
La commission luttes du PRCF apporte son soutien aux salariés monégasques en grève pour de meilleures conditions de travail pour assurer la meilleure qualité de service aux usagers.
Face à la détermination des salariés unis dans l’action, les patrons, dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires, sont contraints de lâcher du lest et de prendre en compte les revendications déposées par les syndicats.
Ce qui est possible au niveau d’une entreprise petite ou grande est possible également face à Macron et à son gouvernement et au MEDEF. Mais, pour cela, il est nécessaire de s’attaquer au grand capital en bloquant l’économie du pays dés la rentrée par une grande grève nationale puissante et dans la durée. En finir avec les grèves saute mouton et sans lendemain.
Macron n’est ni plus ni moins que le valet des banques, du grand patronat et de son organisation le MEDEF. Il est également le valet de Bruxelles et applique avec zèle les directives européennes. D’ailleurs, les parlementaires européens qui seront élus en 2019 n’ont aucun pouvoir sur la politique ultralibérale mener par les commissaires européens et faire croire comme le propose le PCF/PGE que l’on peut le changer de l’intérieur est un mensonge pour s’accaparer des voix.
Pour sa part, le PRCF, comme l’ont fait en leur temps les dirigeants de la CGT, Benoit Frachon et Henri Krasucki, qui considéraient que l’Union européenne était une machine à exploiter les travailleurs, appelle à une abstention citoyenne lors des élections européennes de 2019.
C’est pourquoi, pour que les choses changent véritablement, il faut sortir de l’Union européenne et de l’Euro en organisant un référendum pour un FREXIT progressiste. Il faut également sortir de l’OTAN machine de guerre contre les peuples et revenir en une véritable défense nationale par une armée au service de la nation et non au service des États-Unis d’Amérique .
Jo Hernandez – pour la commission luttes du PRCF