Au-delà de la tragédie que vivent les victimes de la rupture du pont Morandi à Gênes, cet évènement scandaleux doit servir d’avertissement à l’encontre des politiques de démontage des services publics que commanditent l’UE et les gouvernements Maastrichtiens successifs.
Tout le monde sait bien en Italie que les fautes d’ingénierie, utilisation de mauvais matériaux et autres dysfonctionnements de l’aménagement territorial sont liés à la faiblesse de la puissance publique et à son effacement devant les mafias du privé.
Ceux qui, dans l’entourage de MACRON, nous disent qu’en France on peut dormir à l’abri parce que les ingénieurs des travaux publics de l’État surveillent de près tous les ponts :
1- avouent par là que leur politique de privatisation et de sous-traitance généralisée est une aberration. Heureusement qu’il y a des fonctionnaires dotés d’un statut pour que l’intérêt général prévale sur le profit privé !
2 – cachent que depuis les années Sarkozy, pour satisfaire aux maudits critères de Maastricht, on a supprimé dans l’équipement jusqu’à 6 postes sur 7 de fonctionnaires partant à la retraite.
Si nous ne voulons pas que les ponts et routes de France finissent comme le pont de Gênes, il faut que nous luttions tous ensemble pour que notre pays sorte au plus tôt de cette UE de mort qui détruit ce que le génie des peuples d’Europe a bâti de meilleur.
Voir le rapport sur l’état catastrophique des routes et des ponts en France suite au sous-investissement chronique :
800 ponts français présentent à terme un risque d’effondrement !