Dans une déclaration publiée le 16 août, le Bureau Politique du Parti Communiste du Venezuela condamne les provocations et les dénonciations calomnieuse dont est victime l’un de ses députés, Yhon LUNA, qui serait lié à « des activités terroristes, fascistes, de corruption ou anti-nationales ».
FACE À LA PROVOCATION CONTRE LE PCV, NOUS NOUS ADRESSONS À TOUT LE PEUPLE VÉNÉZUÉLIEN
Le Bureau Politique du Comité Central du Parti communiste du Venezuela (PCV) réaffirme que sa ligne politique vise à défendre avec constance et ténacité les intérêts des travailleurs des villes et des campagnes, qui fusionnent avec ceux de la nation vénézuélienne, dans une tentative de concrétiser la mission historique de la classe ouvrière : la prise de pouvoir pour la construction d’une véritable société socialiste.
Notre organisation politique a été fondée dans le secret absolu pendant la dictature pro-impérialiste du général Juan Vicente Gómez. Pendant 87 ans, dans le feu de la lutte de classe, nous avons entrepris d’avancer dans la construction et dans l’approfondissement de l’unité révolutionnaire, communale et populaire, des travailleurs et des paysans, comme objectif principal de notre action politique, nécessaire pour faire avancer avec succès le processus accéléré et cohérent d’accumulation des forces en faveur de positions toujours révolutionnaires, pour conquérir la libération nationale et la révolution prolétarienne, ce qui permettra à la classe ouvrière et au peuple de devenir l’avant-garde consciente et dirigeante des changements révolutionnaires dans la société vénézuélienne.
La ligne politique du PCV est publique, construite organiquement lors du XVe Congrès, lors de la récente XIVe Conférence Nationale (qui a soutenu la candidature du Président Nicolás MADURO) et lors des sessions plénières du Comité Central du PCV.
C’est dans ce contexte que l’ACCORD UNITAIRE MARCO a été signé entre le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) et le Parti communiste du Venezuela (PCV), signé avec l’engagement commun de le mettre en œuvre dans tous les domaines, d’avancer ensemble dans la défense de la patrie et dans les conquêtes des travailleurs, contre l’agressivité croissante et criminelle de l’impérialisme américain, de ses alliés européens et de l’opposition interne de droite contre le processus bolivarien et contre notre peuple.
Le PCV n’a jamais été lié à des actes terroristes, pas plus qu’il n’a eu une politique orientée vers un coup d’État ; nous avons toujours été clairs, francs, directs et sincères avec le peuple vénézuélien.
Les références historiques du rôle des communistes dans le développement des processus politiques et sociaux révolutionnaires à l’époque contemporaine ont souvent été déformées, voire criminalisant les luttes légitimes du peuple et sa libération définitive de la domination impérialiste.
La bourgeoisie et le fascisme se sont déchaînés contre les mouvements sociaux et contre les partis politiques à orientation révolutionnaire et progressiste, en particulier marxiste-léniniste comme le Parti communiste, une guerre implacable qui cherche à rendre invisible et à faire disparaître tous ceux qui, comme nous, défendent les droits et les intérêts de la classe ouvrière et des autres classes sociales exploitées.
Nous alertons tout le peuple vénézuélien sur la conduite criminelle de l’impérialisme, qui consiste en une provocation visant à diviser les forces révolutionnaires et leurs groupes dirigeants, comme cela s’est produit lors de l’invasion de la Grenade et d’autres pays du monde.
Nous rejetons fermement et catégoriquement toute tentative de lier le Parti communiste du Venezuela ou l’un de ses dirigeants et militants à des activités terroristes, fascistes, de corruption ou antinationales, comme c’est le cas avec la campagne menée publiquement contre notre camarade Yhon LUNA, membre du Comité central du PCV et du Comité régional de l’État de Tachira, membre du Conseil législatif, président de la Commission permanente de la politique, de la justice, de la sécurité des citoyens, des droits de l’homme et des frontières.
Le camarade Yhon LUNA, en sa qualité de dirigeant communiste et de député régional, conformément à la ligne politique de notre Parti, a traité diverses plaintes contre la corruption, contre les mafias et contre la violation des droits fondamentaux de respect de la vie, prétendument exécutées par les institutions de l’administration de la justice et par les fonctionnaires des agences de sécurité de l’État.
Le PCV exige que le Procureur général de la République, la Cour suprême de justice ainsi que le Bureau du Médiateur désignent une commission spéciale pour mener une enquête impartiale, qui ne soit pas entachée par les intérêts particuliers de certains responsables de la sécurité de l’État, pour mettre en évidence la provocation, la manipulation de l’information et la tentative d’implication d’un dirigeant national du Parti communiste du Venezuela dans une conspiration, comme un moyen de détourner les dénonciations que notre camarade avait formulé.
Le PCV poursuivra sa conduite historique en dénonçant l’agression impérialiste et, en même temps, tout acte contraire aux intérêts des travailleurs des villes et des campagnes, ainsi que la corruption où qu’elle soit, qu’il s’agisse dans les secteurs du grand capital ou dans l’action de groupes mafieux ancrés dans les institutions, organisations et organes des forces de sécurité.