Macron lors de sa campagne électorale avait annoncé qu’il se donnait deux ans pour changer la France. Peut-être que ceux qui ont voté pour lui, pensaient qu’ils allaient réduire le chômage, réduire la dette de notre pays en s’attaquant aux 40 plus grandes fortunes du pays dont, voici les 10 premières : Bernard Arnault à 60 millions d’euros – François Pinault 23 millions d’euros – Famille Dassault 19 millions d’euros – Emmanuel Besnier 12 millions d’euros – Alain Wertheimer 11 millions d’euros – Gérard Wertheimer 11 millions d’euros –Xavier Niel 7 millions d’euros – Vincent Bolloré 6 millions d’euros – Carrie Perrodo 6 millions d’euros – Patrick Drahi 6 millions d’euros – Jacques Saadé (décédé en 2018) 6 millions d’euros.
Pour Macron, l’ex associé-gérant de la banque familiale Rothschild, le serviteur du MEDEF, des patrons du CAC 40 et de l’Union européenne, pas question de toucher aux plus riches qui, il est vrai, ne sont que 40. Il préfère piocher dans les poches des retraités qui eux, sont des millions. Non seulement il ne s’en prend pas aux plus riches, mais il les aide à être encore plus riches avec ses mesures en leur faveur : Suppression de l’ISF, maintien du CICE sans contrepartie, baisse des cotisations patronales en 2019, baisse de l’impôt sur les sociétés : tout cela répond aux demandes du MEDEF aux dépens des salariés, des chômeurs, des précaires, des retraités.
Le cynisme de macron est sans limite, puisqu’il vient d’annoncer par l’intermédiaire de son valet Edouard Philippe, que les pensions de retraites ne seront plus indexées sur le coût de la vie et il prévoit pour 2019 une augmentation des pensions de retraite de 0,3 %, alors que de son côté, le PDG de PSA vient quant à lui, d’obtenir une prime de 1 millions d’euros et d’augmenter son salaire de 32 %, ce qui lui fait un salaire mensuel de 558 000 euros, soit 578 fois le seuil de pauvreté qui s’élève à 964 euros mensuels !!!
Voilà ou nous mène le vote d’une minorité de français en particulier des retraités qui ont cru que Macron était de gauche et que sa jeunesse et son talent d’ancien banquier allait bouleverser l’économie du pays. Et bien NON ! Macron a été porté à la tête du pays par les patrons du CAC 40, les banquiers, les médias véritable chien de garde du capitalisme qui à longueur d’antenne distille l’idéologie ultra-libérale en travaillant pour les 40 grandes fortunes du pays bien souvent propriétaires des chaines de radios, de télé, et chapotent Amnesty International et par François Hollande qui de bourde en bourde, après avoir nommé Cahuzac aux finances, a nommé Macron à l’économie ! Et si avec 18 % de vote en sa faveur au premier tour de l’élection présidentielle et 56 % d’abstention au second tour Macron est un président minoritaire, qu’attend la France Insoumise pour imposer un Référendum révocateur. Sans doute, là aussi, faudrait ‘il s’interroger, comme le faisait Jacques Duclos en 1969 sur le possible recours au Boycott… des Elections Européennes.
Macron a été porté au pouvoir pour casser notre modèle social mis en place par le CNR et les grandes luttes ouvrières 36,45,68.
Eh bien, il faut en finir avec ce personnage qui se prend pour Jupiter, qui traite les français de gaulois réfractaires au changement, alors que les celtes font partie du paysage géopolitique ! Il nous faut mener le combat pour que Macron et sa clique dégagent. Dans d’autres pays le peuple uni dans l’action et par l’occupation de la rue à fait éclater des pouvoirs en place : par exemple en Russie le peuple descend dans la rue contre les réformes et pour le maintien de la retraite à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes. Et en Pologne, au risque de voir le parti communiste entrainer le peuple contre les réformes, le gouvernement polonais cherche à l’interdire ! Un président minoritaire comme Macron doit dégager et le peuple doit retourner aux urnes pour élire un exécutif qui mènera une politique pour les travailleurs avec un Pôle de Renaissance Communiste de France qui leur rappelle que ce sont eux les créateurs de richesses et qui les invite à mener le combat pour la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du Capitalisme.
Assez de ces piscines luxueuses, de ces vaisselles Elyséennes, de ces Bicyclettes de luxe pendant que les plus pauvres font la queue pour la soupe populaire ! Ouvriers, paysans, jeunesse opprimée, peuple de France, debout !
Jo Hernandez et Antoine Luci pour la commission luttes du PRCF
Les grèves en cours :
Bus à Châlons-en-Champagne les 1er et 2 septembre 2018
Les grèves à venir :
Dans les lycées de Bourgogne-Franche-Comté dès le 3 septembre 2018
Dans les lycées agricoles de nombreuses régions du 3 au 14 septembre 2018
Nationale à la SNCF le mardi 18 septembre 2018 ?
Générale et nationale le mardi 9 octobre 2018
Revue de presse des luttes :
Les luttes gagnantes :
Source : CGT – 31/08/2018
A – Action en justice -Annulation de la fermeture du bureau de Moulins – Une nouvelle victoire pour la CGT Douanes
Et cette nouvelle victoire n’aura même pas nécessité une décision du tribunal administratif ou du conseil d’état. Probablement que la direction aura tiré les leçons des décisions qui font dorénavant jurisprudence et qui lui sont défavorables.
L’ arrêté portant sur la fermeture du bureau de Moulins datait du 15 février 2018 et celui portant abrogation de cette même fermeture date du 19 juin 2018. Sa durée de vie aura donc été de 123 jours. Un peu plus de quatre mois …
Si faire et défaire c’est toujours travailler, alors on peut estimer que le Directeur travaille d’arrache-pied ! Même s’il s’est quelque peu pris les pieds dans le tapis …. Néanmoins La CGT avec les agents restent vigilants et attendent les résultats d’autres procédures engagées auprès du tribunal administratif.
Il n’est pas inutile de rappeler que la CGT s’est lancée seule dans des dizaines de procédures de recours auprès de la juridiction administrative. Et quand elle n’a pas gagné, elle a contraint l’administration à respecter le droit et ses propres procédures !
B – Victoire des travailleurs de l’habillement, du syndicat et de la Fédération Nationale des Travailleurs de l’Habillement (NGWF) – Bangladesh
Source:CGT – 31/08/2018
Depuis de nombreuses années, les travailleurs de l’usine Top Jean étaient victimes de violation des droits du travail du Bangladesh.
Le 20 août 2018 la direction de l’usine n’a pas payé 30 travailleurs, y compris les dirigeants syndicaux. Les travailleurs ont demandé à connaitre les raisons de cette absence de salaires.
À cette demande, ils ont été agressés par des nervis envoyés par l’employeur. Dix jours après cette attaque, certains des travailleurs sont encore hospitalisés. Lors de l’agression des menaces de mort à l’encontre des travailleurs ont été professées. Les 30 travailleurs concernés étaient refusés à l’entrée du site.
Le 30 août une grève a été déclenchée sur le site, 80 % des travailleurs de l’usine y ont participé et la zone d’Utrana, partie de la ville de Dhaka, a été paralysée. Après des négociations entre la fédération, le gouvernement et l’entreprise, les revendications ont été prises en compte. Ainsi Les 30 travailleurs seront payés et réintégrés à leurs postes de travail, les heures de grève seront rémunérées, les soins médicaux des travailleurs agressés seront pris en charge, il n’y aura plus d’obstacles aux activités syndicales, les 30 travailleurs ne seront pas victimes d’harcèlement et poursuivront leur travail.
C – Territoriaux de Bayonne : les agents restent à 1557h
Source : CGT – 4/09/2018
En janvier 2018, le jour des vœux du maire aux agents, la direction convoque les organisations syndicales afin de leur annoncer que le temps de travail allait passer de 1557h à 1607h sans compensation financière.
Un planning de discussions et de négociations allant d’avril à novembre a été établi pour une mise en œuvre prévue en janvier 2019.
C’était sans compter l’intersyndicale CGT, FO qui a mobilisé : tracts, réunions d’information dans tous les services avec des fortes participations (50% des agents de toutes catégories étaient présents lors de ces réunions) et grèves des agents municipaux.
Une forte participation des agents (entre 400 et 500 personnes à chaque fois devant la mairie) avec, au final, le dépôt d’un préavis de grève illimitée jusqu’aux fêtes de Bayonne.
Des agents majoritairement en grève durant les fêtes qui cette année étaient payantes, le Maire et ses adjoints ne s’attendaient pas à cela.
La détermination des agents a payé, la direction a cédé en laissant les agents à 1557h.
Les grèves et manifestations :
1 – Manifestations Parisienne avec la participation du PRCF
MARDI 4 SEPTEMBRE A 9H, 4 boulevard du Palais devant le Palais de la Justice (métro Cité ou Châtelet), procès des assassins de Clément Méric
MERCREDI 5 SEPTEMBRE, 5 quai de l’Horloge devant le Palais de Justice de Paris (métro Cité), rassemblement en soutien à une inspectrice du travail poursuivie pour avoir dénoncé les pratiques d’exploitation de TEFAL.
JEUDI 6 SEPTEMBRE A 9H30, Palais des congrès de Paris-Est Montreuil, 128 rue de Paris, à Montreuil (métro Robespierre), rassemblement pour dénoncer la « réforme » des retraites.
A 13H, manifestation au centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis (métro Glacière)
République à 19h en soutien aux condamnés à mort en Arabie Saoudite ;
20h, au Moulin à Café, 9 place de la Garenne / 8 rue Sainte Léonie (Métro Pernety), réunion publique du DiEM25 au sujet de l’Europe sur le thème « Déconstruire l’Europe »
VENDREDI 7 SEPTEMBRE, à la Bourse du Travail 3 rue du Château d’eau (métro République), réunion sur l’Education nationale à l’initiative de Sud.
SAMEDI 8 SEPTEMBRE à 14h devant l’Hôtel de ville de Paris, marche pour le clima
2 – Air France : l’intersyndicale annonce « un fort durcissement du conflit »
Source : Le Monde – 30/08/2018
Les syndicats de la compagnie aérienne réclament un rattrapage général de 5,1 % des salaires, correspondant à l’inflation 2012-2017.
Vers un retour à la grève chez Air France ? L’intersyndicale de la compagnie aérienne a regretté « l’attitude totalement irresponsable des dirigeants » et a menacé d’un « fort durcissement du conflit », dans un communiqué commun diffusé jeudi 30 août. Les syndicats regrettent que près de quatre mois sans grève n’aient permis aucune reprise des discussions sur leur demande de hausse des salaires. Ils réclament un rattrapage général de 5,1 % des salaires, correspondant à l’inflation 2012-2017.
C’est cette revendication qui avait provoqué quinze jours de grève en début d’année. Le conflit avait en- traîné en mai le départ du PDG, Jean-Marc Janaillac, après le refus d’une proposition d’accord salarial par une majorité de salariés.
Arrivée en septembre de Benjamin Smith
Cette attitude « amène les organisations syndicales à conclure que seul un fort durcissement du conflit () est susceptible de forcer ces dirigeants à y mettre définitivement un terme », écrivent les neuf signataires (CGT, FO, SUD, SNPNC, UNSA-PNC, CFTC, SNGAF, SNPL et Alter), dans le texte. Les organisations syndicales rendront publiques « sous peu » les actions envisagées. Air France a connu quinze jours de grève entre le 22 février et le 8 mai.
Et l’annonce de l’arrivée du nouveau directeur général, le Canadien Benjamin Smith, « n’a absolument pas ré- glé la question du rattrapage de nos salaires bloqués de 2012 à 2017 », regrettent les syndicats.
Fin juillet, l’intersyndicale avait an- noncé qu’avec ou sans PDG pour suc- céder à Jean-Marc Janaillac, qui avait démissionné en mai, le conflit pour les salaires reprendrait en septembre. M. Smith doit prendre ses fonctions au plus tard le 30 septembre.
3 – Lycée agricole de Laval : Le syndicat Snetap-FSU a déposé un préavis de grève pour la rentrée dans les lycées agricoles.
Source : Le courrier de la Mayenne – 30/08/2018
La rentrée se fera-t-elle comme prévu au lycée agricole de Laval ? Rien n’est moins sûr. Dimanche 26 août, le syndicat enseignant Snetap-FSU et la CGT Agri ont déposé un préavis de grève dans 17 régions de France. Dont la région des Pays de la Loire. Du 3 au 14 septembre
Ce préavis concerne « les deux premières semaines de la rentrée scolaire 2018-2019, soit du lundi 3 septembre au vendredi 14 septembre », annoncent les deux syndicats. « Ce choix responsable mais déterminé vise à laisser à la négociation toutes ses chances d’aboutir », poursuivent-ils.
L’on ignore pour l’instant quels établissements seront concernés par la grève. Le lycée agricole de Laval sera-t-il touché ? C’est fort probable : la Snetap-FSU y a ses sympathisants et l’un des signataires du préavis de grève n’est autre que le Lavallois Yoann Vigner.
Les syndicats exposent de nombreuses inquiétudes « quant au devenir du budget consacré à l’enseignement agricole public ; des filières générales et technologiques de nos lycées, dont le recrutement en l’état de la réforme du bac risque d’être significativement affaibli ; du financement et donc de l’offre de nos CFA publics ; de nos lycées professionnels et antennes rurales ».
« Une situation particulièrement anxiogène »
La CGT Agri et la Snetap-FSU évoque une « situation particulièrement anxiogène pour nos établissements, leurs personnels comme leurs usagers (…) Nous exigeons des garanties et des perspectives d’avenir à la mesure des enjeux de société auxquels l’enseignement agricole public doit demeurer en mesure de répondre ». Sans réponse du ministre de l’Agriculture à leurs inquiétudes, les enseignants se mettront en grève.
En fin d’année, le lycée agricole de Laval avait été touché par plusieurs mouvements de grève. La mobilisation avait porté ses fruits : l’établissement avait réussi à conserver ses places en seconde professionnelle “Production”.
4 – Rentrée scolaire dans les Landes : le syndicat FSU tire déjà la sonnette d’alarme
Source : Sud Ouest -30/8/2018
Effectifs, réformes annoncées, injonctions du ministère : les représentants du syndicat majoritaire ont identifié les pièges de cette rentrée scolaire.
Professeurs non-remplacés, dispositifs Ulis (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) surchargés, menaces de grève sur plusieurs établissements… Non, la rentrée scolaire n’est pas un long fleuve tranquille, et les représentants départementaux du syndicat FSU ont identifié plusieurs points de blocage.
À l’Erea de Saint-Pierre-du-Mont, tout d’abord, où une première grève est annoncée pour lundi. À Saint-Paul-les-Dax, au collège Jean-Moulin, ou encore au collège de Gabarret… Souvent, ce sont les effectifs ou les réorganisations annoncées qui sont en cause, avec également un gros point noir concernant les remplaçants : « Ils sont déjà tous en poste dans le département, nous n’avons cette année aucune marge de manœuvre« , confirme Éric Boulagnon, secrétaire départemental.
« Nous voulons tordre les idées reçues : des réformes sont faîtes en catimini, sans moyens, et c’est au local de gérer les choses, à effectif constant. Les classes de CP dédoublées sont en apparence une bonne chose, mais c’est au détriment d’un autre niveau. L’interdiction du téléphone portable au collège ? Comment devons-nous l’appliquer ? La réforme du rôle des professeurs principaux ? Derrière les annonces, il n’y a qu’une logique comptable, sans aucune visée pédagogique. »
5- Vers la fin de la grève des bus à Grasse
Il semblerait que le bras de fer soit sur le point de connaître une conclusion…
Les conducteurs de la société Transdev, prestataire de la régie des transports Sillages de la communauté d’agglomération du Pays de Grasse avaient déposé un préavis de grève couvrant la période de mai à juillet suite à l’échec des négociations sur leur revalorisation salariale annuelle. Un mouvement qui a fortement perturbé l’organisation du réseau et les conditions de déplacement des usagers du transport public, notamment des enfants en période de rentrée et de sortie du temps scolaire.
« J’ai dénoncé à maintes reprises cette grève sans avoir la légitimité d’intervenir dans le dialogue social de l’entreprise« , a exprimé le président de la communauté d’agglomération du Pays de Grasse, Jérôme Viaud.
Entretemps, un nouveau préavis de grève a été déposé par les représentants syndicales de la société Transdev pour le 10 septembre et jusqu’au 31 décembre. Aux revendications salariales sont également venues se greffer des demandes des conducteurs liées à la réorganisation du réseau et à leurs acquis sociaux.
Préavis retiré
« J’ai reçu ce jour, accompagné de la direction de la CAPG et de la régie Sillages, les représentants des organisations syndicales ainsi que la direction de Transdev afin de trouver des solutions qui garantissent la reprise du travail et qui posent les bases d’un dialogue renouvelé notamment sur la qualité du service de transport public sur notre territoire. À l’issue de longues discussions, nous avons pu tomber d’accord, chacune des parties s’engageant sur ses prérogatives et ses responsabilités. En conséquence, les représentants syndicaux de la société Transdev se sont engagés à retirer le préavis de grève prévu pour cette rentrée scolaire. Je les remercie, ainsi que la direction de Transdev, pour la qualité de notre dialogue et je suis heureux de ce dénouement pour les enfants, les familles, les salariés et tous les usagers du réseau de transport Sillages« , a-t-il conclu.
6 – CGT et FO appellent à la mobilisation le 9 octobre contre la politique sociale du gouvernement
Source : Saint-Nazaire info.fr
« Suite aux déclarations du Premier ministre le dimanche 26 aout 2018, notamment sur les pensions de retraite, l’Union confédérale des retraités et 8 autres organisations et associations appellent à une grande journée nationale d’actions et de manifestations à travers toute la France le 9 octobre. »
Le 9 octobre prochain aura lieu une journée de mobilisation pour protester contre la politique sociale « idéologique » du gouvernement. La grève sera « interprofessionnelle, étudiante et lycéenne » ;
Les syndicats dénoncent « l »explosion des inégalités et la casse des droits collectifs »
Le tenue de cette journée d’action conte « l’exploitation des inégalités et la casse des droits collectifs » a été décidée par les organisations de salariés GT et FO, les étudiants de l’Unef et les lycéens de l’UNL à l’issue d’une réunion au siège de FO.
L’union syndicale Solidaire en a approuvé le principe mais doit valider la date du 9 octobre « lors de son instance nationale la semaine prochaine », selon un communiqué commun
7 – Les cheminots bloqueront les rails le 18 septembre
Jeudi, la CGT cheminots, premier syndicat représentatif, a annoncé une nouvelle grève nationale, le 18 septembre, date de la réunion de la commission mixte paritaire chargée de négocier la nouvelle convention collective du rail. La CGT souhaite empêcher le « moins-disant social ».
Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la centrale de Montreuil, cette mobilisation « s’inscrit dans la continuité du mois de juin », car « les problèmes ne sont pas réglés ». De son côté, SUD rail pourrait partici- per à cette nouvelle journée d’action. Quant à l’Unsa ferroviaire et la CFDT,
ils ont refusé, sans surprise, d’appeler les salariés à mener une grève. « Il n’y a pas d’unité entre nous sur le plan de la mobilisation, mais il n’y a pas de rupture non plus », a précisé Roger Dillenseger, le secrétaire général Unsa ferroviaire.
8 – Saint-Nazaire : FO vent debout contre la vente à Fincantieri
Source : Mer et Marine – 03/09/2018
Soutenue par sa centrale, la section Force Ouvrière des Chantiers de l’Atlantique (ex-STX France) est plus que jamais opposée à la prise de contrôle de la société par le groupe italien Fincantieri.
Dans un nouveau communiqué, doublé d’un tract distribué aux salariés, FO réagit vivement à l’annonce d’un renforcement de la coopération entre Fincantieri et les chantiers chinois CSSC :
« Aujourd’hui nous apprenons que Fincantieri, après avoir signé avec le chantier naval chinois CSSC un accord pour y construire 2 paquebots de croisière (et 4 en option) pour l’armateur Carnival, signe un nouvel accord pour l’offshore, les ferries, les yachts et autres navires spéciaux. Fincantieri semble ne plus avoir de limite quant aux transferts de technologie avec le chantier chinois et cela même en mettant en péril les activités des chantiers européens.
Quelle est la prochaine étape ? Que Fincantieri n’ayant plus de limites dans le transfert de technologie, donnent également aux chinois la possibilité de se lancer dans la construction militaire…
Pour FO trop c’est trop. Notre activité est fragile et en survie depuis des années et nous ne pourrons accepter que Fincantieri transfère notre savoir-faire.
Pour rappel l’Etat italien détient toujours 72% de Fincantieri. Les décisions de la direction de Fincantieri sont donc celles du gouvernement italien. En cas de sous activité nous ne serions évidemment pas dans le cadre de la défense des emplois français. De plus Fincantieri utilise massivement la sous-traitance des pays de l’est payée bien moins que les salariés locaux.
Les Chantiers de l’Atlantique est une entreprise stratégique pour notre pays qui possède plus de 5000 kilomètres de côtes et qui est le 2ème pays mondial en surfaces maritimes. Le sauvegarder relève de la responsabilité de l’état.
Alors pour sauver nos emplois directs et indirects, notre sous-traitance, pour préserver notre carnet de commandes, pour assurer stabilité et pérennité, pour maintenir notre savoir-faire et nos compétences, FO continue de revendiquer le maintien de la nationalisation même temporaire ou transitoire afin de trouver une solution pérenne ».
9 – Conflit de la Macif, l’inspection du travail avertit la direction
Depuis plusieurs mois les salariés de la Macif sont mobilisés à l’échelle nationale contre la remise en cause de leur statut social.
Lorsque la Macif Ile de France décide de fermer l’agence de Bourg La Reine (même de manière temporaire), elle doit recueillir l’avis du CHSCT.
Malgré les demandes de la majorité des élus CGT et FO au CHSCT, la direction refuse la consultation de l’instance.
L’inspection du travail rappelle donc à l’entreprise que son refus, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, entrave le bon fonctionnement de l’instance.
Dans un 2ème courrier, l’inspection rappelle à la direction qu’elle ne peut imposer à un salarié protégé aucun changement de ses conditions de travail ni modification de son contrat de travail.
Qu’en l’espèce la situation de l’élu CGT, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, relève de la discrimination syndicale et demande à la direction de faire cesser ce trouble.
Ces 2 avertissements constituent une première victoire pour les actions menées par la CGT pour La Défense des droits de tous les salariés.
La lutte continue !
10 – Bordeaux : rassemblement de la CGT cheminots pour un collègue convoqué devant sa direction
Source : Sud Ouest – 04/09/2018
Au moins 250 personnes étaient présentes ce mardi matin devant la direction régionale de la SNCF, dans le quartier Belcier à Bordeaux, à l’appel de la CGT cheminots. Le syndicat appelait à soutenir un contrôleur d’Hendaye convoqué ce même jour devant sa direction en vue d’éventuelles sanctions. Il est accusé d’avoir tiré par le bras une dirigeante de la société d’un train lors d’une précédente journée d’action.
Une « vengeance de la direction » avec « des procédures montées en épingle » après les mouvements sociaux qui ont touché ces derniers mois l’entreprise de transport public.
Le comité de soutien comptait des agents SNCF du Pays basque, de la Vienne, de Bordeaux, mais aussi des salariés de Ford Blanquefort venus en soutien.
Aucune décision n’a été prise par la direction à l’encontre du salarié à l’issue de la convocation.
11 – Hôpital. Sud Santé dénonce un manque de moyens humains
Source : Le Télégramme 04/09/2018
La rentrée s’annonce tendue à l’hôpital. En raison d’un manque de moyens humains, des lits ont été fermés, ce week-end, en médecine et en pneumologie. Sud Santé évoque un possible préavis de grève.
Y a-t-il des difficultés à recruter ou une volonté de ne pas recruter au centre hospitalier des pays de Morlaix ? Le syndicat Sud Santé se pose sérieusement la question. Surtout depuis le week-end dernier, au cours duquel les services de pneumologie et de médecine 1 ont dû, respectivement, fermer sept et trois lits, en raison d’arrêts de travail non remplacés, tandis que la maternité tournait avec trois aides-soignantes contractuelles et pas une seule titulaire. « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, s’agace Francis Landouar, représentant syndical. Ça fait des mois que l’on alerte la direction sur l’absentéisme à l’hôpital : 7 à 8 % en moyenne ; 13 % à Bélizal. On avait prévenu que l’été serait compliqué. Malheureusement, au CHPM, on n’a même plus une gestion du personnel à la petite semaine mais au jour le jour ».
« Du jamais vu »
Le syndicat ne remet pas en cause les fermetures programmées de lits, notamment liées aux congés des médecins, mais le manque d’anticipation du service des ressources humaines au niveau du paramédical. « Fermer des lits en raison d’arrêts de travail d’infirmières ou d’aides-soignantes, c’est du jamais vu. Et ça se passe dans des services qui affichent des taux d’occupation de 98 % », poursuivent Francis Landouar et Florence Porhel. Qui se demandent ce qui va advenir dans les services qui tournent moins bien.
Selon le syndicat, cette tension au niveau des lits « met tout le monde en difficulté ». Les patients, qui ne sont pas immédiatement pris en charge par les services spécialisés qui devraient les accueillir.
Mais aussi les personnels hospitaliers, dont le travail est décuplé, en raison des heures supplémentaires demandées pour pallier les absences. Ce qui laisse augurer une cascade de nouveaux arrêts de travail dans les semaines à venir, prévient le syndicat.
« Plus de marge de manœuvre »
En filigrane, Sud Santé dénonce un management basé sur le chiffre et non sur l’humain, en raison des difficultés financières du CHPM, qui présente un bilan 2017 déficitaire de 518 000 €. « On n’a plus de marge de manœuvre », assurent les représentants syndicaux. Qui comptent actuellement 400 contractuels dans l’établissement. « Il y a 79 postes d’infirmière vacants ; 40 au niveau des aides-soignantes. Comment expliquer que sur les 200 candidatures d’infirmières en 2017, la direction n’ait recruté que 60 personnes ? Comment se fait-il qu’il n’y ait eu que cinq recrutements parmi les 50 collègues qui sont sortis de l’Ifsi (institut de formation en soins infirmiers, NDLR) cette année ? »
Estimant que les moyens sont loin d’être à la hauteur des besoins, qu’il faudrait créer un « pool de remplaçants » et qu’en attendant, les personnels sont « maltraités », Sud Santé réclame un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire. « Le dialogue social est très compliqué car la direction a les pleins pouvoirs. C’est le seul levier qui nous reste », insiste Francis Landouar. Qui va très vite consulter le personnel et évoque déjà un préavis de grève dans les semaines qui viennent.
* Mme Bénard, directrice du CHPM, n’a pas répondu à nos sollicitations.