Gaffe ou propagande délibérée ? C’est la question qui nous vient à l’esprit lorsque nous regardons la nouvelle vidéo d’Amnesty International à propos des « droits de l’homme ». Sous le titre « Le Frisson de la Victoire », la section française d’Amnesty International nous délivre un clip censé soutenir les droits de l’homme sur la totalité du globe.
La vidéo en question s’ouvre sur une femme asiatique relâchée de prison, puis sur plusieurs scènes de joie, de tristesse et d’espoir se succédant. À la 53ème seconde de la vidéo, le clip fait figurer une infâme scène mettant en scène des néo-nazis ukrainiens démolissant la statue de Vladimir Ilitch Lénine, à Kharkiv [la deuxième plus grande ville d’Ukraine, ndlt].
L’incident s’était déroulé en septembre 2014, l’année même où s’est produit le coup d’État fasciste, soutenu par les USA et l’Union Européenne, contre le gouvernement légitime d’Ukraine.
Vous pouvez regarder cette scène (0 :53) sur la vidéo suivante : https://vimeo.com/291981126
Pour des raisons inconnues, Amnesty International (et plus spécifiquement Amnesty France) semble avoir republié la vidéo sans la séquence du démantèlement de la statue de Lénine.
Vous pouvez voir cette vidéo à partir du lien ci-dessous :
Dans cette nouvelle version, la scène outrageuse venant d’Ukraine est absente ! Toutefois, la honte pour cette ONG (Organisation Non Gouvernementale) qu’est Amnesty Internationale reste intacte : c’est un scandale absolu que d’inclure des agissements hideux de la part de néo-nazis dans une vidéo se réclamant de la défense des droits humains. Cette scène nous provenant de Kharkiv, en Ukraine, n’est qu’une démonstration anti-communiste et anti-démocratique, un acte de vandalisme, initié par des vermines fascistes.
Ceux qui sont responsables de la création d’un tel clip doivent savoir que les événements de 2014 en Ukraine n’ont pas constitué une « révolution démocratique » mais étaient, au contraire, un véritable coup d’État fasciste. La destruction de monuments datant de la période socialiste en Ukraine et dans d’autres pays de l’Est (comme la Pologne) est systématiquement encouragée par l’extrême droite, les forces politiques fascistes qui tentent, de cette manière, d’absoudre le nazisme de ses crimes historiques.
En Ukraine, en Pologne, en Estonie et ailleurs, les descendants politiques des collaborateurs nazis de la 2nde Guerre Mondiale sont en train de diffuser leur poison fasciste dans la société, sous la tolérance et même le consentement de l’Union Européenne.
Amnesty International est-il complice de cette honteuse et dangereuse (pour les peuples et pour les droits de l’homme) campagne ?
Source : IN DEFENCE OF COMMUNISM
Trad : SV