Dans le cadre de la longue amitié et collaboration qui unit le Pôle de Renaissance Communiste en France et le Parti communiste de Cuba, une délégation officielle des JRCF sera reçue, fin janvier 2019, par le PCC et l’Union de la jeunesse communiste cubaine à la Havane, pour la «IVème conférence internationale pour l’équilibre du monde». Lors d’une récente rencontre, le PRCF et le PCC avaient fait part de leur volonté mutuelle de renforcer les liens entre leurs organisations de jeunesses révolutionnaires respectives. Un tel voyage nourrit deux objectifs fondamentaux que sont la défense de Cuba socialiste, à travers une campagne pour la levée de l’embargo yankee criminel, et l’apprentissage lors de la conférence internationale et auprès du Parti et du peuple révolutionnaires cubains, comme sources fondamentales d’inspiration pour les luttes actuelles comme à venir et les victoires à arracher. Ces deux objectifs fondamentaux ont été résumés par le PRCF dans une formule unique : « Tous ensemble, se dé-fendre avec Cuba socialiste ».
« Tous ensemble, se défendre avec Cuba socialiste ».
Notre regretté camarade Georges Hage, qui fut président d’honneur du PRCF, aimait à rappeler que « tout progressiste a deux patries : la sienne, et Cuba socialiste ».
Défendre Cuba, c’est défendre Cuba socialiste, c’est défendre la révolution du peuple cubain, l’intensification et le perfectionnement de la construction du socialisme. Défendre Cuba c’est lutter, chaque jour, contre une propagande impérialiste mondiale se donnant tous les moyens d’étendre l’emprise de son mensonge universel, en faveur de la reconnaissance des millions de petits actes quotidiens, des innombrables et patients gestes de fourmis, comme des exploits les plus éclatants, se conjuguant tous dans un seul effort gigantesque : celui d’un peuple en lutte pour la défense de l’indépendance de son pays, contre l’étau imposé des politiques impérialistes, et en particulier des USA, responsables d’un étranglement économique des plus barbares. Comme le remarquait le camarade président Miguel Díaz-Canel dans son discours d’investiture, « aucun pays n’a résisté pendant autant d’années sans se soumettre au siège économique, commercial, militaire, politique et médiatique auquel Cuba a été confronté ».
« tout progressiste a deux patries : la sienne, et Cuba socialiste ».
C’est peu dire que nous vivons actuellement dans une conjoncture mondiale caractérisée par des menaces croissantes contre la paix et la sécurité, dans une ambiance irrespirable de guerres d’ingérence et d’interventions impérialistes, des menaces à la survie de l’espèce humaine et un ordre économique international injuste, instable et excluant, basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme, l’enrichissement de quelques uns au détriment de l’asservissement et de la misère (actuelle ou prochaine) de tous.
Nous sommes Cuba, ce qui signifie résistance, joie, créativité, solidarité et vie. »
Miguel Díaz-Canel – Président du conseil d’État de la République de Cuba
Défendre Cuba socialiste, c’est affirmer que la construction du socialisme et la libération des peuples opprimés est la seule alternative possible à un capitalisme entré dans sa phase sénile et de plus en plus dangereusement exterministe. C’est affirmer qu’il n’y a donc pas lieu de tergiverser entre le « modèle » du capitalisme monopoliste international et prédateur et celui de la coopération fraternelle des peuples dans la construction de la société sans classes. Combien de médias, du prétendu « monde libre », ont-ils informés que 48 000 coopérants médicaux cubains sont actuellement à la tâche dans 66 pays du Sud, soit un nombre plus élevé que tous les coopérants des « pays riches » réunis ? Combien ont relevé qu’en 2017, la Brigade Médicale Cubaine « Henry Reeve » a été récompensée par l’Organisation Mondiale de la Santé pour les soins prodigués à plus de 3, 5 millions de personnes dans 21 pays étrangers ? De la même manière, WWF rapporte, dès 2006, que Cuba est le seul pays à avoir atteint le stade du « développement durable » que l’ont nous fait tant miroiter, ici, en France. Faire connaitre les réalisations d’un des phares du socialisme mondial, ainsi que les discussions organisées durant la conférence internationale seront au cœur du travail de la délégation JRCF.
Échanger avec les cubains, pour construire la révolution et le socialisme en France
Enfin, défendre Cuba socialiste, c’est puiser au creuset l’inspiration nécessaire pour la construction de la société future et le renversement de l’actuelle. S’instruire auprès des jeunes révolutionnaires de Cuba et de leur Parti, renforcer les liens de fraternité et de coopération unissant la jeunesse communiste mondiale, en retirer les enseignement nécessaires à la reconstruction d’un Parti communiste d’avant-garde capable de mener la lutte dans notre pays, tel est un des plus importants axes de travail de cette délégation.
Soutenir la souscription pour un moment de solidarité internationaliste, pour permettre aux jeunes de poursuivre l’œuvre révolutionnaire
Défendre Cuba socialiste, soutenir la souscription, c’est également prendre parti pour la jeunesse communiste, c’est, comme le déclarait un général d’armée lors de la cérémonie de clôture du 7ème Congrès du Parti, remettre : « …les drapeaux de la Révolution et du Socialisme aux “jeunes pousses” […] convaincue qu’elles seraient capables de poursuivre et d’accroître l’oeuvre révolutionnaire pour laquelle bon nombre de leurs compatriotes ont donné leurs meilleures énergies et jusqu’à leur vie ».
- DE STAËRCK Gilliatt, Responsable national JRCF
- MANESSIS Antoine, Responsable commission internationale du PRCF
- MATEU-CASADO Annette, Trésorière nationale du PRCF
Avec l’appui total du secrétariat national, Georges GASTAUD Léon LANDINI