La sécurité sociale, conquète de la Résistance, une réalisation des ministres communistes
Au sortir de la guerre, les communistes appuyés sur le rapport des forces issu de la résistance et des luttes sociales, ont mis en place un vaste plan de sécurité sociale. En application du programme du Conseil National de la Résistance, le ministre communiste Ambroise Croizat crée la sécurité sociale et notamment sa branche assurance vieillesse assurant à tous les travailleurs des retraites. Alors que le Parti communiste est le premier parti de France, alors que le grand patronat, largement compromis dans la collaboration est discrédité, la classe capitaliste ne réussit pas à faire échec à cette formidable avancée sociale. Une avancée sociale qui fait échapper le régime de la protection sociale au secteur privé, capitaliste. Avec la sécurité sociale, c’est en fait une très large partie de l’économie qui n’est plus sous le contrôle direct de l’oligarchie capitaliste. La retraite par répartition permet de sortir de la misère une large partie de nos « vieux ».ainés.
Macron UE MEDEF, ils veulent détruire la Sécu, pour mettre la main sur un marché de 500 milliards d’euros !
71 ans après cette avancée sociale unique dans le monde, Macron, valet de l’Union européenne, dans le cadre de la concurrence libre et non faussée, veut détruire la Sécurité sociale.
Aujourd’hui, la fin du monopole de la Sécurité sociale et les mesures qui l’accompagnent résultent de l’ouverture à la concurrence du secteur des assurances, qui par voie de conséquence entraîne celle de l’assurance maladie. Le droit européen l’emportant sur le droit national, les mentions contraires de la législation française sont devenues en droit aujourd’hui caduques.
Sous le prétexte de faire respecter les critères de Maastricht, et ses contraintes de baisse d’une dette publique artificiellement créée au profit des groupes financiers, la Commission européenne n’a eu de cesse ces dernières décennies d’ordonner à la France de mener des « réformes » des retraites. En 2002, Chirac et Jospin signaient conjointement les accords de Barcelone prévoyant à terme la retraite à 67 ans. C’est que les caisses de retraite sont intégrées à la dette publique au sens des critères de Maastricht. Ce qui permet à la Commission européenne, en application du Pacte de Stabilité puis du traité budgétaire, de contraindre les États à réduire leur dépense de sécurité sociale. Cela fait ainsi partie des ordres donnés au gouvernement français ces dernières années. Mais la Commission européenne a aussi contraint l’ensemble des pays européens à tailler dans les retraites. Dans le double objectif de réduire la part patronale dans le financement des retraites et ainsi de faire baisser les salaires, mais également de promouvoir les systèmes par capitalisation permettant de faire revenir dans le domaine du marché capitaliste le juteux domaine de la protection sociale.