Tout au long du mois de septembre avec l’aide des organisations populaires indonésiennes, de nombreux délégués internationaux se sont réunis à Bali pour la Conférence Mondiale des peuples contre la Banque Mondiale et le FMI. Le FMI et la banque mondiale avait en effet décidé de tenir leur conférence 2018 sur l’ile indonésienne, profitant des installations de luxe de l’ile – des millions d’euros ont été depensés pour cela alors que l’argent manquait pour secours les victimes des séismes de Lombok et Palu – et du régime autoritaire de Jakarta réprimant toute contestation. Rappelons que si l’Indonésie a compté le plus grand parti communiste du monde en dehors de l’URSS et de la Chine, un génocide anticommuniste en 1965-66 suivi d’une dictature fasciste jusqu’au année 2000 a écrasé les peuples indonésiens sous la botte de fer du totalitarisme capitaliste.
Malgré une féroce répression, la conférence mondiale des peuples a réussi à mobiliser. 150 déléguès représentant 93 organisation venu de 18 pays ont participé au programmes et actions décentralisés de la Conférence Mondiale des Peuples.
www.initiative-communiste.fr est honoré de publié ci dessous l’intégralité de sa déclaration finale. Et ce alors qu’aucun des médias en France n’a traité de cette événement mondiale et qu’ils ont unanimement censuré la répression, et ce alors que le FMI est dirigé par l’ex ministre de Sarkozy et banquière, condamnée dans l’affaire Tapie, Christine Lagarde.
Une déclaration internationale à diffuser donc auprès de tous les peuples. Car pour le développement durable, équitable et rapide de tous, il y a urgence à mettre bas la dictature du capitalisme, ses impérialismes et le saccage de la planète par leurs multinationales avec l’aide du FMI et de la Banque Mondiale.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
La déclaration de la Conférence Mondiale des Peuples à Bali – octobre 2018
Traduction JBC – commission internationale du PRCF pour www.initiative-communiste.fr
Nous, les participants à la Conférence mondiale des peuples (CGP) contre le FMI et la Banque mondiale, représentant 93 organisations de 18 pays, issues de divers secteurs tels que les travailleurs, les paysans, les pêcheurs, les peuples autochtones, les migrants, les femmes et les jeunes, réunies Bali, Indonésie. La CMP est un lieu de discussion sur le développement dirigé par les peupes et orientés pour ceux-ci et une occasion de constater la résistance des peuples contre le Fonds monétaire international (FMI) et la mise sous tutelles des entreprise par la Banque Mondiale du développement et l’affirmation du droit des peuples à définir et tracer leur propre chemin vers un avenir démocratique, juste et équitable.
Nous condamnons fermement les mesures répressives prises par le gouvernement indonésien pour empécher la CMP. De même, nous tenons le FMI et la Banque mondiale pour responsables d’avoir saboté les efforts des mouvements populaires, des groupes non gouvernementaux et des défenseurs des droits du peuple de se réunir à Bali dans le cadre de la CMP. Nous affirmons que la CMP est une assemblée légitime et pacifique dont le rôle est de montrer à quel point la Banque mondiale et le FMI ont eu de graves répercussions sur d’innombrables communautés du monde entier, de remettre en question leurs politiques et de proposer nos alternatives. Rien dans la CMP ne menace la sécurité de l’Indonésie, en particulier celle de la population de Bali; mais certes, la CMP est une menace pour les mensonges colportés par le FMI et la Banque mondiale.
Pendant plus de sept décennies, la Banque mondiale et le FMI ont été des agents efficaces et impitoyables de l’impérialisme. Depuis leur création, ces institutions mondiales de capital financier monopoliste, peu démocratiques et irresponsables, ont permis le pillage massif des ressources économiques et naturelles du monde. Les pays les plus pauvres et les populations les plus pauvres – paysans / agriculteurs, pêcheurs, migrants, peuples autochtones, travailleurs, citadins pauvres, femmes, enfants et jeunes, ainsi que d’autres secteurs marginalisés et vulnérables – ont le plus souffert de leurs activités. .
Alors que le capitalisme monopoliste mondial est encore sous le choc de la crise financière d’il y a 10 ans et que, même si des richesses scandaleuses se concentrent de plus en plus entre les mains de quelques-uns, le FMI et la Banque mondiale se sont montrées de plus en plus agressifs pour soutenir un système fondé sur l’exploitation pour les profits des multinationales, violation sans motif des droits et de la souveraineté des peuples et destruction de la planète. Comme par le passé, ces institutions multilatérales colportent à nouveau leur marque trompeuse de développement durable, de croissance inclusive et d’égalité et de réduction de la pauvreté pour légitimer les mêmes politiques néolibérales discréditées qui ont déjà détruit d’innombrables moyens de subsistance et causé une misère indicible pour des milliards de personnes.
Leur promotion du prétendu financement maximal du développement (MFD) lors de réunions récentes entre le FMI et la Banque mondiale, y compris ici à Bali, n’est rien de plus qu’une nouvelle vague de privatisations néolibérales visant à créer de nouvelles entreprises à but lucratif pour le capital monopoliste. Une récession mondiale prolongée, ciblant en particulier les débouchés commerciaux de 12 000 milliards de dollars américains dans les pays pauvres. S’appuyant sur le déficit de financement – estimé à plus de 2,5 milliards de dollars par an – pour répondre aux supposées exigences des objectifs de développement durable (ODD), le MFD ouvrira la voie aux sociétés transnationales et aux banques et leurs agents locaux pour continuer à réduire les bénéfices des transports et autres infrastructures, de l’agriculture et de la production alimentaire, voire des services sociaux et de la protection sociale, entre autres. Cela alors même que la réalité est que les ressources publiques consacrées au développement ont été sérieusement et systématiquement sapées par les ajustements structurels et les réformes des politiques néolibérales préconisés par le FMI et la Banque mondiale, notamment par le biais de réformes fiscales anti-populaires, de mesures d’austérité et de privatisation.
Nous savons déjà trop bien comment la privatisation néolibérale ou ce que le FMI et la Banque mondiale ont présenté sous le nom de «partenariat public-privé» (PPP) a eu pour conséquence dans de nombreux pays pauvres au cours des 40 dernières années. Alors que le secteur privé, composé de sociétés transnationales et de grandes entreprises locales ainsi que de banques étrangères et nationales, réalise des profits énormes, le secteur public doit faire face à une charge toujours croissante de dettes et de garanties souveraines ainsi qu’à des redevances d’usage exorbitantes. «partenariat» aussi lucratif que possible pour les entreprises.
Le FMI et la Banque mondiale ne facilitent pas seulement les opportunités pour les sociétés transnationales par le biais de prêts, d’aides au développement, d’assistance technique, d’assurances risques politiques et de garanties de rehaussement de crédit, ainsi que par la définition de politiques propres à créer le climat des investissements le plus favorable; ils investissent également directement ou par l’intermédiaire de fonds de capital-investissement dans des industries extractives à grande échelle telles que les plantations et les mines, ainsi que dans de grands projets d’infrastructure dans les domaines des transports, de l’eau et de l’énergie. Beaucoup de ces entreprises entraînent la marginalisation et l’exclusion des pauvres; vaste accaparement de terres et de ressources; la militarisation et les violations flagrantes des droits de l’homme en toute impunité, en particulier des paysans / agriculteurs, des travailleurs, des peuples autochtones et d’autres pauvres; et dégradation de l’environnement.
À l’instar du capital monopolistique qu’ils servent, le FMI et la Banque mondiale tirent également des avantages considérables de la misère de la population, de l’érosion systématique de la souveraineté nationale et du pillage du patrimoine, en particulier des pays pauvres. Eux aussi bénéficient énormément de la reprise du développement par les intérêts des entreprises.
Nous devons continuer à dénoncer le rôle clé joué par la Banque mondiale et le FMI dans la mains mise des entreprises sur le développement aux dépens du peuple, de ses droits et de ses aspirations. Nous devons poursuivre notre détermination inébranlable à nous opposer à tous les projets destructifs, à tous les investissements et à toutes les décisions politiques de la Banque mondiale. Nous devons exploiter notre riche expérience diversifiée, nous appuyer sur nos victoires et tirer les leçons de nos échecs pour continuer à créer et à soutenir un mouvement populaire fort qui remettra en cause la légitimité de la Banque mondiale et du FMI ainsi que les forces puissantes qui les soutiennent dans tous les domaines de la lutte – de mobiliser principalement les communautés et de prendre des mesures politiques directes aux engagements parlementaires aux niveaux local, national et international.
Nous devons promouvoire nos alternatives au marque de développement corrompues et en déclin du FMI et de la Banque mondiale qui exclut une grande majorité des peuples du monde. Nous continuerons à rassembler les peuples et les dirigeants pour créer un front des pays endettés exigeant le non remboursement des prêts du FMI et de la Banque mondiale et pour créer une coopération financière multilatérale alternative reposant sur les droits et la souveraineté des peuples, la complémentarité, l’égalité, la justice et la solidarité, la responsabilité, et le pouvoir collectif des gens sur l’économie.
Nous poursuivrons nos tâches en dépit de la répression et des manœuvres de la Banque mondiale, du FMI et de leurs gouvernements clients, pour faire taire nos voix et étouffer notre mouvement. Malgré la répression de l’État et les stratagèmes du FMI et de la Banque mondiale, nous avons mené à bien la Conférence mondiale du peuple contre le FMI et la Banque mondiale!
Nous saisissons également cette occasion pour exprimer nos plus sincères condoléances et notre solidarité avec les habitants de Palu à Sulawesi et de Lombok, récemment frappés par de puissants tremblements de terre et un tsunami. Nous n’oublions pas que la plupart des milliers de personnes tuées et des victimes qui souffrent des conséquences de ces catastrophes sont les pauvres. Nous nous associons à l’appel pour qu’une assistance immédiate et suffisante soit fournie aux victimes, même si nous avertissons que les catastrophes sont souvent une activité rentable pour les entreprises, les organismes d’aide et les institutions multilatérales comme la FMI et la Banque mondiale.
Nous soutenons fermement les luttes menées par le peuple à Bali contre la centrale à charbon de Celukan Bawang et le projet de remise en état de la baie de Benoa, ainsi que les luttes des autres peuples qui se battent pour défendre leurs droits face à des projets de développement injustes.
Nous remercions et saluons nos collègues et camarades en Indonésie qui ont contribué à rendre la CMP possible grâce à leur détermination et à leur dur labeur en dépit du climat répressif à Bali créé par les machinations du gouvernement indonésien et de la Banque mondiale et du FMI.
Un monde sans le FMI et la Banque mondiale et sans l’ordre politique et économique mondial fondé sur l’exploitation et l’oppression qu’ils perpétuent n’est pas seulement possible; il est aussi nécessaire qu’urgent pour revendiquer nos droits et notre avenir en tant que peuple.
A bas le FMI et la Banque mondiale, pas la résistence des peuples ! Luttons pour le droit des peuples au développement!
Retour sur la répression par le FMI, la Banque Mondial et le régime indonésien pour empécher la tenue de la Conférence Mondiale des Peuples à Bali
traduction depuis l’anglais, JBC pour www.initiative-communiste.fr
La Conférence mondiale des peuples contre le Groupe FMI-Banque mondiale (CMP) est une conférence dirigée par la société civile et les mouvements populaires organisée parallèlement aux réunions annuelles officielles du FMI et du GBM à Bali, en Indonésie. La conférence, qui a attiré environ 300 personnes originaires d’Indonésie et du monde entier, a pour objectif de discuter des conséquences des politiques de la Banque mondiale et du FMI auprès des populations et des communautés, ainsi que de leurs revendications.
En septembre, le gouvernement indonésien a annoncé l’interdiction de toute manifestation publique lors des réunions annuelles du FMI et de la BM. Cette annonce constitue clairement une violation de la liberté de réunion et d’expression des peuples. La CMP a été organisée dans l’auditorium de la Radio Republik Indonesia (RRI), un espace privé. La caution de la salle avait été payée le 24 septembre et le contrat avec la direction avait été signé le même jour.
Le 10 octobre 2018, les organisateurs nationaux de la PGC ont reçu un message de la direction de Radio Republic Indonesia indiquant que l’événement avait été annulé faute de permis de la part de la police nationale.
20 septembre: La police de Bali interdit toutes les manifestations publiques organisées lors des réunions annuelles du FMI et du GBM à Bali. L’interdiction couvrait la période du 1er au 15 octobre 2018.
3 octobre: Mercredi après-midi, la police et les services de renseignements de Bali ont refusé aux organisateurs locaux le permis pour la CMP dans l’auditorium de RRI. Suite à quoi la direction de RRI a envoyé un avis soudain interdisant l’utilisation du site en raison de « rénovations urgentes ».
5 octobre: les organisateurs nationaux du CMP et la police des renseignements de Bali ont ensuite tenu un dialogue au siège de la police de Bali. Une centaine de militants ont organisé une manifestation à l’extérieur pour dénoncer l’interdiction. Le chef de la police des renseignements de Bali a verbalement accepté de lever l’interdiction imposée à la PGC et, devant les organisateurs nationaux de la PGC, a téléphoné à la direction du RRI pour permettre l’utilisation de l’auditorium RRI pour la PGC du 10 au 14 octobre. Les organisateurs nationaux du PGC ont demandé à la police de délivrer un permis écrit.
6 octobre
AM: la CMP a tenu une conférence de presse au bureau d’aide juridique de Bali à Denpasar, à Bali, pour faire un rapport sur l’interdiction de la police indonésienne lors de toutes les réunions et rassemblements à Bali.
PM: Le comité organisateur national du CMP a reçu l’approbation écrite de la Bali Intelligence Police autorisant l’utilisation du RRI pour la CMP.
8 octobre
AM: Plusieurs organisateurs locaux et volontaires, individus et résidents, ont déclaré avoir reçu des SMS anonymes contre la PGC. Les messages SMS ont mis en garde le public de rejoindre la CMP et l’ont accusée d’être ‘ »anti-développement ». Les textos ont été envoyés pendant que plusieurs organisations populaires organisaient un rassemblement au monument Bajra Sandhi, à Denpasar, à Bali, juste au moment de l’ouverture de la réunion annuelle du FMI et de la Banque mondiale.
Un texto malicieux disant «La Conférence mondiale des peuples est un groupe de personnes qui ne veulent pas de la prospérité pour Bali» a été diffusé lundi matin à travers un message reçu par plusieurs personnes et résidents.
PM: Les coordinateurs nationaux du PGC, Kurniawan Sabar de INDIES et Helda Khasmy de Seruni, et le directeur de Legal Aid de Bali, Dewa Putu Adyana, ont reçu une autre série de SMS d’un numéro anonyme. L’expéditeur a menacé de les surveiller et leur a demandé de renoncer à tenir la CMP. Au même moment, des volontaires de CMP ont signalé que des fausses nouvelles étaient diffusées à Bali, liant la CMP et son alliance organisatrice nationale, telle que le Front Perjuangan Rakyat et Bali Legal Aid, à des organisations illégales dans le but de justifier la poursuite de la répression contre la conférence et ses conséquences. les organisateurs.
9 octobre
La CMP a adressé un avis à la police de Bali sur la mobilisation de masse prévue le 12 octobre (ouverture de PGC) et le 14 octobre (fermeture de PGC). La police a informé les organisateurs de la CMP qu’elle demanderait désormais une copie des passeports et des pièces d’identité de tous les délégués internationaux de la PGC.
10 octobre
AM: La direction de l’Auditorium Radio Republik Indonesia (RRI) a informé les organisateurs nationaux de la CMP qu’elle annulait la conférence pour la deuxième fois parce que la CMP « manquait d’autorisation de la police nationale à Jakarta » et que les organisateurs n’avaient pas « soumis le noms et copies des passeports des délégués internationaux « et qu’ils » ont violé les politiques (non spécifiées) des gouvernements nationaux « .
PM: Kurniawan Sabar de INDIES a soulevé la question des mesures répressives à l’encontre des mouvements populaires et de la société civile en général, et de la Conférence mondiale des peuples en particulier, lors de la séance de discussion ouverte entre la CSO et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong. Kim. Lagarde et Kim ont indiqué qu’ils connaissaient la CMP et avaient parlé aux autorités.
Les organisateurs de CMP ont entamé des négociations avec le personnel de marketing de l’hôtel Nirmala afin de trouver un autre lieu pour tenir les conférence de la CMP le lendemain.L’ Hôtel Nirmala a accepté d’accueillir la CMP. Les paiements ont été effectués avec l’équipe de marketing de l’hôtel Nirmala pour la location des salles de réunion et la nourriture.
11 octobre
02h00: Un groupe paramilitaire du village a été harcelé et poursuivi une vingtaine de jeunes volontaires de la CMP au siège de Bali Legal Aid.
8h45: La police a annoncé aux responsables du nouveau site de la CMP que les organisateurs de la CMP devaient présenter un permis de police pour l’événement. Les gérants de l’hôtel Nirmala ont déclaré aux organisateurs de la CMP qu’ils n’étaient pas au courant que l’événement était «contre la Banque mondiale et le FMI» et ont par la suite annulé leur accord initial d’accueillir la CMP.
9h00: Des groupes de la société civile locaux et internationaux se sont réunis dans une salle de réunion de l’hôtel Nirmala pour un compte rendu avec les organisateurs de la CMP. Environ 10 membres de la police en civil ont été vus errant dans le hall de l’hôtel et à l’extérieur.
11h00: Les organisateurs et les participants de la CMP se sont rassemblés devant l’hôtel Nirmala pour un rassemblement rapide et une conférence de presse. Ils ont été immédiatement chassés par le personnel de l’hôtel. Plusieurs agents de la police des renseignements de Bali ont été vus en train de prendre des vidéos et des photos de participants sans leur consentement.
Entre-temps, six Papous occidentaux souhaitant s’inscrire au Forum sur la politique de la société civile organisé par le FMI et la Banque mondiale au Centre de conventions international de Bali se sont vu refuser l’entrée. En outre, ils ont été interpelés et se sont fait prendre en photo alors qu’ils sortaient de BICC.
12h30: Des groupes de la société civile du Bali International Convention Centre ont organisé un rassemblement éclair dénonçant la réperession indonésienne consistant à interdire toute action publique et le rôle du FMI et de la BM dans la violation du droit des peuples à la liberté de parole et de réunion. Les représentants du FMI et de la Banque mondiale ainsi que les autorités indonésiennes chargées de la sécurité nationale ont offert aux organisateurs nationaux de la CMP un autre lieu d’acceuilt pour la CMP, à la charge de la Banque mondiale et du FMI sous condition que les sevices de renseignement indonésiens assurent la « sécurité » de la CMP. Les organisateurs nationaux de la CMP ont rejeté cette manière, affirmant que leur seule demande était que le FMI, la Banque mondiale et le gouvernement indonésien respectent leur droit de se réunir et de s’exprimer librement et de laisser la CMP libre. La décision des organisateurs nationaux de la CMP de maintenir leur indépendance et de protéger l’intégrité de la conférence a reçu un appui écrasant de la part d’autres organisations de la société civile et des peuples nationaux et internationaux.
14 octobre
12h30: La manifestation de la CPP à Nusa Dua, Bali, a été violemment dispersée par la police.