Le 1er janvier 2019 est à marquer d’une pierre noire, celui du retour au brésil d’un régime fasciste, pro USA, avec l’installation du militaire J Bolsonaro à la tête du plus grand pays de l’amérique latine. Il succède au régime putchiste de Michel Temer qui a pris le pouvoir à l’occasion d’un coup d’état parlementaire renversant la présidente légetimement élue Dilma Roussef. Dès lors le régime, etouffant les enquêtes pour corruption visant ses hommes n’aura de cesse que d’instrumentaliser les procèdures judiciaires pour empécher son principal opposant, l’ancien président Lula, de pouvoir se présenter alors qu’il est en tête des sondages. C’est dans son contexte que le candidat d’extrême droite Bolsonaro à l’issue d’une campagne ultra violente est élu. Sa première mesure en tant que président est de signer un décret diminuant le salaire minimum. Puis d’annoncer une chasse au sorcière contre les fonctionnaires suspect de sympathie avec l’opposition à Bolsonaro. Son ministre de l’économie a immédiatement annoncé qu’il allait s’attaquer au système de retraite. Des attaques contre les droits sociaux et démocratiques immédiatement salué par ceux qui installent les régimes fascistes, les capitalistes, par une hausse de la bourse.Son gouvernement de 20 ministres comprend 7 militaires dont 5 généraux, 2 femmes et que des blancs dans un pays où la majorité des citoyens sont de couleurs. On y retrouve le « juge » Moro emprisoneur de Lula qui reçoit là le salaire des ses basses œuvres…
Brésil: le fasciste Bolsonaro devient président.
« Je suis ici devant la nation en ce jour où le peuple commence à se libérer du socialisme, de l’inversion des valeurs, du gigantisme étatique et du politiquement correct »
Une pasteure évangéliste fondamentaliste aux droits de l’Homme, un proche du lobby agro-industriel à l’environnement et Paulo Guedes, économiste ultra-libéral aux manettes de l’économie brésilienne.
Le psychopathe anti-communiste qui se retrouve à la tête du pays a été élu dans des conditions qu’il faut expliquer car il n’a pas de majorité populaire derrière lui.
Au 1er tour il y eu 10 millions de votes blancs ou nuls.
Bolsonaro a obtenu 49 millions de voix
et ses adversaires de gauche 31 millions de voix.
Au 2e tour 57 millions de voix se portent sur le candidat fasciste et 47 millions au candidat social-démocrate du parti des travailleurs (la parti de Lula et Roussef).
Il ya onze millions de votes blancs ou nuls. Et surtout malgré le vote obligatoire, un Brésilien sur cinq (21,3 %) s’est abstenu soit 31 millions de voix.
On le voit il y a beaucoup plus de Brésiliennes et de Brésiliens qui n’ont pas voté pour le candidat fasciste (47 +31) 78 millions que ceux qui ont voté Bolsonaro 57 millions.
Reste que cette victoire est une défaite très grave pour les travailleurs brésiliens et pour le rapport de forces mondial puisque Bolsonaro veut aligner totalement le Brésil derrière les Etats-Unis.
La complicité de la droite et la responsabilité de la social-démocratie dans cette victoire fasciste sont totales. Une leçon que tous les patriotes et les progressistes en France et ailleurs doivent retenir si nous voulons éviter une catastrophe du même type.