10 000 à Toulouse, des milliers à Bordeaux, à Marseille, à Caen, à Rouen, à Montpellier et dans toutes les grandes villes de France. Plus de 50 péages occupés dans toute la France. Malgré la répression !
La réponse pacifique, démocratique et populaire à la haine de classe du régime MACRON-UE-MEDEF !
Après les voeux haineux du banquier de l’Elysées, c’est les menaces violentes du porte parole du gouvernement qui montrent la fuite en avant autoritaire, violente, totalitaire d’un régime aux abois. Alors que plus de la moitié de la population, et une proportion encore bien plus grande des travailleurs des classes populaires et moyennes veut continuer le mouvement des gilets jaunes, la réponse de ce pouvoir minoritaire et toujours plus illégitime est la violence. Violence de la répression policières. On dénombre des centaines de blessés graves, des milliers de blessés. Mais aussi répression d’une justice de classe aux ordres. Tandis que Benalla – dont on vient d’apprendre que l’épouse qui était soit disant introuvable est salariée de LREM – est libre et dispose même de deux passeports diplométiques tout en continuant à converser avec Macron, les arrestations et les emprisonnements tombent comme la grèle sur les blés sur le mouvement social. Près de 5000 arrestations politiques et des centaines de peine de prison.
Mais le peuple ne plie pas, ne faiblit pas, ne recule pas et au contraire, demeure debout et exemplaire. C’est par milliers que les travailleurs, en gilets jaunes ou rouges ou sans gilet manifeste pour le 8e samedi consécutif dans toute la France. Une mobilisation pacifique, démocratique et populaire. Une mobilisation continue et en hausse.
Par exemple, à Toulouse c’est sans doute une dizaine de milliers de manifestants qui s’est rassemblé sur une place du Capitole débordant de monde
Nous reviendrons dans les prochaines heures ici même sur la mobilisation, avec les informations des militants du PRCF, qui partout en France sont actuellement dans les manifestations et sur les points d’actions.
MACRON et sa clique, un régime dangereux !
Benjamin Griveaux (porte-parole du gouvernement) a estimé que le mouvement des « gilets jaunes » est devenu le fait « d’agitateurs qui veulent l’insurrection et, au fond, renverser le gouvernement « .
Par Antoine Manessis
Macron et sa clique sont des gens dangereux.
Derrière le masque souriant du « nouveau monde », de la « dream team » jeune, dynamique en marche vers la « start up nation », il y a le groin grimaçant de la vieille réaction versaillaise animée par sa seule cupidité, sa haine et son mépris du peuple.
Griveaux qui dénonçait il y a quelques semaines « ceux qui roulent en diesel et fument des clopes » récidive. Posons-nous la question :
- qu’aurait dit Griveaux (et ses pareils) des artisans, petits boutiquiers, ouvriers qui participèrent à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 ?
- Qu’aurait dit Griveaux des ouvriers se lançant à l’assaut du ciel durant la Commune de Paris en 1871 ?
- Qu’aurait dit Griveaux des Résistants de l’Affiche rouge ?
- Qu’aurait dit Griveaux des ouvriers et étudiants du beau mois de Mai 68 ?
Voici la réponse : « des agitateurs qui veulent l’insurrection et, au fond, renverser le gouvernement ».
Mais posons à Griveaux une autre question : que veut la bande macroniste ?
Casser le mouvement populaire des GJ ? Briser et humilier les chômeurs ? Précariser et uberiser le monde du travail ? Anéantir et pulvériser nos conquêtes et nos droits ? Interdire et étouffer les manifestations ? Multiplier les provocations verbales ? Déployer la violence policière ? Embastiller les plus déterminés des militants du peuple en lutte ? Insulter et exploiter les citoyennes et les citoyens honnêtes parce qu’ils n’ont de châteaux, de yachts et de Benalla à leur solde ? Mais nous sommes en France, le pays de l’« ardeur révolutionnaire » disait Marx et vous avez en face de vous le peuple de France et vous n’y parviendrez pas.
Gaulois réfractaires aux voyous de la Haute, héritiers des Sans-Culottes, filles et fils de Maximilien Robespierre, de Danièle Casanova, de Pierre Sémard ou d’Isaac Manoukian, ils ne vous laisseront pas faire.
Levons haut les drapeaux de la patrie et de l’Internationale et que Griveaux, ce petit marquis de la macronie, se taise.
Et rappelons lui tout de même à cet ignorant bouffi de suffisance et de morgue que la Constitution de l’ An I de la République proclamait :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
Quant aux Gilets Jaunes, aux syndicalistes de combat et de classe, aux étudiants et lycéens en lutte, à ces travailleurs, bref à ce peuple de France qui résiste et qui veut simplement vivre dignement et espérer, rappelons cette chanson :
« On va sentir vivre son âme
On va sentir battre son cœur
Sentir se ranimer la flamme
Pouvoir parler avec bonheur
Pouvoir enfin aimer la vie
Ne pas pleurer à son réveil
Pouvoir se dire : j’ai une patrie
Puisque j’ai ma part de soleil. »Chanson du Front Populaire – 1936