Contrairement aux apparences, le Venezuela n’est pas isolé. Une majorité de pays souverain soutien le gouvernement démocratiquement élu de Nicolas Maduro. C’est que le Venezuela apparait pour beaucoup comme un exemple démocratique. Dans un pays si longtemps sous la botte des régimes aux ordres de Washington, les 25 dernières années ont été marqué par plusieurs tentatives de coup d’état de l’oligarchie pro US, tandis que le pouvoir bolivarien organisait lui 19 élections, remportant la quasi totalité des scrutins. L’un des derniers en date, l’élection présidentielle a été remporté par Nicolas Maduro avec un nombre d’électeurs le soutenant près de deux fois supérieur à celui d’un Emmanuel Macron. Tandis que le Mexique de Obrador se désolidarisait de la déclaration putchiste du groupe de Lima visant le Venezuela – une déclaration dictée par vidéo conférence directement par Washington – comme un symbole le seul ralliement enregistré par l’impérialisme étatsuniens aura été celui de Haiti. Un pays exangue qui n’aura pas pu résister plus longtemps au chantage de Washington. Pourtant c’est le Venezuela qui dans le cadre du programme PetroCaribe assure une très large partie du financement de l’aide humanitaire dans le pays, alors que les très riches Etats Unis ont bien souvent répondu aux abonnés absents.
La communauté internationale, dont des poids lourds comme la Russie et la Chine est au coté du Venezuela contre les ingérences Etats-Uniennes
Contrairement à ce que racontent les médias occidentaux, reprenant les éléments de langage dictés par Washington pour soutenir sa tentative permanente de putch contre le gouvernement et le président légitimenent élu du Venezuela, le pays reçoit un très large soutien de la communauté internationale.
En effet, outre de nombreux états de la région – tout ceux membre de l’Alba, tel que la Bolivie ou le Nicaragua – de très nombreux pays et non des moindres soutiennent le Venezuela. Des délégations de 94 pays étaient présentent lors de la prestation de serment de Nicolas Maduro.
La Russie a dénoncé dans des termes très fermes les tentations de coup d’état, militaire ou institutionnel, contre le président Maduro, tandis que le président russe adressait ses félicitiations à Nicolas Maduro. Même mobilisation de la Chine dont le président a lui aussi félicités le président Venezuelien.
Ces informations n’auront pas été diffusées par les médias en France, des médias détenus quasi exclusivement par les milliardaires et qui ne reprennent bien souvent que les éléments de langage diffusés par le ministère des affaires étrangères de Macron, traduction de ceux autorisés par le régime Trump. Contrairement à l’image du monde qu’ils voudraient renvoyer, la communauté
Les liens militaires entre l’armée venezuelienne et la Russie renforcés
Si les Etats-Unis agitent leurs régimes autoritaires, de Macri à Bolsonaro en passant par contre le Venezuela, c’est que le Venezuela est une épine dans la domination impérialiste de Washington sur l’ensemble de l’Amérique latine. Un pays indépendant qui peut par exemple passer des accords de coopération militaire pour renforcer sa défense et sa souveraineté nationale avec les pays de son choix. C’est ainsi que la coopération internationale entre le Venezuela et la Russie – qui ont des relations de longues dates comme pays producteurs de pétrole – s’est renforcé dans le domaine militaire. En témoigne à la fois les exercices militaires conjoints ainsi que le déploiement de bombardiers stratégiques russe au Venezuela. Une coopération qui assure la protection du pays latino américain contre les tentatives d’invasions directes par les Etats Unis ou leurs états vassaux (Colombie, Brésil…), et qui permet également à la Russie de renforcer son potentiel de dissuasion face à l’agressivité toujours accru à travers les avancée de l’OTAN qui déploie désormais ses armées sur la quasi totalité des frontières de la Russie.
Le Venezuela et la Russie entament des exercices de défense
Telesur 10 décembre 2018
« Nous devons dire aux peuples du Venezuela et du monde entier que tout comme nous coopérons dans divers domaines de développement pour nos deux peuples, nous nous préparons à défendre le Venezuela jusqu’au bout si nécessaire », a déclaré Padrino.
La Russie et le Venezuela unissent leurs forces pour créer une stratégie de défense en cas d’invasion, a confirmé lundi le ministre vénézuélien de la Défense Vladimir Padrino Lopez.
Nous devons dire aux peuples du Venezuela et du monde entier que tout comme nous coopérons dans divers domaines de développement pour nos deux peuples, nous nous préparons à défendre le Venezuela jusqu’au bout si nécessaire », a déclaré Padrino.
Le pays sud-américain a reçu du personnel militaire russe et deux bombardiers T-160 lundi, une semaine après la visite du président Nicolas Maduro pour renforcer les relations économiques et politiques.
Maduro a également fait été de la conclusion d’un accord portant sur un investissement de six millions de dollars pour l’entretien et la réparation de l’armement russe. La Russie s’est engagée à fournir en permanence au Venezuela des avions et des navires militaires dans le cadre d’une coopération militaire bilatérale.
Depuis l’administration de Hugo Chavez en 2005, le Venezuela a entretenu une relation étroite avec la Russie, parlant à son propos d’« allié stratégique ».
L’an dernier, les Etats-Unis ont imposé de plus en plus de sanctions économiques et menacé d’intervention militaire, ce qui a été largement condamné dans le monde entier.
La Russie débat de l’envoi d’un second groupe militaire au Venezuela
Telesur 26 décembre 2018
Quelques semaines après l’arrivée du premier groupe sur les côtes bolivariennes, la Russie estime qu’une protection supplémentaire pourrait être nécessaire.
La Russie pourrait envoyer une seconde brigade au Venezuela, a déclaré mercredi l’ambassadeur russe Vladimir Zaemski, évoquant la menace constante d’une intervention des forces armées américaines.
« On ne peut pas exclure une invasion, surtout parce que certaines puissances agressives projettent de renverser l’actuel gouvernement, mais elles ne peuvent pas y parvenir seulement avec des sanctions », a expliqué Zaemski.
Quelques semaines seulement après que la première flotte d’avions militaires a atteint les ports d’atterrissage bolivariens, le diplomate a déclaré qu’une protection supplémentaire pourrait être nécessaire, même s’il a démenti les rumeurs sur la construction d’une base militaire russe dans ce pays sud-américain.
« La consolidation permanente des relations entre la Russie et le Venezuela vise à atteindre des résultats concrets en faveur de la stabilité et de la sécurité régionales et mondiales, la défense de la Charte des Nations unies ainsi que les normes et principes du droit international », a déclaré Zaemski, appelant la communauté internationale à défendre le programme de paix.
Les relations bilatérales entre la Russie et le Venezuela ont été forgées dans le but de fortifier la politique mondiale multipolaire et d’éradiquer le système international du deux poids deux mesures qui permet à des puissances étrangères de sanctionner les pays du Tiers Monde.
Le 11 décembre, deux bombardiers TU-160, un avion de transport militaire lourd An-124 et un avion long-courrier II-62 des forces aéronautiques russes ont atterri au Maiquet de l’aéroport international « Simon Bolivar » de la capitale vénézuélienne, a confirmé le ministère russe de la Défense.
Le déploiement n’est pas passé inaperçu à la Maison Blanche, car Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain, s’en est pris aux deux pays, qu’il a qualifiés de « corrompus » et accusé de faire « souffrir » leurs peuples.
Le Kremlin a répondu à ce qu’il estime être des commentaires « inappropriés » et « non diplomatiques » de Pompeo. Depuis l’administration de Hugo Chavez en 2005, le Venezuela une relation étroite avec la Russie, qui en parle comme d’un « allié stratégique ».