Dans une lettre adressée à la haute représentante de l’Union Européenne, l’italienne Mogherinni, les observateurs internationaux de l’élection présidentielle au Venezuela dénoncent les mensonges de l’Union Européenne contre cette élection. Rappelant la solidité des opérations de vote, les garanties offertes, la présence de plusieurs candidats, et sa surveillance internationale à laquelle l’UE avait été invité mais qu’elle a refusé d’assurer. Bref, ils démontrent que l’Union Européenne ment et qu’elle ne poursuit qu’un seul but au Venezuela, renverser le président légitime pour obéir aux ordres de Trump et mettre la mains avec lui sur les richesses de ce pays en brisant cette démocratie pour y installer comme dans d’autres états d’amérique latine un putschiste marionnette de Washington. Cela doit ouvrir les yeux de chacun sur la nature de l’Union Européenne.
On pourrait par ailleurs faire observer qu’en matière d’élection l’Union Européenne est absolument mal placée pour donner des leçon, tout comme Macron (Etat d’urgence permanent, LBD40, perquisition des journaux et opposant et autres interdiction de manifester) en matière de libertés publiques. En effet la liste des votes des peuples piétinées par l’Union Européenne est interminable. En France, la majorité de citoyen qui a voté NON en 2005 est bien placée pour s’en souvenir, tout comme les irlandais, les néerlandais, les danois ou les irlandais et chypriotes.
Quant au parlement européen qui vient d’appeler à la reconnaissance du putschiste Guaido, on pourra objecter qu’il est lui aussi bien mal placé, l’abstention à ces élections pour un parlement sans aucun pouvoir législatif battant régulièrement des records (jusqu’à plus de 80% dans certain pays !)
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Chère Mme Mogherini,
Nous étions membre d’une équipe d’observateurs représentant l’élection du 20 mai au Venezuela. Nous avons rencontré des représentants de haut niveau de tous les candidats et les avons interrogés de façon détaillée. Nous avons rencontré le président et deux vice-présidents du Tribunal judiciaire suprême. Nous avons examiné le système électoral en détail et, le jour du scrutin, avons observé les procédures de vote à travers le pays.
Nous avons noté, en particulier, non seulement la sophistication du système de vote qui, de notre point de vue collectif, est à l’abri de la fraude, mais également que chaque étape, du vote lui-même à la compilation des déclarations, à leur vérification et à leur envoi électronique, s’est déroulée en présence de représentants des parties en conflit. En ce qui concerne les «irrégularités en matière de signalement», il serait intéressant d’entendre des exemples, car le système de signalement est exceptionnellement rigoureux et sans altération. Nous doutons que vous ayez des preuves à l’appui de la plainte de l’UE selon laquelle «de nombreuses irrégularités ont été signalées».
Nous avons été unanimes pour conclure que les élections se sont déroulées dans l’équité, que les conditions électorales ne sont pas biaisées, que les véritables irrégularités sont exceptionnellement rares et très mineures. Il n’y a pas eu d’achat de voix car il n’y a aucun moyen d’acheter un vote. La procédure elle-même exclut toute possibilité que quiconque sache comment un électeur a exprimé son vote; et il est impossible – comme nous l’avons vérifié – pour un individu de voter plus d’une fois ou pour quiconque de voter au nom de quelqu’un d’autre.
En bref, les affirmations contenues dans votre communiqué de presse sont des fabrications des plus scandaleuses, fondées sur des racontars et non sur des preuves et indignes de l’UE. Il n’a pas échappé à l’opinion que l’UE avait été invitée à envoyer des observateurs aux élections et avait refusé de le faire. AUCUNE des critiques formulées dans votre communiqué de presse de l’UE ne repose donc sur l’observation directe de l’UE sur le terrain.
Je serais ravi de discuter de cela plus en détail avec vous et de vous mettre en contact, ainsi que vos collègues, avec d’autres observateurs, notamment des personnalités politiques, des universitaires, des responsables des élections, des journalistes et des fonctionnaires de nombreux pays, dont: l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Irlande du Nord. , Allemagne, Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Chili, Honduras, Italie, plusieurs pays des Caraïbes, Afrique du Sud, Tunisie, Chine, Russie et États-Unis (sic).
Cordialement,
Jeremy Fox, journaliste / écrivain
Jospeh Farrell, membre du conseil du Centre de journalisme d’investigation
Calvin Tucker, journaliste MS
Dr Francisco Dominguez, études latino-américaines, Université de Middlesex
Source: Observateurs internationaux de la lettre électorale du Venezuela aux observateurs des élections au Parlement européen
Dear Ms Mogherini,
I was a member of a roughly hundred-strong core of observers of the May 20 Venezuelan election. We met senior representatives of all the candidates, and questioned them closely. We met with the president and two vice-presidents of the Supreme Judicial Tribunal. We examined the electoral system in detail and, on election day, observed voting procedures across the country.
We noted, in particular, not only the sophistication of the voting system which, in our collective view, is fraud-proof, but also that every stage, from the vote itself to the collation of returns, their verification and electronic submission, was conducted in the presence of representatives of the contending parties. As for “reporting irregularities”, we would be interested to hear of examples, since the reporting system is exceptionally rigorous and tamper-free. We doubt you have any evidence to back up the EU’s claim of “numerous reporting irregularities”.
We were unanimous in concluding that the elections were conducted fairly, that the election conditions were not biased, that genuine irregularities were exceptionally few and of a very minor nature. There was no vote buying because there is no way that a vote CAN be bought. The procedure itself precludes any possibility of anyone knowing how a voter cast her or his vote; and it is impossible – as we verified – for an individual to vote more than once or for anyone to vote on behalf of someone else.
In short, the claims in your press release are fabrications of the most disgraceful kind, based on hearsay and not on evidence and unworthy of the EU. It has not escaped notice that the EU was invited to send observers to the election and declined to do so. NONE of the criticism in your EU press release is, therefore, based on direct EU observation in the field.
I would be happy to discuss this further with you and to put you or your colleagues in touch with other observers – among whom were senior politicians, academics, election officials, journalists and civil servants from many different nations including: Spain, UK, Northern Ireland, Germany, Brazil, Argentina, Uruguay, Paraguay, Chile, Honduras, Italy, several Caribbean countries, South Africa, Tunisia, China, Russia,and the United States (sic).
Yours sincerely,
Jeremy Fox, journalist / writer
Jospeh Farrell, Board of the Centre for Investigative Journalism
Calvin Tucker, journalist MS
Dr Francisco Dominguez, Latin American Studies, Middlesex University