Face à la carence de plus en plus visible de la pseudo- « opposition » PS (dernier avatar : l’ex-révolutionnaire PSU Michel Rocard va co-gérer l’emprunt Sarko avec Juppé !), et alors que le pouvoir est de plus en plus visible derrière le guignol politique Cohn-Bendit, le député francfortois qui veut régionaliser « à l’allemande » tous les services publics français, le PRCF poursuit son offensive, engagée par une intense campagne de terrain pour l’abstention citoyenne. Tout d’abord des milliers d’affiches seront apposées cet été sur le thème « vous avez eu raison de vous abstenir, contre l’UE du capital, rejoignez le PRCF ! ».
Une lettre du PRCF est en partance en direction de toutes les organisations communistes non « mutantes » pour leur proposer deux campagnes communes : l’une contre la fascisante entreprise euro-maccarthyste de criminalisation du communisme historique qu’ont lancée ensemble Cohn-Bendit, Peillon (proche de Royal), Cavada et… Gollnisch (FN) pour tracer un trait d’égalité entre le IIIème Reich et l’Union soviétique dont De Gaulle déclarait : « la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération ». Il s’agirait, à la veille du 9 novembre 2009 (20ème anniversaire de l’ouverture de la frontière berlinoise de la RDA) et à la faveur du 7 novembre (anniversaire de la Révolution d’Octobre 1917) de déclarer ensemble : « le capitalisme et son UE nous mènent dans le mur ; l’avenir reste à la souveraineté des peuples, au socialisme et au communisme ». D’autre part, alors qu’une majorité de groupes communistes fait désormais campagne, comme le PRCF le fait depuis toujours, pour SORTIR la France de l’UE du capital, pourquoi ne pas lancer une grande campagne communiste unitaire commune sur ce thème en allant à la porte des usines.
Le PRCF, qui sera présent avec des moyens renforcés à la Fête de l’Huma, mène par ailleurs campagne dans les usines avec un tract de masse « produire en France, échanger mondial ». Si les vrais communistes, renouant avec la Commune de Paris et le grand PCF de Thorez-Duclos, n’associent pas à nouveau la défense du monde du travail à la défense de la nation républicaine, de sa ré-industrialisation, de sa langue (attaquée à l’arme lourde par le MEDEF partisan du basculement au tout-anglais), des ouvriers, employés, petits fonctionnaires, mais aussi les artisans, paysans, pêcheurs, seront de plus en plus sensibles à la démagogie du Front national qui vient de faire un score inquiétant en classe ouvrière, dans cette ville d’Hénin-Beaumont désespérée par les magouilles du PS et par la casse industrielle qui marginalise d’abord les OUVRIERS. C’est ensemble, comme surent le faire à l’appel du PCF, les FTPF comme Jeanne Collette (PRCF 59) et Pierre Pranchère (PRCF 19) et les FTP de la Main-d’œuvre Immigrée, dont Léon Landini (PRCF 92) est la figure de proue, que les travailleurs de France français et immigrés doivent « devenir la nation » selon le mot du « Manifeste communiste », rassembler les républicains contre le grand capital, chercher le contact avec tous les peuples en lutte du monde, se solidariser avec les prolétaires de tous les pays, pour remettre la France sur la voie du progrès social, de l’indépendance et du socialisme.
C’est dans cet esprit que le PRCF coopérera le 10 octobre prochain au colloque organisé par l’Arc républicain de progrès sur la nécessité de s’affranchir de l’Europe supranationale pour défendre et actualiser les principes du Conseil national de la Résistance ; le but est de travailler à une alternative politique de masse à Sarko et à sa fausse gauche, flanquée de l’euro-trotskiste en perte de vitesse Besancenot.