C’est avec tristesse que l’on a appris hier le décès, à l’age de 90 ans, de Agnès Varda. Une cinéaste de la nouvelle vague qui n’a cessé d’apporter au 7e art tout au long de sa vie. Une cinéaste pratiquant un cinéma engagé dans la forme et dans le fond.
C’est le choc et l’émotion pour tous les connaisseurs et amoureux du cinéma. L’un d’eux, Pablo, exprime auprès d‘Initiative Communiste sa tristesse
» Elle était tellement exceptionnelle.
Pablo
L’œuvre qu’elle nous laisse est sans commune mesure. Sa dédication pour son art, son époque et ses contemporains; l’impact de son cinéma, la virtuosité de son talent, ses engagements militants font d’elle une des femmes les plus importantes de ce début de millénaire.
Et son discours, l’humilité et la manière qu’elle avait de transmettre son savoir, ses compétences et son amour de l’image.
Je suis tellement triste. »
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, témoigne également de l’émotion des communistes, saluant Agnès Varda et son œuvre.
SALUT AGNES !
Figure de proue de la « nouvelle vague » qui révolutionna la photo et le cinéma français, personnalité progressiste qui fit beaucoup pour la cause des femmes et de tous les opprimés, humaniste souriante qui aimait les gens et savait les filmer, les faire parler, rendre vivantes, voire aimables leurs contradictions, Agnès Varda vient de nous quitter et ceux qui n’ont vu d’elle, ne serait-ce qu’un film, ne peuvent pas ne pas avoir l’œil un peu humide.
Je ne suis pas cinéphile de choc et ne suis aucunement en capacité d’écrire à son sujet une nécrologie finement pesée, comme Agnès le mériterait, mais il n’eût pas été juste que le site du PRCF ne fît pas un petit clin d’œil, sans tralala ni trémolo, à la grande citoyenne qui s’en va sans avoir jamais vieilli.
Et du même coup, franches condoléances à toutes celles et à tous ceux qui l’ont accompagnée et aimée.
Georges Gastaud