Le PRCF s’associe pleinement à ce communiqué du PC de Pologne au sujet du démantèlement par l’Etat polonais actuel du monument dédié à Nikos Beloyannis, « l’homme à l’œillet rouge » qui symbolise les luttes héroïques des communistes grecs pour l’indépendance nationale, la démocratie et le socialisme.
Au moment même où le gouvernement polonais d’extrême droite persécute les communistes, débaptise les sites dédiés à la résistance antifasciste et à la Pologne populaire, Marine le Pen et ses sbires d’Hénin Beaumont débaptisent le centre Maurice Thorez, figure du mouvement ouvrier du bassin minier du Pas-de-Calais, dirigeant historique du PCF, pionnier du Front populaire antifasciste, inspirateur du Front national de lutte pour l’indépendance et la liberté de la France puis du CNR, auteur du statut de la fonction publique, fondateur de ce qui allait devenir le SMIG, créateur du statut des mineurs en 1946.
Plus que jamais, face à cette Europe supranationale où le négationnisme antisoviétique et anticommuniste nourrit en permanence la fascisation, l’Etat policier et la résurgence des mouvements fascistes et néonazis, communistes, prolétaires, antifascistes de tous les pays, unissons-nous ».
Plus que jamais, face à cette Europe supranationale où le négationnisme antisoviétique et anticommuniste nourrit en permanence la fascisation, l’Etat policier et la résurgence des mouvements fascistes et néonazis, communistes, prolétaires, antifascistes de tous les pays, unissons-nous ».
Parti Communiste Polonais
Le Parti communiste polonais s’indigne du démantèlement du monument de Nikos Beloyannis à Wroclaw. Le monument était situé dans la cour de la 22 e école primaire du district de Stablowice.
Nikos Beloyannis était un héros de la résistance antifasciste grecque au cours de la Seconde Guerre mondiale – combattant de l’armée partisane communiste d’ELAS et, pendant la guerre civile de 1947 à 1949, commissaire de l’armée démocrate de Grèce. En 1949, en tant que réfugié politique, il vint en Pologne. En 1950, il est retourné en Grèce pour reconstruire les structures du Parti communiste grec (KKE). Arrêté pour ses activités politiques, il a été condamné à mort par le tribunal militaire. Beloyannis a été abattu sur le 30 e de Mars 1952 en dépit des protestations massives en Grèce et dans le monde. Il est devenu une source d’inspiration pour de nombreuses œuvres d’art. En Pologne, il a été commémoré avec plusieurs toponymes des rues et des monuments de Wroclaw et de Kroscienko.
L’enlèvement du monument de Wroclaw, de même que la destruction de nombreux autres monuments commémoratifs des héros de la résistance antifasciste et du mouvement ouvrier dans le cadre de la soi-disant loi de décommunisation, constitue un élément important de la campagne visant à détruire la mémoire historique. Le démantèlement du monument a été effectué sans accord ni même en informant la communauté grecque vivant en Pologne. Sa procédure n’était pas claire et les responsables de la décision inconnus.
Nous demandons la restitution du monument de Nikos Beloyannis aussi vite que possible. Nous ne pouvons pas permettre à l’Institut de la mémoire nationale et à d’autres institutions de réécrire et de manipuler la mémoire historique de la société.