À la veille du second tour de la présidentielle, alors que déjà, des milliers de syndicalistes venaient d’être réprimés pour leur engagement contre la loi Travail (largement inspirée par l’ex-ministre Macron), la haute hiérarchie de la CGT a donné des gages d’euro-respectabilité en appelant les travailleurs à voter Macron, pardon, à « utiliser le bulletin Macron pour barrer la route à l’extrême droite »…
Après les dizaines de personnes mutilées ou éborgnées par la « police républicaine » en marche, après les diffamations de Castaner à l’encontre des manifestants du 1er mai fuyant dans un hôpital proche les gaz et le nassage policiers, après le ciblage policier de la tête de manif CGT ce même 1er mai, après les tirs de grenades lacrymogènes qui ont visé la camionnette confédérale, après les milliers de CAMARADES en rouge ou en jaune humiliés et fouillés à des kilomètres de la manif, après la promulgation de la énième loi liberticide restreignant le droit constitutionnel de manifester, après le flicage accru de l’internet par le gouvernement Philippe, est-il permis de demander ce que pensent les militants de base de la CGT, expérience faite du macronisme, de cet appel « antifasciste » paru en mai 2017 dans l’Humanité (cf i-dessous) ?
ET si pour combattre EFFICACEMENT l’extrême droite lepéniste, on dénonçait enfin sur le fond, camarade Martinez, la politique FASCISANTE et euro-destructive qui alimente le désespoir populaire ?
excellent texte et juste conclusion : le fascisme est là, chez nous, au sein de l’Europe oligarchique et pro-US.
PCF et CGT ont pas mal déconné en appelant à voter pour ces salauds, enfin j’espère qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient… en dépit des subvention UE.