C’est devant la bourse du travail de Paris qu’une délégation de militant des JRCF et du PRCF d’ile de France ont rendu un hommage internationaliste et antifasciste aux victimes du massacre des militants antifasciste le 2 mai 2014 dans l’incendie de la maison des syndicats d’Odessa.
Un lieux symbolique, puisqu à Odessa c’est bien la maison des syndicats et la bourse du travail qui a été attaqué par les fascistes participant au coup d’état de 2014 avec le soutien de l’Union Européenne et des Etats-Unis. Un lieux symbolique également puisque la majorité des victimes de l’attaque incendiaire de la maison des syndicats d’Odessa la majorité des victimes étaient communistes et syndicalistes.
Une gerbe avec l’inscription « Aux victimes du fascisme à Odessa, 2 mai 2014 », a été déposée par la délégation, et un hommage prononcé, appelant à la solidarité internationaliste à l’action antifasciste.
L’hommage en vidéo.
Des célébrations du 9 mai jour de la victoire contre le nazisme réprimées en Ukraine
Depuis le putsch soutenu par l’Union Européenne et les USA en 2014, installant à Kiev une junte d’oligarques favorables à la désintégration du pays au sein du marché commun de l’Union Européenne et à sa transformation en ligne de front de l’OTAN contre la Russie, le régime s’y appuie sur des bataillons de militants d’extrême droites. Les célébrations des figures des mouvements collaborationnistes et nazies participants au IIIe Reich sont ainsi courante dans cette Ukraine à la main de l’Union Européenne.
Alors que la junte de Kiev préférait célébrer le jour de l’Europe avec l’Union Européenne, le 9 mai
En Ukraine, une loi de 2017 interdit de porter le ruban orange et noir de St Georges, symbole de la victoire contre le nazisme.
Le régime a procédé à 45 arrestations de personnes portant des drapeaux rouges avec la faucille et le marteau ou des rubans de saint georges, deux symboles de la victoire contre le nazisme.
A Dniepropetrovsk des bus ont été caillassé par des milices d’extrêmes droites, jetant également de la peinture rouge sur les participants aux commémorations. A Kiev, une vieille dame, Galina Savchenko, membre de l’union des officiers soviétiques de la ville de Kiev a été arretée parce qu’elle portait l’uniforme des soldats de l’armée rouge.
Pourtant la participation a été massive aux manifestations à la mémoires des soldats de l’armée rouge, chacun étant invité à participer avec le portrait d’un parents ayant participé aux combats pour libérer l’Europe du nazisme. A Kiev, il y avait plusieurs milliers de manifestants. Avec des slogants tels que « Bandera dégage de Kiev » ou « Gloire au peuple soviétique victorieux ».
Pour le régime de Kiev, l’heure est toujours à la criminalisation du communisme et à la glorification du nazisme et de ses collaborateurs. En mai 2017, Vladimir Vyatrovich , le chef de l’institut ukrainien de la mémoire nationale a ainsi déclaré que les symboles de la division SS Galicie, ne sont pas interdits en Ukraine, puis que ce ne serait pas d’après la junte de Kiev, « un symbole du régime totalitaire nazi ». On ne peut plus clairement résumer la situation et ce qu’est le régime de Kiev. Qui arrête ceux qui osent porter le drapeau de l’armée rouge qui a vaincu le nazisme et qui protège ceux qui célèbrent les divisions SS.