Pour Israël, tous les prétextes sont bons pour bombarder les Palestiniens. Une information du journal le Monde datant du 6 mai révèle que la justification officielle donnée par l’armée israélienne au bombardement, le 11 mai dernier, d’un immeuble de la bande de Gaza serait…. la présence dans l’immeuble d’informaticiens du Hamas capables de mener des cyber attaques !
Le porte parole de l’armée israélienne, cynique, indique que de cyber attaque il n’y en a pas eu, soi disant car le bombardement aurait empêché qu’elle se produise.
Ce bombardement et sa justification est une nouvelle escalade dans le mépris des règles et usages du droit international.
« Les membres de l’organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ».
Charte des Nations Unies
L’un des premiers principes de l’usage légal de la force est celui du parallélisme des moyens, un principe qui participe directement à la préservation de la paix et des vies humaines, puisqu’il interdit de répondre de manière disproportionnée à une attaque. C’est le principe de légitime défense. Tout autre action est contraire au droit international.
Article 51
Charte des Nations Unies
Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l’objet d’une agression armée, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Les mesures prises par des Membres dans l’exercice de ce droit de légitime défense sont immédiatement portées à la connaissance du Conseil de sécurité et n’affectent en rien le pouvoir et le devoir qu’a le Conseil, en vertu de la présente Charte, d’agir à tout moment de la manière qu’il juge nécessaire pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales.
A une cyber attaque, il est possible de répondre par une cyber attaque pas par un bombardement qui est un véritable acte de guerre.
Par ailleurs, de l’aveu même d’Israël, il n’y a eu aucune cyber attaque. L’argumentation adoptée par Israël permet, en réalité, de s’arroger le droit de commettre n’importe quelle agression de n’importe quelle nature, contre n’importe quel pays ou peuple. Un danger qui menace tous les pays. Pourtant, il faut rappeler que le régime Macron en France, loin de défendre ici le droit international et les droits de l’homme comme il prétend parfois le faire, lorsqu’il s’agit en fait d’agresser des pays refusant de se soumettre à la domination de l’axe impérialiste euro atlantique, se déshonore par un soutien constant à Israël, fermant les yeux sur les agissements du régime d’extrême droite qui officie à Tel Aviv.
Rappelons qu’Israël est un état multirécidiviste qui viole de façon permanente le droit international, et notamment les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.
JBC pour www.initiative-communiste.fr