Après en avoir débattu de façon approfondie, le Comité Central du PRCF, réuni le 10 juin 2018, a adopté à l’unanimité la motion suivante.
Conformément à sa stratégie de lutte pour que la France sorte, par la voie progressiste, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, le PRCF doit continuer à délégitimer l’UE et ses institutions pseudo-démocratiques, notamment le prétendu « parlement européen », véritable paravent de la dictature supranationale du grand capital. Cette dé-légitimation est encore plus indispensable à l’heure où MACRON, fondé de pouvoir du MEDEF, de l’OTAN et de l’UE de MERKEL, veut parachever l’euro-dissolution de la France et rendre irréversible la casse sociale en substituant à grand pas :
- Un « gouvernement de la zone euro » au droit pour notre pays de décider lui-même de son budget et de sa politique socio-économique,
- Une « défense européenne » intégrée à l’OTAN en liquidation du principe d’une défense nationale exclusivement dévolue à la protection du territoire national,
- Une « souveraineté européenne » mettant fin à l’histoire de la France indépendante, interdisant de fait la construction d’une France franchement insoumise à l’UE et prohibant, a fortiori, la révolution socialiste dans notre pays,
- Le tout-anglais managérial, voulu par le MEDEF, l’UE, le CAC-40, l’OTAN, en lieu et place du français « langue de la République » aux termes de l’article II-a de la Constitution.
Fidèle à ses combats antérieurs de 2014, 2009 et 2004, le PRCF appellera donc à l’abstention militante et citoyenne aux prochaines élections européennes.
Pour autant, le but de notre campagne de masse, ciblant en priorité les usines, les facultés, les quartiers populaires et les communes rurales, sans oublier le débat au sein des syndicats ouvriers, enseignants, étudiants, paysans, etc., ne sera pas de nous confronter âprement aux progressistes engagés dans la promotion de listes évoquant, si peu que ce soit, la question d’une sortie des traités européens. En liaison avec les luttes, notre campagne visera, principalement, la dénonciation de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN, la nécessité du FREXIT PROGRESSISTE, l’alliance des deux drapeaux, rouge et tricolore, pour remettre « le monde du travail au cœur de la vie nationale » (programme du CNR « Les Jours heureux ») et pour rouvrir à notre peuple la perspective révolutionnaire du SOCIALISME pour la France.
Cela fait six mois maintenant que les JRCF font, avec leurs aînés du PRCF, campagne pour une large abstention citoyenne. Une campagne qui ne rencontre pas que des sympathisants de la part des partisans du referendum anti-Macron, dont nous avons déjà démontré l’absurdité.
Rappel des fondamentaux.
Qui aime et soutient la construction européenne ? Qui la déteste et s’en méfie ? La première réponse c’est la bourgeoisie, la seconde c’est le prolétariat. Rappelons que plus de 70 % des ouvriers ont voté NON au TCE, traité constitutionnel européen (beaucoup aussi lors du traité de Maastricht) ; que l’abstention aux Européennes, partout en Europe, s’élève de 10 à 89 % (les pays ayant le plus de participation étant aussi ceux ayant le vote obligatoire) ; que le peuple ne se sent pas écouté, et que quand il vote mal on le fait revoter ou on se passe de ses services. À côté, la bourgeoisie sait que l’UE est un espace favorable au développement de son profit par directive sur les travailleurs détachés, libre-circulation des capitaux, délocalisations, privatisations interposées.
Ensuite, à quoi cela sert de voter pour le Parlement européen ?
À l’origine, celui-ci était non élu et servait de parlement croupion. Est-ce que cela a changé ? Il n’a toujours pas l’initiative des lois, seule la Commission l’a. Certes, il vote les lois, mais 1) le Parlement européen a, jusqu’à maintenant, voté tous les projets de la Commission et 2) il n’est pas le seul à disposer du pouvoir de voter les lois, le Conseil (regroupement des ministres des Etats membres) le possède aussi et peut bloquer un vote.
D’autre part, voter aux Européennes c’est approuver tacitement – et c’est ce que recherche Macron – cette Union, en participant à son alibi démocratique – c’est-à-dire le Parlement européen, censé idéalement représenter le « peuple européen »- dont on vient de voir qu’il ne peut rien faire.
Le 26 mai, on reste chez soi, en famille ou entre amis. On boycotte !
Epique le CR de l’Humanité de ce jeudi du congrès de la CGT par Marion d’Allard?
Après avoir cité les discours des représentants des syndicats des pays où les syndicats sont interdits ou poursuivis (il en sera de même avec Macron ou Le Pen), Turquie, Palestine, Bangladesh, etc… Elle précise que les congressistes se plaignent que la CES et la CSI, où la CGT s’est dirigée après avoir quitté la FSM, pour des raisons « politiques », comprennent des syndicats de droite, jaunes ou fascistes/islamistes (contrairement à la FSM donc).
C’est comme Brossat qui malgré tous ses efforts médiatiques n’arrivent pas à nous convaincre qu’une autre politique (vraiment de gauche et en faveur des travailleurs et retraités) soit possible en restant dans la bouse mafieuse ultralibérale hyperatlantiste qu’est l’UE/EURO/OTAN. Ce n’est pas crédible comme d’avoir quitté la FSM pour la CES et la CSI.
Que dire des articles blairistes de l’Humanité qui se plaignent, comme tous les médias capitalistes mafieux, que le parti travailliste ne milite pas contre le Brexit
Même avec 10h00 par jour sur toutes les Chaînes, Brossat, Vieu, Wurtz &Cie restent non crédibles car les électeurs préfèrent l’original social-démocrate (PS, LFI, EELV, Hamon, etc….) à la copie Brossat qui ne propose que de sauver la bouse mafieuse ultralibérale hyperatlantiste qu’est l’UE/EURO/OTAN.
A l’inverse un PCF marxiste, communiste vraiment de classe comme avec Duclos et Marchais même avec un temps de parole inférieur à Brossat ferait 20%.