par Floréal
Valérie Pécresse abandonne les LR, son parti en pleine déconfiture. Que c’est courageux, chère Madame, vous allez enfin pouvoir « explorer des voies politiques nouvelles »… Et bien entendu, vous n’accepterez jamais, car ce serait, n’est-ce pas, trahir votre « famille » politique, un quelconque ministère régalien chez Macron ou, à la rigueur, une alléchante tête de liste à Paris sous l’étiquette de LAREM ? On comprend mieux pourquoi la nouvelle carte orange francilienne que vous promouvez s’appellera, en tout mépris de classe pour la langue française, « Navigo easy »…
Regardons maintenant de l’autre côté du spectre politique : à peine annoncé le mauvais score de la France insoumise, Clémentine Autain a débarqué sur toutes les chaînes pour canarder dans le dos ses camarades insoumis défaits. C’est d’autant moins élégant qu’en réalité, c’est la ligne Autain (sourdine mise sur la critique de l’UE, ciblage des écolos métropolitains, main tendue à la gauche traditionnelle…), portée par Manon Aubry, qu’ont massivement boudée les électeurs mélenchoniens de 2017, notamment l’électorat ouvrier…
On se rappelle aussi la manière dont nombre de « socialistes » ont déserté leur parti quand il s’est écroulé, frappé de plein fouet par le discrédit pas volé de Hollande…
Bref, c’est l’éternel « on a gagné ! » et « vous avez perdu ! », le grand air de la désertion et du lâchage politique est désormais chanté sur tous les tons par tous ces faux dirigeants qui ne supportent pas l’adversité.
Et toujours, c’est la même sophistique travestie en dialectique subtile : on quitte la droite pour la refonder, on abandonne le PS pour rénover la social-démocratie, on quitte les Verts, comme le sieur Camphin, pour mieux servir l’écologie en « prenant ses responsabilités » (ça gagne combien un ministre, déjà ?), etc.
Et j’ai d’autant plus de respect pour la parole proférée par Gabriel Péri peu de temps avant qu’il ne parte vers le poteau d’exécution : « si c’était à refaire, je referai ce chemin ».
Bjr.Je suis tout à fait d’accord avec initiative communiste Adhérent PCF de 1974 à 1997,j’ai quitté le Parti à cause de toutes les magouilles politiques contraires aux engagements pris en Congrès.Je suis communiste libertaire et mon idéal est l’anarchisme.Bien fraternellement.