Ce 14 juin, notre camarade Aymeric Monville, écrivain et éditeur, était invité du plateau du JT de RT France pour réagir à l’ordonnance d’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, qui a été signée par le ministre britannique de l’Intérieur. Ce 14 juin, la justice britannique devait à son tour se prononcer sur ce sujet : un juge du tribunal londonien de Westminster a fixé la période de l’audience, qui devrait durer cinq jours, à la fin février 2020 ; «probablement à partir du 24».
Livré par Moreno, le président de l’Équateur rallié aux USA, à la police britannique, après avoir été assiégé pendant 7 ans dans l’ambassade équatorienne à Londres, où l’Équateur de R. Correa lui avait accordé l’asile, le journaliste et éditeur australien est embastillé dans la prison de haute sécurité de Belmarsh.
Aymeric Monville, éditeur lui même, a appelé à la mobilisation de l’opinion publique pour obtenir la libération de Julian Assange. Si Assange est emprisonné et poursuivi, c’est pour avoir fait strictement son travail de journaliste, celui de publier des informations sur les crimes de guerre commis dans les guerres impérialistes des États-Unis, ou encore sur l’espionnage et la surveillance de masse conduits par les USA y compris contre les chefs d’État, gouvernements et grandes entreprises de ses alliés européens. C’est pour cela que la Maison Blanche et le Pentagone veulent l’extradition d’Assange, et qu’ils ajoutent régulièrement de nouvelles accusations contre lui. S’il était extradé vers les USA, Assange risquerait un embastillement à vie, voire la peine de mort.
En soutien à Assange, une manifestation se déroulait devant le tribunal pour demander la liberté pour Julian Assange.