Le 33e samedi de mobilisation des Gilets Jaunes n’avait pas été annoncé comme un temps fort de manifestation monstre. Mais comme une journée forte pour dénoncer la répression et les violences policières, avec une manifestation à Paris réunissant des mutilés et blessés, ainsi que le collectif d’artistes soutenant le mouvement des gilets jaunes, le sous-marin jaune.
La manifestation parisienne a réuni plusieurs milliers de participants, tandis qu’une assemblée réunissant 600 délégués de toute la France se réunissait elle à Monceau-les-Mines.
Un acte 33 dénonçant les violences policières du régime Macron
L’interview de Rodriguez, figure du mouvement, éborgné par la police dans une manifestation alors qu’il filmait pacifiquement la place de la Bastille, dans la manifestation parisienne par la chaine d’info continue RT
#Acte33 : Jérôme Rodrigues alerte l’opinion publique sur la répression des #GiletsJaunes@J_Rodrigues_Off #ActeXXXIII #Paris
— RT France (@RTenfrancais) 29 juin 2019
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Dans la manifestation, le neurochirurgien Laurent Thines dénonce les violences policières et appelle à l’interdiction des LBD 40. Il souligne que 250 personnes ont été mutilés en France en 20 ans en raison du LBD 40. C’est-à-dire plus d’une chaque mois !
Pourtant, l’acte 33 a une nouvelle fois été victime de violences policières avec une répression très dure faisant plusieurs blessés
Une participation toujours significative pour le 33e samedi consécutif de manifestation
Les bénévoles du Nombre Jaune ont décompté plus de 10 000 manifestants malgré la canicule
Le cortège parisien rassemblait plusieurs milliers de manifestants
L’acte 33 à Toulouse et en images
par notre correspondant MF à Toulouse
Une manifestation toujours nombreuse et dynamique, qui pour une fois a pu se tenir sans trop de violences policières. Pour la première fois depuis très longtemps la présence policière était très discrète.
L’acte 33 des #GiletsJaunes avec les réseaux sociaux du PRCF
À Marseille, la dénonciation des violences policières s’inscrit sur les murs. Ici ceux de la rue Saint Ferréol en plein centre ville de Marseille, à mi- chemin entre la préfecture et là où Zineb Redouane a été tuée d’un tir de grenade par la police au mois de décembre.
Dans les manifestations des Gilets Jaunes, le combat contre la privatisation d’Aéroports de Paris est bien présent