En pleine canicule et alors que les départs en vacances commencent, les toilettes des gares de Lyon, Austerlitz et du Nord sont inutilisable faute d’entretien.
Et pour cause, avec le soutien de la CGT, les salariés de l’entreprise sous traitante du sous traitant retenu par la SNCF sont en grève.
En 2015, la SNCF privatise auprès du néerlandais 2theloo un marché de nettoyage des toilettes des trois gares. Provocant une grève de neuf jour des « dames pipi », demandant l’application de la loi, c’est à dire l’application de la convention collective du nettoyage. Le sous traitant de la SNCF avait en effet divisé l’activité en deux, nettoyage d’une part et encaissement d’autre part pour éviter l’application de cette convention collective garantissant la stabilité de l’emploi lors des changements de contrat de délégation pour les employés. 2Theloo avait ainsi délégué le nettoyage à la multinationale Derichebourg pour 3 ans. Ce contrat arrivé à échéance, 2theloo a obligation de reprendre les deux activités et l’intégralité des salariés , avec leurs ancienneté.
Pourtant rebelote, le sous traitant de la SNCF refuse d’appliquer la loi et prétend imposer la convention collective du commerce aux agents de propreté.
Plus de 40 salariées, dont certaines ont plus de 20 ans d’ancienneté sont concernés. Menacés de devoir être déplacées à droite à gauche sur d’autres contrat de DeRichebourg.
Une délégation de militant du PRCF IdF est aller témoigner de son soutien à ces travailleurs en lutte.
Une lutte qui démontre toute les conséquences négatives, pour les usagers, comme pour les travailleurs, de la libéralisation frappant la SNCF. Précarisation des travailleurs, hausse des prix des billets, dégradation des services aux usagers. C’est bien cela la conséquence de la libéralisation du rail et de la course effréné de la direction de la SNCF à la rentabilité en cassant le statut des cheminots, en application des directives européennes.
JBC pour www.initiative-communiste.fr