Source: Agence France Presse
Explosions, pollution… Certains utilisent les grands moyens pour sauver leurs jobs.
Les salariés de JLG-France ont menacé mercredi de faire exploser quatre nacelles élévatrices produites dans leur usine. Jeudi, les négociations ont abouti: Les salariés ont obtenu 25 000 euros et un congé de reclassement, ou 30 000 euros s’ils renoncent à ce congé, Chez Nortel, les salariés ont menacé de faire sauter le site avec des bonbonnes de gaz. Ils ont réussi a réengager la discussion avec leur direction. « Le principe de la signature d’un protocole de sortie de crise est acquis ».
En 2000, les salariés de l’entreprise Cellatex, en liquidation judiciaire, avaient menaçé de polluer la Meuse. La pollution avait été contenue, mais cela avait débloqué la situation, rappelle Le Point. Un accord avec la direction avait ensuite été trouvé rapidement. Les ouvriers de New Fabris, un sous-traitant de Renault, ont menacé de faire exploser leur usine s’ils n’obtenaient pas les indemnités demandées. Mais hier les négociations ont échoué.