Vous lirez ici (et sûrement pas dans les médias payants) un article publié par nos confrères de legrandsoir.info extrêmement documenté sur les efforts incroyables déployés par les USA pour discréditer l’action des 400 000 coopérants cubains de la santé qui ont rempli, depuis presque six décennies, des missions dans 164 pays où ils ont contribué à sauver la vie de millions de personnes. Ces volontaires sont actuellement présents dans 67 pays.
Pour les USA, c’est mal. Il faut y mettre un terme.
En publiant, le 17 mars 2019, un article sur les médecins cubains au Venezuela, The New York Times donnait le coup d’envoi à une nouvelle campagne de l’administration Trump, cette fois-ci contre la coopération internationale qu’offre Cuba.
The New York Times n’avait pas prêté attention au travail des médecins cubains au Venezuela, alors pourtant que des dizaines de milliers y exercent depuis près de vingt ans, contribuant notablement à l’amélioration des indicateurs de santé dans la population. Le journal recourut, comme sources principales, à quelques médecins cubains qui avaient abandonné leur mission dans ce pays sud-américain et accusé le gouvernement vénézuélien d’utiliser les médecins cubains et les services de santé pour exercer des pressions sur les électeurs.
José Ángel Portal, ministre cubain de la Santé publique (MINSAP), déclara sur son compte Twitter : « La mise en cause de la dignité, du professionnalisme et de l’altruisme des plus de 400 000 coopérants qui ont rempli des missions dans 164 pays, y apportant leurs meilleures connaissances et y exerçant intégralement au plus haut niveau, est absolument inacceptable ».
Moins d’une dizaine de médecins à la crédibilité douteuse ne peuvent pas ternir la brillante trajectoire de dizaines de milliers d’autres.
Selon les statistiques du MINSAP, les coopérants cubains de la santé travaillent aujourd’hui dans 67 pays ; « dans la majorité écrasante des missions remplies, c’est le gouvernement cubain qui a pris en charge les dépenses. De même, Cuba a formé gratuitement 35 613 étudiants de médecine en provenance de 138 pays », affirment des sources de ce ministère.
Machine de la sale guerre
Alors que des personnels cubains de la santé travaillent depuis presque six décennies dans toutes les régions du monde, c’est la première fois qu’une calomnie pareille est répandue, rien moins que par The New York Times.
« Cette calomnie se fonde sur une quantité minuscule de faux témoignages, véhiculant les mensonges les plus imaginaires, les plus fantastiques et les plus répugnants, dans le droit fil de campagne que les USA mènent contre le Venezuela et qui repose sur le mensonge », a commenté à Dominio Cuba Eugenio Martínez Enríquez, directeur général pour l’Amérique latine et les Caraïbes au ministère cubain des Relations extérieures.
Une fois de plus, les dépendances gouvernementales étasuniennes se mettent à répandre des « nouvelles » qui visent à préparer le terrain à une offensive d’une grande envergure, telle celle que le Conseil de sécurité nationale des USA a peaufinée en avril contre le Venezuela : il s’agit de torpiller et de discréditer la coopération internationale de Cuba en matière de santé, alors que celle-ci peut pourtant afficher des états de services et des reconnaissances dans le monde entier.
La machination était déjà en marche le 17 avril 2019 quand John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des USA, déclara : « Des milliers de médecins cubains au Venezuela sont utilisés comme des péons par Maduro et ses parrains cubains pour appuyer son règne brutal et oppresseur. »
Dans une séquence de tâches coordonnée, cette opération recruta trois sénateurs étasuniens dont les positions sur Cuba ne laissent aucun doute : loin de s’inquiéter de questions humanitaires et de droits de l’homme, ils cherchent avant tout à renverser le gouvernement cubain qu’ils calomnient jour après jour.
Le 7 mai 2019, donc, les sénateurs étasuniens Marco Rubio, Rick Scott et Bob Menéndez écrivirent à Mike Pompeo, le secrétaire d’État, pour qu’il entreprenne des actions contre la coopération cubaine, notamment contre la coopération médicale.
Leurs visées étaient explicites, comme le prouvent des extraits de cette lettre rendue publique dans le cadre de cette opération dirigée par Bolton et son subordonné, Mauricio Claver-Carone.
Nous écrivons pour exhorter le département d’État à aborder plus vigoureusement la question du déploiement de médecins et de personnels médicaux soumis par le régime cubain à des conditions qui constituent des travaux forcés. […]
La coopération cubaine constitue un réseau mondial de trafic d’êtres humains qui a apporté des milliards de dollars de revenus au régime…
Étant donné que le régime cubain perpétue ce mécanisme de revenus basé sur des travaux forcés, nous demandons au département d’État de fournir à nos bureaux des informations sur les questions suivantes :
Compte tenu de la quantité d’informations croissante qui prouvent que le déploiement de médecins et de personnels médicaux par le régime cubain représente des travaux forcés, quels pas l’administration est-elle en train de faire pour rétablir le Programme de probation concernant les médecins cubains ?
Le Cuban Medical Professional Parole Program, (CMPP, Programme de probation des professionnels médicaux cubains), entré en vigueur en 2006 et abandonné en janvier 2017 dans le cadre du rétablissement des relations Cuba-USA durant l’administration Obama, fut une politique visant carrément à saboter les accords de coopération médicale cubaine avec d’autres pays, un prétexte pour le vol de cerveaux et un comportement irrespectueux envers les nations qui décidaient de recourir en toute souveraineté à l’aide des personnels de santé cubains.
Les USA s’efforcèrent de torpiller la coopération internationale, surtout entre pays du Sud, en recourant à la fois à des stimulants actifs et à des pressions pour que les personnels de santé cubain abandonnent leurs missions et émigrent aux Etats-Unis où ils seraient admis légalement avec promesses d’emploi dans leur domaine de compétence. Ce « programme » n’envisageait pas de substituer d’autres ressources humaines ou matérielles aux médecins et techniciens cubains qui feraient défection : son seul but était de priver de ces services ceux qui les recevaient.
À peine reçue la lettre des sénateurs, le département d’État et l’Agency for International Development des Etats-Unis (US/AID) adressèrent des instructions agressives aux ambassades étasuniennes pour qu’elles préparent les conditions permettant de faire échec à la coopération cubaine.
Pressions diplomatiques et juridiques
Eugenio Martínez Enríquez affirme à Dominio Cuba que les USA en sont arrivés à exercer des pressions sur les autorités nationales à travers leurs ambassades :
Nous avons appris qu’en 2019, dans au moins trois pays latino-américains et caribéens, des fonctionnaires des ambassades étasuniennes ont demandé aux autorités du pays devant lequel ils sont accrédités, de manière péremptoire et suspecte, des renseignements précis sur la coopération offerte par Cuba. Compte tenu des caractéristiques de ces renseignements, nous pouvons assurer que ces instructions ont été envoyées à toutes les ambassades étasuniennes de la région.
Martínez ajoute : « Les autorités d’un pays ont informé les diplomates cubains qu’ “un haut fonctionnaire de Washington souhaitait connaître au plus tôt combien de médecins cubains prêtaient service ici et le montant de l’investissement que mon gouvernement faisait pour chaque médecin, ainsi que l’endroit exact où ils se trouvaient”. »
Presqu’au même moment, « dans un autre pays, une haute fonctionnaire du gouvernement a montré à l’ambassadeur cubain un courriel en anglais dans lequel l’ambassade étasunienne souhaitait savoir où se trouvait le personnel médical cubain, quels étaient les accords justifiant sa présence et combien ils duraient », assure le diplomate cubain.
Les actions permettant d’attaquer la coopération cubaine englobent d’autres instruments. Toujours selon ce fonctionnaire cubain, « dans un pays sud-américain, des plaintes légales ont été déposées contre au moins six coopérants cubains pour prétendues mauvaises pratiques médicales, des plaintes dans lesquelles étaient impliquées des figures bien connues pour leurs liens étroits avec l’ambassade étasunienne. Mais les tribunaux correspondants ont rendu un non-lieu. »
Le jour même où les sénateurs écrivaient leur lettre, le mardi 7 mai 2019 – ce qui traduit une synchronisation parfaite – des organisations ne pesant pas lourd dans l’arène internationale déposaient une demande contre Cuba devant la Cour pénale internationale (CPI), expliquant qu’elles avaient réalisé un « travail méthodique et minutieux » à partir de déclarations faites par « des êtres humains réels qui souffrent une nouvelle sorte d’esclavage », et qualifiant les missions internationalistes de coopération cubaines de « crimes d’esclavage contre l’humanité ».
Almagro se joint à la machination
Une semaine après, alors que l’opération prenait de la vitesse, le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) organisait une conférence au siège de cette institution, à Washington, sur les prétendus crimes contre l’humanité commis par Cuba.
Almagro, qui a juré de convertir sa lutte pour renverser le gouvernement cubain en l’une des priorités de l’OEA, affirma que « les fameuses missions de médecins cubains, qui agissent au nom d’une prétendue solidarité révolutionnaire… visent à obtenir des effets politiques sur leurs destinataires, plutôt qu’à sauver des vies ».
En syntonie avec l’opération Bolton-Claver Carone-Rubio, Almagro ajouta que les missions internationalistes cubaines « servaient d’instrument d’ingérence au Venezuela, sous couvert de missions médicales, culturelles et sportives », et amplifia les lignes de messages créées par la campagne de Bolton : « Les missions médicales ont été des masques du régime cubain pour obtenir des devises, au prix du travail servile des médecins cubains ».
Eugenio Martínez tient à souligner : « Curieusement, la conférence concoctée par Almagro s’est déroulée au siège de l’Organisation où plus de vingt de la trentaine d’États membres ont d’excellentes relations de coopération avec Cuba ! » La plupart de ces pays n’accueillent pas seulement des coopérants cubains : ils se sont même proposé d’accroître cette coopération, et aucun de ces gouvernements n’a partagé les accusations de Washington.
N’empêche qu’Almagro suivit la ligne du département d’Etat et, à l’instar de Kimberly Breier, la nouvelle sous-secrétaire d’État pour les Amériques, annonça une réunion avec des médecins ayant déserté du programme de santé.
Carlos Trujillo, ambassadeur étasunien devant l’OEA, et Philippe Lussier, bureaucrate chargé de Cuba et du Venezuela au département d’Etat, assistèrent à la rencontre dans le bureau de la sous-secrétaire.
« Aujourd’hui, des fonctionnaires du State Department ont eu une réunion avec deux docteurs cubains exploités par le programme des missions médicales du régime de Castro. Ils ont décrit des travaux forcés, des menaces à leurs proches, une surveillance et un vol de leurs salaires, alors qu’ils apportaient au régime des milliards de dollars. »
Almagro se joignit à la fanfare anticubaine de ses employeurs et twitta au sujet de cette rencontre huit minutes seulement après la sous-secrétaire :
« Consterné d’écouter les histoires de Ramona Matos et de Tatiana Carballo, 2 docteures cubaines victimes du trafic d’êtres humains que le régime de Cuba appelle en mauvaise part des missions médicales. Le traitement qu’elles ont reçu n’est rien d’autre qu’un exemple éloquent d’esclavage moderne. Elles méritent justice. #OEAavecCuba. »
Listes noires
Le 20 juin 2019, le département d’État incluait Cuba dans la pire catégorie de son Rapport sur le trafic d’êtres humains 2019, s’en prenant à la coopération médicale internationale de Cuba et l’utilisant comme un de ses prétextes pour disqualifier le gouvernement cubain.
Il n’existe aucune preuve pour une telle insanité. Cuba peut se vanter de lutter de manière exemplaire contre le trafic d’êtres humains, ce que reconnaissent les institutions internationales. Quoique ce fléau ne constitue pas un problème social dans l’île, le gouvernement cubain maintient une politique de tolérance zéro qui constitue une priorité maximale et qui s’applique selon une approche multisectorielle et multidisciplinaire, sur la base de trois piliers essentiels : prévention, affrontement et protection des victimes.
Son Plan d’action nationale pour la prévention et l’affrontement au trafic d’êtres humains et pour la protection des victimes a été adopté en février 2017. Un mois plus tard, Maria Grazia Giammarinaro, Rapporteuse spéciale sur la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les enfants, a visité Cuba et n’a jamais remis en cause la nature des programmes de coopération internationale de Cuba en matière de santé.
Cuba et les Etats-Unis ont même tenu cinq réunions d’échanges entre 2014 et 2018 sur la lutte contre le trafic d’êtres humains. « Ces échanges ont permis de prouver clairement la nature arbitraire et malintentionnée de la politique de ceux qui ont toujours voulu manipuler cette question », affirme Eugenio Martínez.
Déni de visas
L’opération étasunienne se poursuivant, le département d’État annonçait le 26 juillet 2019 qu’il imposait de nouvelles sanctions consistant en déni de visas à des fonctionnaires cubains « responsables » de prétendues « pratiques professionnelles d’exploitation et de coercition », autrement dit aux fonctionnaires dirigeant les missions médicales cubaines.
Selon Carlos Fernández de Cossío, directeur général USA au MINREX [Ministère des Relations Extérieures cubain. Note du GS], « cette campagne vise à occulter la valeur humaine et solidaire de dizaines de milliers de personnels de santé cubains qui se rendent, sur décision personnelle et volontaire, dans d’autres pays et prêtent service dans des localités très souvent éloignées, au prix d’un énorme sacrifice d’eux-mêmes et de leurs familles qui les appuient pourtant. L’administration étasunienne commet une action ignominieuse et méprisable en osant s’attaquer aussi bassement à un geste si noble. »
Car, comme des fonctionnaires cubains liés au ministère de la Santé publique l’ont expliqué à maintes reprises, à la différence de ce que font des entreprises privées qui obtiennent de juteux bénéfices au profit de peu de gens grâce à ce genre de contrats, à Cuba une partie des revenus découlant de la rétribution qu’offrent les différents pays pour les services prêtés sert à acheter des intrants et à faire fonctionner l’un des meilleurs systèmes de santé au monde. Les médecins remplissant des missions touchent l’autre partie de ces revenus, et continuent de percevoir à Cuba la totalité de leurs salaires.
En novembre 2018, le MINSAP [ Ministère cubain de la Santé Publique. Note du GS] avait signalé dans une déclaration : « Les coopérants cubains conservent à tout moment leur poste de travail et continuent de toucher la totalité de leurs salaires à Cuba, associés aux garanties professionnelles et sociales dont bénéficient le reste des travailleurs du système de santé national. »
Cossío ajoute pour Dominio Cuba¬ :
Le département d’État prétend diffamer la coopération Sud-Sud légitime que pratiquent les pays en développement, dont Cuba fait partie et dont elle se sent fière. Cette politique à laquelle des centaines de milliers de personnels cubains ont participé comme volontaires a permis de sauver ou de contribuer à sauver la vie de millions de personnes et de soulager celle de nombreux autres millions qui, sans cette contribution, auraient eu beaucoup de mal à accéder à des services de santé.
Au sujet de la décision des Etats-Unis de créer une liste de fonctionnaires cubains méritant des sanctions, le directeur général des USA au MINREX assure :
Elle représente la première mesure concrète, annoncée publiquement, contre les missions médicales cubaines. L’administration étasunienne manipule donc à des fins politiques et s’efforce de saboter ce qui constitue un exemple éloquent de coopération Sud-Sud dont la communauté internationale et les organisations multilatérales ont reconnu les résultats bénéfiques à plus d’une reprise. Cette tentative de présenter le noble effort de Cuba comme un exemple de trafic d’êtres humains est rien moins qu’indécente, honteuse et infondée. Face à une politique aussi irresponsable, Cuba continuera à mener son action solidaire et désintéressée en faveur des plus démunis de la planète.
Bolsonaro de nouveau en scène
Le président brésilien Jair Bolsonaro ne tarda pas à contribuer à l’opération étasunienne. Le 1er août 2019, sans apporter la moindre preuve comme à l’accoutumé, il accusait les médecins cubains qui avaient participé au feu programme « Davantage de médecins pour le Brésil » d’y être venus pour « former des noyaux de guérillas ». Le président cubain le taxa alors sans ambages de menteur.
Bolsonaro n’a toujours pas offert la moindre preuve de cette accusation, mais la presse de son pays a rappelé, alors qu’il n’était encore que président-élu, ses « références directes, méprisantes et menaçantes à la présence » des médecins cubains, ainsi que sa décision de leur imposer des conditions inacceptables, ses offenses à leur égard et son déni de leurs qualités professionnelles, si bien que le MINSAP fut contraint en novembre 2018 de mettre fin à la participation des médecins cubains au programme « Davantage de médecins pour le Brésil ».
Dans une déclaration du même jour, le MINSAP faisait savoir qu’en cinq ans, environ 20 000 médecins cubains au Brésil avaient soigné 113 millions de personnes dans plus de 3 600 communes, dont 700 avaient enfin disposé d’un médecin pour la première fois dans leur histoire.
Par ailleurs, le Programme des Nations pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont considéré le programme « Davantage de médecins pour le Brésil », lancé par la présidente Dilma Rousseff, comme le principal exemple de bonnes pratiques en matière de coopération triangulaire et d’application du Programme des Nations Unies à l’horizon 2030 avec ses Objectifs de développement durable (ODD).
Roberto Morales Ojeda, ancien ministre cubain de la Santé publique et vice-président du Conseil d’Etat écrivait sur son compte Twitter : « Nous rejetons les déclarations scandaleuses du président Bolsonaro. Les indicateurs de santé à Cuba et les cinquante-six années de coopération médicale dans 164 pays avalisent l’humanisme, l’altruisme et la qualité professionnelle des personnels de santé cubains. »
Les USA poursuivent leur assaut. L’Agency for International Development des Etats-Unis (US-AID), une dépendance de l’administration qui alloue des fonds à des programmes subversifs contre Cuba a, le 5 août, lancé un appel aux individus ou organisations souhaitant bénéficier de trois millions de dollars afin de « mettre au point des instruments permettant de faire des enquêtes, de collecter des données et d’analyser des informations relatives à des violations des droits de l’homme dont sont victimes les personnels cubains exportés à l’étranger, y compris le trafic d’êtres humains ».
Le ministère cubain des Relations extérieures a condamné aujourd’hui « énergiquement » cette opération dont l’objectif est « de discréditer et de saboter la coopération internationale que Cuba prête en matière de santé dans des dizaines de pays en faveur de millions de personnes ».
Et d’ajouter : « Cette campagne dispose de fonds se montant à des millions de dollars et bénéficie de la complicité de plusieurs des grands médias, en particulier de journalistes crapuleux qui sacrifient leur prétendue impartialité et objectivité sur l’autel des intérêts politiques de l’administration étasunienne. »
Quelle sera la suite ? On trouvera peut-être la réponse dans le film Casino, de Martin Scorsese, quand le mafieux affirme qu’ « il y a trois façons de faire les choses : la bonne, la mauvaise et la mienne ». Reste à voir où ira cet itinéraire infâme et quelle nouvelle façon de faire le clan Bolton-Claver Carone-Rubio sortira de son chapeau. En tout cas, l’itinéraire de la coopération médicale cubaine ne dévie pas d’un pouce : « Cuba continuera d’aller par le monde, telle une sœur, sauvant des vies et apportant de la santé », affirme le ministre Portal sur son compte Twitter.
« La coopération médicale cubaine a eu pour résultats les millions de vies sauvées dans le monde depuis plus de 56 ans et sa contribution à la santé. Cuba continuera d’aller par le monde, telle une sœur, sauvant des vies et apportant de la santé. »
« L’accès à la santé étant un droit de l’homme, le gouvernement des Etats-Unis commet un crime en prétendant le nier ou l’entraver pour des motifs politiques ou à des fins d’agression. » (Déclaration du ministère cubain des Relations extérieures, 29 août 2019.)
Rosa Miriam ELIZALDE
CubaDebate, 31 août 2019»»http://www.cubadebate.cu/noticias/2019/08/31/eeuu-vs-colaboracion-medi…