25 septembre 2019, au lendemain du discours très violent, belliqueux, impérialiste d’un Donald Trump se moquant de l’ONU et du multilatéralisme, venu y mener sa campagne électorale, c’est un tout autre discours qui a été tenu à la tribune de la 74e Assemblée Générale de l’ONU par le président bolivien, Evo Morales.
Le président de la Bolivie a déclaré dans son discours que les nombreux problèmes qui frappent la planète trouvent leur racine dans le système capitaliste, qui favorise une répartition inégale de la richesse et une accumulation insensée de biens et d’argent dans les mains de quelques personnes.
» Laissez moi le dire très clairement : les racines du problème sont dans le capitalisme »
Evo Morales Ayma – président de la Bolivie – 74e assemblée générale de l’ONU
Soulignant parmi les nombreux problèmes de la planète « les inégalités, la faim, la pauvreté, la crise migratoire, le chômage », le président bolivien, l’un des seuls présidents d’origine amérindienne du continent américain, a expliqué que « la cause sous jacente des problèmes est dans le modèle de production et de consumérisme, dans la propriété des ressources naturelles et dans l’inégale répartition de la richesse ».
Pour Evo Morales, « il est prévu de tout commercialiser pour accumuler plus de capital », tandis que le monde n’est contrôlé que par une une oligarchie mondiale, une poignée de milliardaires.
Il a dénoncé comme « injuste, immorale et inadmissible » que 26 personnes dans le monde détiennent la même richesse que 3,8 milliards d’êtres humains.
Au plan régional, le dirigeant de la Bolivie s’est également à nouveau exprimé sur la revendication historique de l’accès à la mer de la Bolivie qui oppose le pays andin au Chili, rappelant que la Cour Internationale de Justice a tranché dans la dispute qui oppose les deux pays depuis 136 ans : « la Bolivie a un littoral de plus de 400 km sur les rives de l’Océan Pacifique ».
Tandis que Trump a appelé à la guerre contre tous les pays ne se pliant pas aux intérêts de l’impérialisme américain, notamment Cuba et le Venezuela, désignant le socialisme comme le seul ennemi des USA qui s’entendent avec les pires dictateurs du monde, tandis que le capitalisme fait tout pour détruire l’écosystème de l’Humanité, Evo Morales Ayma a courageusement montré que le chemin de la paix, de la justice, de la liberté, de l’écologie, c’est bien de sortir du Capitalisme. Le plus tôt sera le mieux, c’est urgent !
JBC pour www.initiative-communiste.fr d’après informations d’Agences
* Ce matin vient de tomber ce verdict au Brésil : L’ancien président brésilien, Lula, pourrait être libéré si sa peine est annulée, la Cour suprême fédérale brésilienne ayant conclu que l’ancien juge Sergio Moro avait violé le droit de la défense en commettant des dizaines d’infraction, ce qui pourrait bénéficier à l’ex-président détenu depuis 2018…
https://histoireetsociete.wordpress.com/2019/09/29/cvictoire-pour-lula-la-cour-supreme-du-bresil-sest-prononcee-contre-moro-moro-aurait-falsifie-des-preuves-et-viole-le-droit-de-legitime-defense-de-lula-et-dautres-accuses-selon-la-cour-photo/?fbclid=IwAR0BcKLXLBdrnb1BSlbAZ3gzL3gLXxCxRU6fySJQUJC-lx7OT_rgtXpieXw
* et n’oublions pas l’impérialisme US, défendu par les 2 grands partis gouvernant ce Pays : https://www.youtube.com/watch?v=jthuQoLMjrc&feature=share&fbclid=IwAR0iEBifHN6UCMl99zbmZRwrgCk_g6S25VMpC9UL9JyGNv4_eecv8TS4zws