Le 14 juillet 2019, alors qu’il se rend dans un café en compagnie d’une amie, Maxime Nicolle, figure des Gilets jaunes connu pour ses retransmissions vidéo en direct sur les réseaux sociaux, est violemment arrêté par une trentaine de policiers. Rapidement, le Préfet de Police de Paris revendique des « arrestations préventives ». Un motif qui n’existe pas dans le droit français qui interdit les arrestations à motif politique.
Maxime Nicolle est arrêté pour avoir :
« marché, sans signe distinctif, en direction d’un café, avec une amie étrangère à tout mouvement social qui me logeait, pour en retrouver un second, et de m’être présenté à un barrage filtrant afin d’emprunter le chemin le plus court me permettant d’y accéder, où je me suis vu refuser le passage, ce à quoi j’ai obtempéré. »
Maxime Nicolle
Arrêté à 8h45, il est mis en cellule jusqu’à 16h30, après le classement sans suite de toute procédure.
L’arrestation politique est revendiquée, via un syndicat de police de droite :
Secrétaire général CRS de l’UNSA Police, David Michaux, déclare dans les médias : « les têtes du mouvement des “Gilets jaunes” ont été interpellées à titre préventif ».
Ce 14 juillet, la répression policière n’aura pas empêché la foule de huer Macron sur les Champs Elysées.