Le nouveau numéro de Conseil de classe, le journal de la commission éducation du PRCF, est paru ce mois d’octobre. Professeurs, lycéens, étudiants, personnels de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, parents d’élève… des informations à partager et faire circuler largement.
A partir du 5 décembre tous dans l’action pour gagner !
Le déchaînement de la violence de l’hydre capitaliste mondial augmente chaque jour. Celles et ceux qui pensaient pouvoir faire l’autruche en croyant que la France serait épargnée, doivent désormais assister à la «normalisation» de notre pays sur les principes qui sévissent partout, exigés par le FMI, l’UE et l’internationale capitaliste de Bildelberg. Nos droits, nos revenus, nos conquis, tout est attaqué, mais aussi la mémoire de l’Histoire. Nous sommes face, comme jamais, à une entreprise de falsification généralisée où tout est faussé : vous avez le droit de vous exprimer, mais taisez-vous (et nous enregistrons tout ce que vous dites pour s’en servir contre vous un jour), vous avez le droit de manifester, mais restez chez vous (sinon, si vous perdez un œil, vous serez responsable), nous engageons une transition écologique (oui, nous ne faisons rien, mais souvenez-nous, taisez-vous), nous transformons l’Education Nationale (pour faire disparaître des milliers de postes, réduire les droits des enseignants à zéro), nous entendons réserver le statut de la Fonction Publique aux derniers des mohicans (les autres, tous auto-entrepreneurs, puisque le MEDEF l’exige)…. Quant à la mémoire, l’oligarchie soutient la résolution du « parlement » européen qui diffame les communistes européens, de Brest à Vladivostok, en les accusant d’être les mêmes totalitaires que les nazis et en demandant que nos partis, nos mouvements, soient interdits. Face à cette fuite en avant vertigineuse, une réaction s’impose.
Le 5 décembre, une intersyndicale interpro CGT, FO, FSU Solidaires appellent à une massive journée d’action public/privé contre la casse des retraites programmée par Macron-Medef et l’UE. Des Fédérations professionnelles, des UD mais aussi beaucoup de travailleurs se posent d’ores et déjà la question d’un mouvement reconductible, condition nécessaire pour faire plier le pouvoir et gagner. La question des retraites n’est pas indépendante de toutes les autres questions et de toutes les régressions qui nous sont imposées. Mais elle peut permettre le « tous ensemble en même temps » pour faire reculer et pourquoi pas chuter Macron. Pour cela, il faut cibler les contre-réformes et leurs commanditaires (gouvernement, MEDEF, UE) ; il faut également que le pays s’arrête : de travailler, d’obéir à leurs injonctions, de ne pas se parler. Retrouvons l’audace, la volonté, des travailleurs de 36 ! Tous ensemble en même temps !