le PRCF solidaire des militants persécutés et tabassés par la soldatesque grecque
Connu pour être fréquenté par des jeunes de la mouvance anarchiste et alternative, le quartier athénien d’EXARCHEIA a été occupé militairement – et avec une rare violence (cf le témoignage ci-dessous) par l’armée, par la police et par leurs supplétifs fascisants dépêchés par le gouvernement ultraréactionnaire au service de Bruxelles.
Il s’agit d’écraser le mouvement de contestation qui, depuis des années, proteste contre l’euro-strangulation de la Grèce et dont, soit dit en passant, le KKE et le PAME (syndicat de classe) sont les fers de lance.
Manifestement, la victoire de la droite dure, à la suite du pitoyable déballonnage de Tsipras devant l’UE, réactive les traditions fascistes en Grèce, et cela d’autant plus aisément que le Parlement européen a adopté le 26 septembre une motion scélérate mettant sur le même pied les nazis et les communistes de manière à criminaliser les seconds et à banaliser les premiers. Or on sait qu’en Grèce un parti, « Aube dorée », se réclame ouvertement de la période nazie et de la sanglante dictature des colonels. On se souvient par ailleurs que l’UE avait officiellement demandé au fantoche Alexis Tsipras, étoile du « Parti de la Gauche Européenne » (où siège le PCF !), qui avait obtempéré, de corseter fortement, voire d’interdire, le droit de grève en Grèce.
Même si nous, communistes, constatons sans surprise que l’extrême gauche trotskiste ou anar ne lève pas le petit doigt pour condamner cette marche à l’euro-maccarthysme d’Etat visant les partis communistes, nous ne commettrons pas le même manquement à l’indispensable solidarité antifasciste. Nous sommes solidaires de tous ceux qui sont victimes de l’euro-fascisation, nous condamnons l’occupation militaire fascisante d’EXARCHEIA, et nous appelons tous les progressistes à rejeter l’UE dictatoriale du capital qui strangule les libertés, les acquis sociaux et les souverainetés nationales.
Communiqué du Pôle de Renaissance Communiste en France – PRCF – 18 novembre 2019
La Jeunesse communiste grèque (KNE), a tenue à apporter ses remerciements à ce communiqué de soutien apporté par les communistes français du PRCF:
Nous vous remercions beaucoup pour votre message. Ces mobilisations s’organisent contre les nouvelles mesures réaccionnaires de suppression du droit d’asile universitaire promues par le gouvernement de droite de la Nouvelle Démocratie. Ces mesures s’inscrivent dans la continuité de la voie ouverte par le gouvernement Syriza, pour imposer aux universités le seul droit d’asile qu’ils reconnaissent, à savoir celui des entreprises qui visent à contrôler le contenu et l’orientation des études au seuls services de leurs profits. Syriza, qui est maintenant dans l’opposition, prétend ne pas être d’accord avec les mesures de répression pourtant intégralement appliquées au cours de son mandat, comme l’attaque de la police contre les mobilisations des dockers, des enseignants, des étudiants dans les universités, des élèves, des agriculteurs pauvres, etc. C’est signifiant que les forces soi-disant anarchistes et leurs groupes jouent un rôle très négatifs : leur activité destructive diffame le mouvement étudiant et constitue l’alibi et le prétexte nécessaire au gouvernement pour promouvoir ses plans.
Sections des relations internationale du KKE
Dans ces mobilisations, notre organisation de jeunesse, KNE , est pleinement partie prenante en soulignant toutes les questions susmentionnées. Les blocs du KKE et du KNE lors du grand rassemblement du 17 novembre pour l’anniversaire de la montée de l’Université Polytchnic en 1973 étaient énormes et les plus massifs de ceux de ces dernières années.
Le problème est en cours d’exécution.
Dans toutes vos demandes, nous sommes à votre disposition.
Avec mes salutations amicales
Section des relations internationales du KKE
Lendemain du 17 novembre 2019 à Athènes : un goût de sang dans la bouche
PAR YANNIS YOULOUNTAS · 18/11/2019
Très dure nuit pour qui aime Exarcheia et la lutte révolutionnaire en Grèce.
LENDEMAIN DU 17 NOVEMBRE 2019 À ATHÈNES : UN GOÛT DE SANG DANS LA BOUCHE
Beaucoup de nos compagnons ont passé la nuit entre quatre murs, après des passages à tabac systématiques. D’autres ont été blessés, dont trois à la tête et transférés en ambulance à l’hôpital. D’autres encore ont dû se terrer durant une bonne partie de la soirée, voire toute la nuit, pour ne pas se faire rafler et tabasser par des policiers qui semblaient très excités, comme en plein jeu vidéo de guerre dans tout le quartier.
Au total, plus de 5000 policiers, un hélicoptère et des drones transmettant en permanence la position des insurgés résistant depuis les toits, des policiers anti-terroristes, des policiers anti-émeutes, des policiers en civil, des voltigeurs, des blindés munis de canons à eaux… L’armada qui a convergé vers Exarcheia, pendant les deux manifs successives(1), était beaucoup trop nombreuse et suréquipée pour les irréductibles du quartier rebelle et solidaire.
Exarcheia n’a pas tenu longtemps. Déjà en partie occupée depuis des semaines, elle a rapidement basculé sous le contrôle de la soldatesque prétendument gardienne de la paix. Rares sont les lieux en son sein qui sont encore à l’abri. Ce matin, alors que le soleil n’est pas encore revenu, Notara 26 est encore debout, de même que le K*Vox ou encore la structure autogérée de santé d’Exarcheia (ADYE). Mais ces lieux et quelques autres font figures de derniers bastions dans un quartier hors norme minutieusement dévasté par l’État grec au fil des semaines, dans le but de faire disparaître l’une des sources d’inspiration du mouvement social dans le monde entier.
Aujourd’hui encore, le sang a coulé, y compris celui d’une jeune femme frappée à la tête au point de peindre sur le sol le vrai visage du régime. Non seulement la junte ne s’est pas terminée en 1973, mais le nouveau gouvernement, avec ses ministres dont certains sont issus de l’extrême-droite et sa politique toujours plus autoritaire, se rapproche pas à pas de l’exemple du Colonel Papadopoulos et de sa clique.
Avec les nouveaux moyens technologiques achetés notamment à la France, le pouvoir surveille, traque, piste, inquiète, menace, frappe et arrête comme bon lui chante. Oui, la manifestation en souvenir de l’insurrection de 1973 a eu lieu, nombreuse même, mais encadrée par une quantité impressionnante de flics et de cars de MAT bloquant toutes les issues.
Dans les rues d’Exarcheia, des dizaines de compagnons ont été contraints de s’asseoir par terre ou de se mettre à genoux, mains derrière la tête, sous les coups, les quolibets et les humiliations. Ici, une femme est trainée par les cheveux. Là, un homme est frappé aux testicules. Et puis des flaques de sang, ça et là, aux coins de la place centrale du quartier meurtri.
Dans les médias, c’est le concert de louanges sur toutes les chaînes : Mitsotakis aurait enfin rétabli « l’ordre et la démocratie » partout en Grèce, y compris dans « Exarchistan », la zone de non droit où sévissent encore quelques centaines de Mohicans. Les breaking news passent sans transition de la victoire du Grec Tsitsipras au Masters de tennis à l’occupation policière d’Exarcheia, complètement paralysée ou presque après une trop brève résistance. Mitsotakis salue la victoire de son compatriote tennisman et promet d’en finir avec les derniers squats très bientôt. Selon lui, sa mission dans ce domaine sera bientôt finie.
Il souhaite aussi venger la visite de Rouvikonas, ce dimanche matin, au domicile du ministre de l’économie, Adonis Georgiadis, un ancien du LAOS, un parti d’extrême-droite. Particulièrement raciste, Georgiadis a notamment déclaré vouloir « rendre la vie encore plus dure aux migrants » pour les dissuader de venir en Grèce. Par cette action juste avant la manif du 17 novembre, Rouvikonas a voulu montrer, une fois de plus, que si nous sommes vulnérables, ceux qui nous gouvernent le sont aussi : « Nous connaissons vos adresses personnelles, nous savons où vous trouver ! » a menacé le groupe anarchiste dans son communiqué. La levée de boucliers de toute la classe politique a été immédiate. Par exemple, le PASOK s’est dit choqué que des activistes se permettent d’aller perturber la vie privée des dirigeants politiques, quels que soient les désaccords. « Cela nous conforte dans notre volonté de classer Rouvikonas parmi les organisations terroristes » a déclaré un autre ministre Nouvelle Démocratie à la télé. Rouvikonas, prochaine cible prévue, « sitôt que le cas d’Exarcheia sera totalement réglé ».
La loi se durcit contre toutes les formes de résistance. Par exemple, l’usage d’un cocktail Molotov coûte désormais jusqu’à 10 ans de prison, et non plus 5 comme auparavant. Nasser est beaucoup plus facile qu’autrefois grâce à la « neutralisation des sentinelles sur les toits », c’est-à-dire des groupes qui, jusqu’ici, observaient et envoyaient un déluge de feu depuis les hauteurs du quartier sitôt que les rues étaient perdues, notamment autour de la place centrale d’Exarcheia. Les positions de la police continuent de progresser. Des employés de la mairie d’Athènes sont envoyés sous escorte policière pour rapidement nettoyer les tags sur les murs. Chose qui rappelle « Murs blancs, peuple muet » disait l’un des slogans contre la dictature des Colonels, idem à l’autre bout de l’Europe en mai 1968.
Dans la nuit tiède athénienne, des voix s’interrogent sur la suite, des listes de discussions se raniment, des messages circulent pour exprimer la colère, la révolte et la solidarité, mais aussi des idées, des suggestions, des désirs. Devant le squat de réfugiés Notara 26, la plus grande banderole annonce obstinément : « Vous ne parviendrez pas à évacuer tout un mouvement ! »
Cette nuit, Exarcheia la rebelle a un goût de sang dans la bouche, immobile et silencieuse dans l’obscurité, mais encore est bien vivante.
Yannis Youlountas
Communiqué du KKE – parti communiste grec
Aucune implication dans les plans dangereux des Etats-Unis – OTAN – L’UE est le message du soulèvement
Avec d’énormes rassemblements anti-impérialistes à Athènes, à Thessalonique et dans d’autres grandes villes, on a commémoré le 46 e anniversaire du soulèvement héroïque des étudiants de l’Université polytechnique et des travailleurs d’Athènes; un événement qui a été l’apogée de la lutte anti-dictature du peuple et des jeunes contre la junte des colonels qui étaient au gouvernement depuis 21 er d’Avril 1967.
Les slogans du soulèvement de l’école polytechnique sont toujours d’actualité dans la lutte contre les politiques qui mènent les peuples à la pauvreté, au chômage, à l’insécurité, contre l’implication de la Grèce dans les desseins impérialistes de l’OTAN, des États-Unis et de l’Union européenne, contre la répression et l’autoritarisme .
Il n’est pas anodin qu’à Athènes le grand rassemblement anti-impérialiste , défilant dans les rues centrales de la ville, se soit conclu devant l’ambassade américaine , pour rappeler à chacun que l’imposition de la dictature militaire en 1967, servait «par le feu et le fer» les intérêts de la classe bourgeoise aux dépens du peuple, mettant en œuvre les plans des impérialistes américain et de l’OTAN, aboutissant au coup d’État de Chypre qui conduisit à l’invasion et à l’occupation turques.
Dans la déclaration du bureau de presse du CC du KKE, on note entre autres:
« Les portes de l’école polytechnique étaient couvertes des slogans » US Out! « , » OTAN out! « . Ces slogans sont de plus en plus pertinents chaque année alors que notre pays participe activement aux plans impérialistes américano-américains et devient une plate-forme de lancement pour la guerre et l’intervention. Après tout, il y a quelques jours à peine, le secrétaire à la Défense dans son déplorable déclaration – s’adressant à un général américain – a souligné que « nos hommes ont versé leur sang avec les soldats américains dans les guerres auxquelles nous avons participé, et ce sera le cas à l’avenir »!
Le gouvernement américain a pris le relais du gouvernement SYRIZA, qui blanchissait l’impérialisme américain et renforçait la coopération militaire avec les États-Unis. Elle offrait au système des services précieux, justifiant cette politique criminelle au nom de la « gauche » et du « progrès », épousant des valeurs et des idéaux militants, renforçant la tendance au conservatisme.
L’autre côté de la médaille est l’attaque du gouvernement contre les droits des travailleurs et des syndicats, l’augmentation des vols d’impôts, le démantèlement de l’assurance sociale. Un complément essentiel à la politique consiste à renforcer le dogme «loi et ordre», terrorisme des employeurs, répression par l’État, dans le but de freiner toutes les demandes populaires et des jeunes. »
Pour ces raisons, la commémoration du soulèvement de l’école polytechnique prend une grande importance cette année. Le KKE appelle les travailleurs, les jeunes et les couches populaires pauvres à honorer le soulèvement héroïque de l’école polytechnique et les morts de la lutte contre la dictature, avec une participation militante massive aux événements de la commémoration de trois jours et à la lutte anti-impérialiste. marche sur l’ambassade américaine.
Protester contre les guerres impérialistes et l’implication de la Grèce. Pour exprimer leur solidarité envers les victimes de l’exploitation capitaliste, les réfugiés et les immigrants, que la politique des gouvernements de l’UE piège dans notre pays dans des conditions misérables.
Isoler les chanteurs de louanges contemporains de la junte, ceux qui crachent le venin du racisme, du fascisme, de l’anticommunisme ».
Les blocs du KKE et du KNE, qui étaient encore cette année les plus massifs du rassemblement anti-impérialiste à Athènes et dans d’autres villes, ont transmis le message retentissant de la nécessité de se heurter aux politiques anti-populaires et aux unions impérialistes.
Comme le souligne le KKE dans sa déclaration: « Les gouvernements qui ont choisi de gérer le système d’exploitation pourri et ses lois ont inévitablement suivi une politique antipopulaire. Ce qu’il faut maintenant pour une véritable issue au profit de la population, c’est de une alliance sociale victorieuse qui luttera contre les monopoles, les syndicats impérialistes, le système capitaliste dépassé lui-même, dans le but de faire du socialisme. Cette lutte peut se heurter à des mesures antipopulaires, réaliser des gains, défendre les droits et libertés démocratiques du peuple. «
46ème anniversaire du soulèvement d’étudiants de l’Institut polytechnique et de travailleurs d’Athènes contre la junte
Le message du soulèvement est de ne prendre aucune part aux plans dangereux des Etats-Unis – OTAN – UE
À Athènes, à Thessalonique et dans d’autres grandes villes de Grèce, de grandes manifestations anti-impérialistes et anti-guerre ont eu lieu en l’honneur du 46e anniversaire du soulèvement héroïque des étudiants de l’Institut polytechnique et des travailleurs d’Athènes, en novembre 1973, point culminant de la lutte anti-dictatoriale du peuple et de la jeunesse contre le «colonel noir», au pouvoir depuis le 21 avril 1967.
Les slogans du soulèvement de l’Institut polytechnique restent pertinents dans la lutte contre la pauvreté, le chômage et l’insécurité sociale, contre la participation de la Grèce aux projets impérialistes OTAN-USA-UE, contre les mesures répressives et l’autoritarisme.
Ce n’est pas un hasard si, à Athènes, une grande manifestation anti-impérialiste qui s’est déroulée dans les rues centrales de la ville a pris fin devant l’ambassade des États-Unis pour rappeler que l’instauration d’une dictature militaire en 1967 servait les intérêts de la classe bourgeoise au détriment des intérêts du peuple et contribuait à la mise en oeuvre des plans des impérialistes américain et de l’OTAN. culminant avec le coup d’État à Chypre qui a conduit à l’invasion et à l’occupation turques.
La déclaration du bureau de presse du Comité central du KKE, entre autres choses, indique:
«À l’entrée de l’Institut polytechnique régnaient les slogans« Au-dessus des États-Unis »,« Au-dessus de l’OTAN ». Ces slogans deviennent de plus en plus pertinents chaque année, notre pays participant activement aux plans impérialistes américano-américains et devenant un tremplin pour la guerre et l’intervention. Cependant, il y a quelques jours, le secrétaire à la Défense, dans une déclaration inacceptable adressée au commandant en chef de l’armée américaine en Europe, a souligné que « nos soldats ont versé le sang avec des soldats américains dans des guerres conjointes et qu’ils le seront également à l’avenir! »
Le gouvernement ND prend le relais du gouvernement SYRIZA, qui efface les péchés de l’impérialisme américain et renforce la coopération militaire avec les États-Unis. Il a fourni des services précieux au système, dans la mesure où il a poursuivi sa politique criminelle au nom de «forces de gauche», de «progrès», dénigrant les valeurs de la lutte et des idéaux, renforçant ainsi le conservatisme.
L’autre côté de la médaille est les attaques du gouvernement contre les droits des travailleurs et des syndicats, l’augmentation de la taxation de la population et l’effondrement du système de sécurité sociale. Un complément indispensable à cette politique est le renforcement de la doctrine de l’ordre public, de la terreur patronale, des mesures répressives de l’État afin de limiter la lutte populaire et de la jeunesse.
À cet égard, la célébration du soulèvement des étudiants de l’Institut polytechnique cette année est particulièrement importante. Le KKE appelle les travailleurs, les jeunes et les pauvres à rendre hommage au soulèvement héroïque des étudiants de l’Institut polytechnique et de ceux qui sont morts dans la lutte contre la dictature en participant à des événements de grande envergure se déroulant sur trois jours et à une manifestation anti-impérialiste à l’ambassade américaine.
Elle appelle à s’opposer aux guerres impérialistes et à la participation de la Grèce. Pour exprimer notre solidarité avec les victimes de l’exploitation capitaliste, les réfugiés et les migrants qui restent bloqués dans notre pays dans des conditions terribles en raison de la politique de l’UE et des gouvernements.
Isolez le panégyrist moderne de la junte, ceux qui répandent le poison du racisme, du fascisme et de l’anticommunisme. «
Les colonnes du KKE et de la KMG, qui ont été les plus nombreuses cette année lors du rassemblement anti-impérialiste à Athènes et dans d’autres villes, ont envoyé un signal puissant au sujet de l’opposition à la politique anti-populaire et aux syndicats impérialistes.
Comme le KKE le souligne dans sa déclaration: «Les gouvernements qui ont opté pour la gestion du système de l’exploiteur pourri et de ses lois ont inévitablement mené des politiques anti-populaires. Ce qu’il faut aujourd’hui pour trouver une solution véritable au problème du peuple, c’est la création d’une union sociale victorieuse qui luttera contre les monopoles, les syndicats impérialistes, le système capitaliste qui a survécu, pour le socialisme. Cette lutte pourra repousser les mesures anti-populaires, défendre les acquis, protéger les droits démocratiques et les libertés des peuples. «
Complètement d’accord avec le KKE et PAME, pour le socialisme en Grèce et ailleurs…