Il y a 3 ans, le 25 novembre 2016, Fidel CASTRO nous quittait, mais son souvenir et son exemple sont toujours aussi vivants dans le coeur du peuple cubain !
Article publié aujourd’hui dans GRANMA, Organe officiel du Comité Central du PC Cubain – Auteur: Pedro de la Hoz | pedro@granma.cu – 25 novembre 2019 12:11:48
Contre la nuit obscure, comme un élan d’amour
Fidel est toujours vivant. Que nul n’en doute ! Dans la continuité du processus, dans son renouvellement constant et irrésistible, dans les nouvelles initiatives qui se déploient, dans la solidarité continue envers les causes les plus nobles, dans le travail inlassable pour faire du socialisme une possibilité concrète.
Il aurait explosé d’indignation face aux agressions de l’oligarchie et de l’armée contre le processus de changement dans la Bolivie d’Evo Morales ; il aurait suivi chaque jour le pouls du peuple qui fait face aux diktats néolibéraux au Chili, venus du Nord vers le Sud à l’époque de Salvador Allende et il aurait partagé la résistance de l’immense majorité des Vénézuéliens, sous la direction de Nicolas Maduro, inspiré de son ami très cher Hugo Chavez, afin de ne pas céder aux appétits impériaux de leurs laquais.
Tout au long de notre archipel, accompagné des ministres, il parcourrait les provinces et les communautés, discuterait avec les gens dans la rue, connaitrait de première main les requêtes et les besoins, débattrait de chaque proposition jusqu’à trouver la plus juste et la plus exacte, et ne manquerait pas de s’intéresser à tous les problèmes, qu’ils soient grands et graves, ou petits et ponctuels.
Et il prendrait la tête – qui d’autre sinon lui ? –, de la résistance et de la volonté de vaincre de son peuple face à l’escalade effrénée et brutale de l’empire dans sa détermination à nous asphyxier. Le général d’armée Raul Castro le confirmait à Santiago de Cuba en commémorant le 60e anniversaire de la victoire de janvier 1959 : « 60 ans après le triomphe, nous pouvons affirmer que nous sommes guéris de la peur ; ni le langage de la force ni les menaces ne nous intimident, ils ne nous ont pas intimidés alors que le processus révolutionnaire n’était pas encore consolidé, ils y parviendront encore moins maintenant que l’unité du peuple est une réalité indestructible, car si hier nous étions quelques-uns, aujourd’hui nous sommes tout un peuple qui défend sa Révolution. »
Fidel est toujours vivant. Que nul n’en doute ! Dans la continuité du processus, dans son renouvellement constant et irrésistible, dans les nouvelles initiatives qui se déploient, dans la solidarité continue envers les causes les plus nobles, dans le travail inlassable pour faire du socialisme une possibilité concrète.
Si nous voulons être loyaux envers Fidel, il nous faudra assumer en permanence son engagement irréductible en faveur de l’amélioration humaine et de la justice sociale. Nous regarder dans le miroir de ce jeune homme qui, très tôt, alors qu’il grandissait à Biran, fut sensible aux inégalités, de ce jeune rebelle qui, durant le procès après l’attaque de la caserne Moncada, nourrit sa plaidoirie d’arguments irréfutables sur les terribles conséquences de l’exploitation et du manque d’opportunités pour les déshérités, de ce chef victorieux qui, immédiatement après avoir renversé la tyrannie, mit en œuvre la Réforme agraire et encouragea la présence massive des paysans dans la capitale, de ce commandant en chef qui, à la veille de l’invasion ratée à Playa Giron, appela à défendre « cette Révolution des humbles, par les humbles et pour les humbles ».
Nous avons besoin de la présence de Fidel dans notre conscience et dans notre cœur, car comme le dit le poète dans une métaphore clairvoyante, il incarne la lutte « contre la nuit noire, comme un élan d’amour ».
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Qué es Revolución ? Ce discours de Fidel Castro est considéré comme son testament politique où il montre le chemin à suivre pour défendre et honorer la révolution cubaine.
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Rappelons les paroles d’Ignacio Ramonet, lors du décès de Fidel Castro Ruz
Fidel est mort, mais il est immortel. Peu d’hommes ont connu la gloire d’entrer de leur vivant dans l’histoire et la légende. Fidel Castro, qui vient de mourir à l’âge de 90 ans, est l’un d’eux. Il était le dernier « monstre sacré » de la politique internationale. Il appartenait à cette génération d’insurgés mythiques – Nelson Mandela, Hô Chi Minh, Patrice Lumumba, Amílcar Cabral, Che Guevara, Carlos Marighela, Camilo Torres, Mehdi Ben Barka – qui, à la poursuite d’un idéal de justice, s’étaient lancés, après la Seconde Guerre Mondiale, dans l’action politique avec l’ambition et l’espoir de changer un monde d’inégalités et de discriminations marqué par le début de la guerre froide entre l’Union soviétique et les Etats-Unis.
MOI, FIDEL CASTRO, film d’Axël Ramonet
Moi Fidel Castro, conversations avec Ignacio Ramonet est l’autobiographie orale de l’un des derniers mythes du 20e siècle : des entretiens exclusifs au cours desquels le leader cubain revient sur 80 années de combat politique, dévoilant sa version de la Révolution cubaine et son point de vue sur le monde depuis la guerre froide jusqu’à aujourd’hui.
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Lo prometí – Canción dedicada a Fidel Castro
Je l’ai promis, je vais être fidèle à la patrie de Marti, à la patrie de Fidel !
Je l’ai promis…
On dit que la jeunesse est perdue
Mais moi je vois un peuple uni
Des personnes qui ont perdu des êtres chers
Un peuple assiégé, mais qui ne s’est pas rendu
Et je me souviens de la fois où j’ai vu le commandant
Je te jure que j’ai pleuré, comme si j’étais un enfant
Et je me souviens aussi de milliers d’étudiants
Qui criaient VIVE FIDEL !
Je l’ai promis et je serai fidèle )
A la patrie de Martí, à la patrie de Fidel ) bis
Le plus grand empire est à seulement 90 miles
Une île qui ne s’agenouille devant personne
Ils ont beaucoup d’argent, c’est vrai, beaucoup de pacotille
Mais à Girón, on les a battus !
Et il n’y a pas de technologie au Pentagone
Qui puisse détruire Cuba et sa philosophie
Et si elle devait disparaitre de la géographie
Avant, vous goûteriez à notre artillerie !
Cuba est solidaire, même si on la laisse seule
Cuba ce sont ceux qui sont morts en Angola
Cuba c’est le médecin, la doctoresse
L’instituteur, la professeure
Ce sont les enfants qui apprennent à lire
En suivant l’exemple de Martí et de Fidel
Cuba c’est Patrie ou Mort, mourir ou vaincre
Cuba, c’est moi aussi qui suis ici fidèle
Je l’ai promis et je serai fidèle )
A la patrie de Martí, à la patrie de Fidel ) bis
Ce qui leur fait mal et qu’ils trouvent bizarre
C’est qu’une île depuis plus de cinquante ans
Reste debout et ne se laisse pas intimider
Peu importe le blocus et la menace impériale !
Les Soviétiques sont partis, c’est vrai
Et devant le blocus et la nécessité
Nous nous sommes levés face à cette réalité
Avec peu de matériel mais avec beaucoup de dignité !
Mon respect pour nos cinq frères
Mon respect pour les médecins cubains
Mon respect pour celui qui ne s’est jamais vendu
Et jamais n’a trahi la patrie de Fidel
Je suis fier de la patrie où je suis né
Parce que j’ai en moi du rebelle et du « Mambis »
Je l’ai promis et je serai fidèle
A la patrie de Martí, à la patrie de Fidel
Je l’ai promis et je serai fidèle
A la patrie de Martí, à la patrie de Fidel !
Chanson dédiée à Fidel par le duo Lachy & Yasel, originaires de Pinar del Río où se trouve le journal « GUERRILLERO«
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CABALGANDO CON FIDEL : chant d’amour du peuple cubain au Comandante, lors de la disparition de Fidel, le 25 novembre 2016 : « En chevauchant avec Fidel » !
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Connaissez-vous cette chanson du Québécois, Robert Charlebois, dédiée à Fidel Castro ?