Bastion de la résistance anti-impérialiste dans l’hémisphère occidental, Cuba est ouvertement assiégée par D. Trump, qui a liquidé les quelques avancées économiques et diplomatiques que les USA avaient consenties sous Obama et qui a aggravé le blocus inhumain que subit Cuba depuis 60 ans.
La situation socioéconomique et l’approvisionnement de l’île sont également aggravés par la situation critique du Venezuela bolivarien, assiégé du dedans et du dehors par l’Oncle Sam, par le siège que l’impérialisme organise contre le Nicaragua sandiniste, par le coup d’Etat oligarchique en Bolivie et par le processus de fascisation au Brésil. En outre, Cuba est la cible permanente des médias occidentaux biberonnés à l’anti-castrisme…
Raison de plus pour manifester notre solidarité politique au PC de Cuba en l’aidant, si peu que ce soit, à combattre les campagnes de désinformation menées contre lui, notamment en soutien à un pseudo-dissident qui ne fait pas mystère de ses liens avec Miami. Riposter à cette guerre idéologique est encore plus nécessaire à l’heure où le Parlement européen érige l’anticommunisme en idéologie d’Etat, lance la chasse continentale aux symboles communistes – y compris, sans oser encore le nommer ! – aux portraits du Che ! – et établit officiellement une historiographie « antitotalitaire » qui banalise le nazisme en l’égalant à son principal – et héroïque – vainqueur historique, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
A l’heure où Macron-MEDEF s’en prend aux acquis sociaux de 1945, notamment aux retraites par répartition instaurées par le ministre communiste Ambroise Croizat, nous nous défendons nous-mêmes en défendant Cuba socialiste et en combattant l’anticommunisme sous toutes ses formes : rendez-vous dans ce but le 14 décembre (anniversaire du Traité d’assistance mutuelle signé par Charles De Gaulle et par Joseph Staline en 1944) à Paris, place de Stalingrad.
D’autant que l’impérialisme n’a pas partie gagnée : en Amérique latine, sans parler du Proche-Orient, le combat anticapitaliste, antifasciste et anti-impérialiste reprend offensivement, souvent à l’initiative des partis communistes, au Chili, en Colombie, en Argentine, en Equateur et au Brésil lui-même… Et qu’à nouveau, l’Assemblée générale de l’ONU a isolé Washington en réclamant la levée du blocus anti-cubain à une écrasante majorité !
CUBA démasque publiquement un contre-révolutionnaire
La Havane, 28 novembre 2019 (Prensa Latina).- La télévision cubaine a diffusé hier soir un reportage sur le contre-révolutionnaire José Daniel Ferrer, signalé comme agent salarié au service des États-Unis, et que ce pays prétend présenter comme prisonnier politique. Le matériel audio-visuel a fourni des preuves d’une longue histoire d’actions de provocation contre l’ordre public et la légalité, d’agressions physiques de l’accusé contre des citoyens, ainsi que de la campagne orchestrée depuis les États-Unis, qui tente Ferrer de le présenter comme une victime et d’accuser les autorités cubaines de violation de ses droits.
Il a été arrêté le 1 octobre dernier, avec trois autres personnes, et est en attente de jugement, en réponse à la plainte déposée par un citoyen qui les accuse d’enlèvement et de lui avoir infligé des coups et blessures graves pour lesquels il a dû être hospitalisé. D’autres personnes le considèrent comme une personne violente et l’accusent devant les caméras d’avoir été victimes de son caractère agressif, ainsi que de vol et d’escroquerie.
Les images diffusées à la télévision cubaine montrent le traitement réservé à cette affaire par les grands médias de communications occidentaux et les réseaux sociaux, qui servent de plateforme pour la manipulation et le mensonge, et d’où il est affirmé que « Ferrer est détenu sans inculpation, isolé, agressé physiquement et sans accès à la santé ». Toutefois, l’accusé a reçu des visites familiales et ne présente aucune preuve de mauvais traitements.
D’après le reportage, Mara Tekach, chef de la mission diplomatique des États-Unis à Cuba, que l´on voit en images à l´extérieur et à l´intérieur de la maison de Ferrer, à côté de sa femme, dirige personnellement ce citoyen, et l’incite à outrager les forces de l’ordre.
La femme de Ferrer affirme, dans une vidéo enregistrée avec Tekach pour les réseaux sociaux, que son conjoint a perdu plus de la moitié de son poids corporel, ainsi que sa force musculaire et sa vision, et qu´il a été battu, qu´il est sans médicaments ni soins médicaux ; chose que les images démentent. Le Dr Yaro Sánchez, qui s’occupe de Ferrer, a affirmé dans des déclarations faites le 22 novembre que ce dernier est en bonne santé, bien nourri et maintient un poids correspondant à sa taille.
Une dénonciation publiée le 20 novembre dernier dans le journal Granma affirme qu’avant son activité au service du gouvernement nord-américain, Ferrer avait un passé de délinquant et au comportement violent totalement loin de motivations politiques. Il n’est pas nouveau que l’administration étasunienne utilise ces personnes pour ses activités politiques subversives et pour des campagnes de discrédit avec le soutien sans scrupule des grands médias, a affirmé le texte.
Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a pour sa part souligné aujourd’hui le triomphe de la vérité sur les calomnies contre son pays, concernant cette nouvelle campagne des États-Unis.
Le reportage diffusé hier soir montre également que Ferrer lui-même assure dans une émission de télévision nord-américaine qu’il est financé par la National Cuban American Foundation, une organisation basée à Miami et créée dans le but de renverser la Révolution cubaine par des actes terroristes contre la nation caribéenne et son peuple.
Ladite vidéo montre également Ferrer s’agressant lui-même après avoir été arrêté, puis désignant le représentant des autorités cubaines comme étant à l’origine des coups reçus.