Quand Jean-Claude Juncker passe aux « aveux » …
Voici un entretien qui n’a, curieusement, pas débouché sur une intense couverture de la part de l’oligarchie médiatique, nos éditocrates et pseudo-journalistes étant pourtant toujours prompts à lancer des anathèmes à l’encontre des paroles « polémiques », « inadmissibles », « scandaleuses », « inacceptables », etc., quand elles surgissent de la bouche d’un gilet jaune, d’un syndicaliste, d’un politique hostile à Macron, et bien entendu des travailleurs en lutte et des grévistes « preneurs d’otage ». Pourtant, le titre de cet entretien, publié sur le site du journal belge Le Soir le 23 décembre dernier, vaut le déplacement : « La politique n’est pas en charge du bonheur des peuples »[1] ; son auteur ? Jean-Claude Juncker, l’ancien président de la Commission européenne. Un aveu ? Disons plutôt une confirmation, dans la mesure où nous avons compris depuis bien longtemps que l’oligarchie politique, économique et médiatique (OPEM) européiste, tout acquise à l’ordre capitaliste, impérialiste et atlantiste (CIA), ne gouverne pas pour les citoyen(ne)s et les travailleurs mais uniquement pour les intérêts des grandes groupes capitalistes, des multinationales, des puissants groupes de pression politique, industriels et financiers[2]. D’ailleurs, Jean-Claude Juncker en sait quelque chose, lui qui, quand il était Premier ministre du Luxembourg, organisa l’exil fiscal de plus de 1.000 entreprises avec l’approbation de l’administration luxembourgeoise des impôts[3].
Ce n’est pas la première fois que Jean-Claude Juncker fait montre d’une confondante sincérité (à défaut d’honnêteté) dans des déclarations publiques. Il le fit également fin janvier 2015, trois jours après la victoire de Syriza aux élections législatives grecques, en déclarant qu’« il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés »[4]. D’ailleurs, Syriza, qui n’envisagea nullement un plan B et entretint le mythe – mensonger – d’une « autre Europe » qui serait une « Europe sociale », le constata au bout de six mois : le Premier ministre grec Alexis Tsipras, électoralement sanctionné en juillet dernier[5] par un peuple grec détruit par l’inhumaine cure d’austérité qui s’est abattue sur le pays au cours de la décennie 2010[6], se plia aux desiderata de la « Troïka » composée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) et capitula pour se convertir au Diktat austéritaire[7]. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement, quand on sait que l’UE organise la « totale liberté de circulation » des marchandises, des services, des hommes et (surtout) des capitaux, promeut la « concurrence libre et non faussée » (comprenez par-là : ni nationalisations, ni contrôle des capitaux, ni réglementation sur les salaires, etc.), a instauré l’euro avec des « critères de stabilité et de convergence » calqués sur l’ordo-libéralisme allemand (satisfaisant ainsi la bourgeoisie et le patronat conservateurs allemands)[8] et signe des « accords de libre-échange » (ALE) avec le monde entier[9] – tout en acceptant la création d’une juridiction privée prête à sanctionner les « entraves » à la concurrence (autrement dit, les législations sociales, sanitaires et environnementales notamment) ?
Ce qui n’empêche pourtant pas, malheureusement, des partis dits de « gauche » de continuer à seriner candidement les fables de « l’Europe sociale », des «États-Unis socialistes d’Europe », d’une « autre Europe possible », etc., alors même que tout changement des traités « européens » adoptés requiert l’accord unanime des États-membres puis des Parlements nationaux. Si tant est d’ailleurs qu’un tel « changement » soit possible : comment ne pas voir que la « construction européenne » a été conçue dans la logique originelle de destruction de toutes les conquêtes sociales et démocratiques arrachées de haute lutte par un syndicalisme de classe et de masse et par des partis – le PCF en tête quand il était authentiquement marxiste-léniniste – comme en 1936, en 1945 ou en 1968 ? Une « œuvre de destruction » soutenue par les Etats-Unis, trop heureux d’étendre leur domination impérialiste basée sur les ALE dans tous les domaines, et ce depuis au moins les accords Blum-Byrnes de mai 1946 que condamna fort justement Maurice Thorez l’année suivante :
« La question n’est pas seulement celle du profit réalisé par les Américains et de la ruine et du chômage, de la misère qui frappe les artistes, les musiciens et les travailleurs des studios français. Il faut y voir un aspect de la préparation idéologique, à laquelle les Américains soumettent les peuples qu’ils se proposent d’asservir. C’est une entreprise de désagrégation de la nation française, une entreprise de démoralisation de nos jeunes gens et de nos jeunes filles avec des films abêtissants ou l’érotisme le dispute à la bondieuserie, où le gangster est roi ; ces films ne visent pas à préparer une génération de Français conscients de leurs devoirs envers la France, envers la République, mais un troupeau d’esclaves. »[10]
Maurice Thorez – 1947
Face à l’égoïsme capitaliste, la pensée rousseauiste
Il est évident que Juncker « n’est pas en charge du bonheur des peuples », pas plus que Macron et le gouvernement Philippe déterminés à mener à bien la contre-réforme réactionnaire des retraites – après avoir déjà détruit le code du travail, la SNCF, les hôpitaux, l’Education nationale, etc., et ce dans la continuité de tous les gouvernements passant sous les fourches caudines de l’UE –, que le MEDEF se parant d’habits « progressistes » pour éculer les vieilles recettes de recherche maximal du profit[11], et que l’« UE allemande »[12] obéissant aux groupes industriels et financiers dans le cadre d’un espace euro-atlantique. Pour toute cette oligarchie capitaliste prévaut, plutôt que la volonté générale et le bonheur des peuples, la maxime de l’égoïsme chère aux libéraux et énoncée dès 1714 par Bernard de Mandeville dans sa Fable des Abeilles : « Soyez aussi avide, égoïste, dépensier pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens. »[13] Une maxime que l’on retrouve chez Adam Smith et son fameux ouvrage de 1776, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, au sein duquel Smith transforme l’être humain en un être essentiellement égoïste.
En opposition à cette philosophie de l’hédonisme petit-bourgeois, de la « jouissance sans entrave », de l’égoïsme et de l’amour-propre à l’origine de l’inégalité parmi les hommes, se trouve la pensée de Jean-Jacques Rousseau, qui souligne déjà le caractère avilissant et usurpateur de la propriété :
« Le premier qui, ayant un enclos, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant les fossés, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne. »[14]
Jean-Jacques Rousseau
Une réflexion qui ouvre la voie à l’analyse dia-matérialiste sur la propriété en général, sur la propriété privée des moyens de production en particulier, de Marx, Engels et Lénine.
Le combat de Robespierre pour le bonheur et la République sociale
Cette philosophie rousseauiste, Robespierre veut la mettre en œuvre dès la Révolution : son discours prononcé à la Convention nationale le 10 mai 1793 se situe aux antipodes complets du monde de Macron-Philippe, du MEDEF, de Merkel-Juncker et de l’UE :
« L’homme est né pour le bonheur et pour la liberté, et partout il est esclave et malheureux ! La société a pour but la conservation de ses droits et la perfection de son être, et partout la société le dégrade et l’opprime ! Le temps est arrivé de le rappeler à ses véritables destinées ; les progrès de la raison humaine ont préparé cette grande révolution, et c’est à vous qu’est spécialement imposé le devoir de l’accélérer.
Pour remplir votre mission, il faut faire précisément tout le contraire de ce qui a existé avant vous. Jusqu’ici l’art, de gouverner n’a été que l’art de dépouiller et d’asservir le grand nombre au profit du petit nombre, et la législation le moyen de réduire ces attentats en système : les rois et les aristocrates ont très bien fait leur métier ; c’est à vous maintenant de faire le vôtre, c’est-à-dire de rendre les hommes heureux et libres par les lois. »[15]
Maximilien Robespierre
Une philosophie appliquée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) accompagnant la Constitution du 24 juin 1793. Si ce texte reprend des principes de la DDHC de 1789, il traduit surtout les analyses de Rousseau et les aspirations de Robespierre, notamment concernant le bonheur du peuple – souvent synonyme de « vertu » chez Robespierre – mis en relation avec l’égalité, les préoccupations sociales et la souveraineté. Il n’est dès lors pas étonnant que :
- L’article 1 stipule : « Le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles. » De plus, l’article suivant introduit l’égalité (absente de l’article 2 de la DDHC de 1789) parmi les droits listés, et de surcroît en première place.
- L’article 16 de la DDHC de 1793 affirme que : « Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie » ; on est bien loin de l’article 17 de la DDHC de 1789 qui affirme que « la propriété [est] un droit inviolable et sacré » …
- L’article 22 rappelle : « L’instruction est le besoin de tous. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique, et mettre l’instruction à la portée de tous les citoyens. » Blanquer nous en dira des nouvelles…
- L’article 25 indique : « La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable » ; elle reformule l’article 3 de la DDHC de 1789, qui précise que : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation », le peuple s’inscrivant par définition dans le cadre de la nation.
- Il en découle dès lors le fameux article 35, selon lequel : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »[16]
La lutte contre la corruption, de Robespierre au Conseil National de la Résistance
Cette philosophie est inaccessible et incompréhensible pour l’OPEM européiste, qui se vautre dans les affres de la corruption dans de grandes proportions, notamment en France[17]. La corruption, déjà considérée à l’égal du malheur public par le préambule de la DDHC de 1789 : « Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements… »[18]. Détruire la corruption et les corrompus, telle est la tâche menée par la République jacobine, avec l’« Incorruptible » Robespierre et Saint-Just à sa tête, au profit des sans-culottes. Tel est le combat mené par les bolcheviques dès leur arrivée au pouvoir en Russie après la Révolution d’Octobre : « En mai 1918, le premier ‘‘décret sur la corruption’’ précisait donc : ‘‘Si la personne coupable de recevoir ou d’offrir des pots-de-vin appartient aux classes possédantes et y recourt pour conserver ou acquérir des privilèges, liés aux droits de propriété, il convient de le condamner aux travaux forcés les plus désagréables et de confisquer tous ses biens.’’ »[19]
Telle est également l’une des missions du Conseil national de la Résistance (CNR), qui se battait pour des « Jours heureux », nom du programme qui symbolise parfaitement le projet ambitieux pour contribuer (autant que possible) au bonheur des travailleurs, aux antipodes de l’égoïsme de l’oligarchie corrompue : « Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation. »[20] On comprend mieux pourquoi Denis Kessler, vice-président du MEDEF en 2007, s’étranglait devant le programme social et démocratique du CNR et appelait de ses vœux à le… « réformer », pour le détruire :
« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.
Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…
À y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »
Denis Kessler vice président du MEDEF
Face à l’ordre CIA corrompu, œuvrer pour de nouveaux « Jours heureux » !
Alors que la corruption s’étale au grand jour quotidiennement, que Macron se comporte en tortionnaire social lors de ses « vœux » pour la nouvelle année[21] tout en programmant dans le même temps la remise de la légion d’honneur au président du fonds BlackRock France[22], et que le « délinquant en col blanc » Carlos Ghosn, qui a certainement bénéficié de complicités, s’est enfui du Japon pour échapper au châtiment légitime qui l’attendait[23], il est plus que temps d’en finir avec l’ordre CIA et avec une « construction européenne » synonyme de destruction des conquêtes sociales et démocratiques, de dissolution de la France et de la République, et de fascisation arasant progressivement les libertés publiques.
Pour cela, il faut œuvrer pour un Frexit progressiste, nécessitant de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, autant d’outils au service de la destruction de la terre et des travailleurs pour assouvir les intérêts de l’oligarchie financière et technocratique mondiale. Et pour œuvrer en ce sens, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) appelle à la constitution d’un Front populaire antifasciste, patriotique, populaire et écologiste, un Fr.A.P.P.E. associant les drapeaux rouge et tricolore, l’Internationale et la Marseillaise, portant l’héritage révolutionnaire de 1789 et 1793, de 1848 et 1871, de 1936, 1945 et 1968, en plaçant le monde du travail au cœur de ce rassemblement ouvert aux communistes, aux militants franchement insoumis, aux progressistes et aux patriotes antifascistes.
Car seul ce rassemblement est en mesure de vaincre Macron/Philippe, le MEDEF, Merkel, Juncker et sa successeuse Ursula von der Leyen, Le Pen, les faux « Républicains » et « Patriotes », la « mondialisation heureuse » (OMC, FMI et ALE), et bien entendu la mortifère UE appuyée par une fausse gauche eurobéate et en réalité social-libérale ; en un mot, en finir avec les responsables des malheurs des peuples, des citoyens et des travailleurs. Et ce afin de conduire la République sociale, démocratique, laïque, souveraine, une et indivisible, la France et tous les travailleurs vers de nouveaux « Jours heureux » !
Tous ensemble en même temps et dans le
même sens, nous vaincrons !
[1] Voir le lien suivant : https://www.lesoir.be/268626/article/2019-12-23/jean-claude-juncker-la-politique-nest-pas-en-charge-du-bonheur-des-peuples
[2] Parmi les nombreux articles, lire le suivant : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/23/petit-guide-de-lobbyisme-dans-les-arenes-de-l-union-europeenne_5466056_4355770.html Même le journal européiste Le Monde est contraint de le reconnaître…
[3] L’un des meilleurs articles sur ce sujet a été publié dans le Guardian ; voir le lien suivant : https://www.theguardian.com/business/2014/nov/05/-sp-luxembourg-tax-files-tax-avoidance-industrial-scale. En français, lire notamment les articles suivants : https://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2014/11/05/evasion-fiscale-tout-sur-les-secrets-du-luxembourg_4518895_4862750.html ; https://www.mediapart.fr/journal/international/180716/juncker-directement-implique-dans-levasion-fiscale-damazon
[4] Pour rappel sur ce sujet, voir les liens suivants : https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/02/02/31001-20150202ARTFIG00405-du-traite-constitutionnel-a-syriza-l-europe-contre-les-peuples.php ;
[5] Voir le lien suivant : https://www.arte.tv/sites/story/reportage/grece-fin-de-regne-pour-alexis-tsipras/
[6] Voir notamment les liens suivants : https://www.lesechos.fr/monde/europe/grece-une-cure-dausterite-au-cout-economique-et-social-eleve-136924 ; https://www.europe1.fr/international/en-grece-lausterite-a-laisse-des-traces-on-ne-voit-pas-le-bout-de-cette-crise-3900485
[7] Voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/lettre-ouverte-a-costa-gavras-tsipras-et-varoufakis-avaient-accepte-de-capituler/
[8] Pour rappel, voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/leuro-interdit-radicalement-toute-politique-progressiste-possible-frederic-lordon/
[9] Pour rappel, voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/ceta-tafta-jefta-mercosur-vietnam-singapour-le-libre-echange-essence-profonde-et-mortifere-de-lunion-europeenne/
[10] Discours disponible au lien suivant : https://histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article604 Qui eût cru que le site des Inspecteurs pédagogiques régionaux (IPR) de l’Académie de Versailles publieraient ce texte-bijou ?!
[11] Pour rappel, voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/changements-cosmetiques-pour-vieilles-recettes-capitalistes-combattons-le-medef-et-ses-sbires/
[12] Pour rappel sur ce sujet, voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/lunion-nest-plus-europeenne-mais-allemande-signe-libe/
[13] Pour une analyse synthétique et efficace de la pensée de Mandeville, voir le lien suivant : https://www.monde-diplomatique.fr/2017/12/DUFOUR/58219
[14] Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755 ; Paris : Flammarion, 1992, p. 222.
[15] Le texte entier est disponible au lien suivant : http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/grands-discours-parlementaires/robespierre-10-mai-1793 De nombreux discours de Robespierre sont accessibles dans l’ouvrage suivant : Robespierre, Pour le bonheur et pour la liberté, Paris : La Fabrique, 2000.
[16] Le texte est disponible au lien suivant : https://www.conseil-constitutionnel.fr/les-constitutions-dans-l-histoire/constitution-du-24-juin-1793
[17] Pour rappel sur ce sujet, voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/de-cahuzac-a-de-rugy-de-tian-a-balkany-de-macron-a-sarkozy-les-corrompus-en-prison-lincorruptible-au-pantheon/
[18] Le texte est disponible au lien suivant : https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789
[19] Cité dans Anne Applebaum, Goulag : une histoire, Paris : Grasset, 2005. Il est presque miraculeux que cette anticommuniste notoire évoque ce décret ô combien significatif de la volonté des bolcheviques de détruire les causes du malheur public.
[20] Le programme dans son entier est disponible au lien suivant : https://blogs.mediapart.fr/laurent-mauduit/blog/020316/les-jours-heureux-le-programme-du-conseil-national-de-la-resistance
[21] Voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/cest-un-tortionnaire-social-par-floral-prcf/
[22] Voir le lien suivant : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/retraites-le-patron-du-fonds-blackrock-france-distingue-par-la-legion-d-honneur_2113177.html
[23] Voir les liens suivants : https://www.france24.com/fr/20190604-renault-poursuites-carlos-ghosn-11-millions-depenses-suspectes-nissan-dati ; https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/01/critiques-et-interrogations-au-japon-apres-la-fuite-au-liban-de-carlos-ghosn_6024537_3210.html
* NB : on est bien loin de l’article 17 de la DDHC de 1789 qui affirme que « la propriété [est] un droit inviolable et sacré » … j’aimerais vous faire part du projet Macron qui s’attaque ouvertement au droit de propriété.. ce qui n’a jamais été fait par aucun Gouvernement D/G jusqu’à présent ! C’est le retour de la féodalité, où le seigneur est propriétaire de la terre et le sujet, « propriétaire » uniquement du bâti et devra donc payer un loyer a celui-ci.
A se demander si l’élite mondialiste a vraiment peur que ça pète?!
On pourrait presque penser qu’au contraire, ils semblent tout faire pour que ça pète et être intimement convaincu qu’a la fin, c’est eux qui gagnent.
https://www.youtube.com/watch?v=wp7P2cnM88M&feature=share&fbclid=IwAR2beDXeYUo7pycPfKZmJd-zUaxwbL3B6iteJpGwj5CUSKeT7Qu7VWISP80
* taxe de 5€/m² puis 10€/m² l’année suivante !
https://www.youtube.com/watch?v=qjtD__Acbmg&feature=share&fbclid=IwAR2zAN4n3zKMgtGgkgr-9PDymgXm4H76iB2VbC7R08mhqwhG_n4KUMSOVcM