BOOMERANG
Le régime Macron donne des leçons au monde entier en matière de droits de l’homme. Cela fait pourtant longtemps que la France bourgeoise, reniant son origine révolutionnaire, a une vision à géométrie variable des droits de l’homme selon que cette référence sert ou dessert les intérêts du capital. De ce point de vue, le régime Macron, succédant à la fascisante période Sarkozy et à la non moins liberticide période Valls, marque un nouveau seuil dans la dégradation de l’ainsi-dite démocratie sociale. Aujourd’hui, c’est l’arroseur arrosé : Macron, qui n’a cessé d’attaquer la gauche bolivarienne du Venezuela, subit aujourd’hui un juste camouflet avec la critique parfaitement logique que vient d’adresser à la France Nicolas Maduro.
Le #venezuela dénonce les #violences du régime #macron contre le peuple français et indique sa solidarité avec la juste lutte des travailleurs de France pour leur retraites#reformesdesretraites #greve12janvier #GreveGenerale https://t.co/2si04hyVzT
— PRCF (@PRCF_) January 12, 2020
Samedi 11 janvier le gouvernement de Nicolas Maduro a dénoncé la « répression excessive » dont fait preuve, selon lui, le gouvernement français lors des manifestations, notamment celles des des gilets jaunes.
Sur Twitter le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza a également indiqué que le Venezuela est « solidaire des luttes justes des travailleurs français ».
« Après 15 mois de manifestations, le gouvernement français est incapable d’apporter des réponses aux demandes de son peuple. Sa réponse est la répression excessive et sévère », a-t-il poursuivi commentant dans son tweet une des nombreuses vidéos montrant des policiers français en train d’attaquer une manifestation. »