Vendredi 24 Janvier 2020, trois militants syndicalistes sont arrêtés par les forces de l’ordre au milieu même d’une manifestation d’ampleur appelant au retrait de la contre-réforme euro-compatible des retraites à Metz en Moselle. Alors que le mouvement dure maintenant depuis près de deux mois, le bras armé du capital, la police, montre de plus en plus d’agressivité envers les manifestants. Même en province, dans une ville comme Metz, où jusqu’à présent les nombreuses actions portées par l’intersyndicale et le Front Social, se sont déroulées dans un calme relatif. Mais la stratégie du pourrissement, dont Emmanuel Macron en bon apprenti sorcier libéral de la non regrettée Margaret Thatcher a fait son cheval de bataille, fatigue et enflamme les nerfs des deux côtés de la barricade.
Il est bien évident que le courroux de la police militarisée n’a pas pour cible les petits fauteurs de trouble et autres black blocks, dont l’aventurisme donne des billes bien lestés aux BFM et autres « média d’information » à la solde du pouvoir. Mais bien sûr, nos camarades qui militent, quotidiennement, dans leurs entreprises, dans les manifestations et les actions. Ceux qui redonnent enfin un caractère de classe au combat syndical, qui en a tant besoin.
Marc, salarié de la métallurgie et sa fille Sonia sont dans l’action depuis le début. Raphaël, cheminot, est comme nombre de ses camarades à l’avant-garde de ce mouvement. Samedi 25 janvier, ils sont tous trois ressortis libres du tribunal de Metz, ils y seront convoqués de nouveau pour y être jugés. Le Pôle de Renaissance Communiste en France, par le biais de sa Commission des Luttes, apporte son soutien à nos vaillants camarades dans cette épreuve difficile. Contre la répression syndicale, contre la brutalité des forces de l’ordre et contre Macron et son monde du Capital parasite et de l’Union Européenne destructrice de la classe des travailleurs, nous sommes et resterons unis !
Pour la Commission des Luttes du Pôle de Renaissance Communiste en France Gaël Harmand.
edit 03/02/2020
Bonjour,
j’aimerais apporter deux précisions. La première est une rectification: les fait ce sont,en fait, produits le vendredi 24 janvier. Le deuxième porte sur une expression que l’on utilise comme un réflexe et qui est erronée dans ce cas; les interpellations ont été opérées en pleine manif et non en marge.
Merci néanmoins pour l’article et le soutien.
Cordialement,
Marc