L’écologie est devenue une idéologie de diversion, une phraséologie pseudo-révolutionnaire, un substitut idéologique aux théories de combat en prétendant dépasser les luttes de classes, mais diviser dans les faits notre camp, entre générations, entre ouvriers « pollueurs » et capitalistes verts… Face à ce nouveau genre de réformisme, le mouvement communiste méconnait souvent son propre héritage: celui d’une Union Soviétique pré-khrouchtchévienne protectrice de son environnement et pionnière dans l’agroécologie et les énergies durables. Ce n’est certainement pas sans raisons que Cuba socialiste reste aujourd’hui, selon l’ONU, le premier et seul pays du monde à atteindre le fameux stade du « développement durable ». Les militants écologistes sincères se doivent d’étudier de près cet héritage concret, au delà des engagements abstraits et contre-productifs des élites bourgeoises occidentales. Une conférence de Guillaume Suing, agrégé de biologie et spécialiste de l’histoire de la biologie.
L’éditeur parle trop vite et trop près du micro. Donc, ce qu’il a dit n’est pas compréhensible.