Italie, Jamaïque, Chili…. alors que plusieurs cas liés à des touristes italiens sont déjà recensés sur l’île, Cuba Socialiste est à l’avant-garde de la solidarité mondiale, non seulement en mettant à disposition des médicaments, mais également des équipes médicales.
Bien que frappé par des décennies d’embargo criminel, Cuba Socialiste est à l’avant-garde de la santé publique mondiale, envoyant et formant des médecins partout dans le monde. La petite île est ainsi le premier centre de formation de médecins… pour toute l’Afrique.
Contrairement aux pays capitalistes occidentaux qui ont pris à la légère l’épidémie pour préserver à très court terme le profit des milliardaires, Cuba socialiste, tout comme la Chine socialiste ou le Venezuela se sont dès les premiers cas détectés mobilisés en priorité pour la santé de toute la population.
Le président Miguel Diaz-Canel Bermudez a appelé à intensifier les mesures prises par le pays pour faire face au Covid-19, après que le ministère de la Santé publique a confirmé sa présence sur l’île.
Dans un discours qui contraste avec celui d’un Macron appelant il y a encore quelques jours depuis un théatre à ce que le travail et la consommation continuent normalement, le président communiste a souligné :
« Mieux vaut en faire trop que de ne pas prendre toutes les précautions nécessaires », a déclaré le président cubain. Et d’ajouter : « La maladie est présente sur l’île et nous devons empêcher sa propagation. »
Diaz-Canel s’est félicité du rôle actif de la population, qui coopère et l’a démontré dans la détection immédiate des trois premiers cas, ajoutant qu’il est nécessaire de continuer à fournir des informations quotidiennes sur ce qui se passe avec la maladie dans le pays et de clarifier tout doute.
« Nous avons confiance dans les mesures adoptées, mais nous ne pouvons pas baisser la garde », a-t-il déclaré.
Alors que la crise enfle en France, des associations demandent d’ailleurs que Paris sollicite l’aide internationale, et notamment ne néglige pas l’utilisation du médicament antiviral cubain interferon Alfa2B
Le ministre des Affaires étrangères cubain Rodriguez en a une nouvelle fois appelé à la coopération internationale.
Cuba, guide mondial dans la lutte contre le coronavirus
Alors que Cuba envoie des médecins dans le monde entier pour soutenir la lutte contre le coronavirus, un médicament antiviral cubain, l’Interferon Alpha 2b, aide des pays comme la Chine à endiguer l’épidémie.
by Alan Macleod 16 mars 2020
Tandis que le gouvernement des États-Unis complique les efforts entrepris pour traiter le coronavirus dans le monde et utilise la pandémie pour accroître ses pressions sur des pays luttant déjà soumis aux sanctions américaines, dont l’Iran, la Syrie et le Venezuela, la petite île de Cuba, elle-même cible de la colère de Washington, dirige la lutte contre la propagation du COVID-19.
Alors que l’administration Trump réduit le budget du Centre de surveillance des maladies dans un contexte de pandémie imminente, la Chine semble avoir maîtrisé l’épidémie de coronavirus. Beijing n’a rapporté que 16 nouveaux cas du virus aujourd’hui et, en tout, il y a plus de cas à l’extérieur de la Chine continentale qu’à l’intérieur.
Un médicament antiviral cubain, l’Interferon Alpha 2b, participe totalement à la réduction du nombre de morts. Ce médicament, selon le spécialiste cubain en biotechnologie, le Dr Luis Herrera Martinez, « prévient chez les patients l’aggravation et les complications qui peuvent finalement les conduire à la mort ». Il a été produit en Chine depuis 2003 dans un partenariat avec l’industrie pharmaceutique publique cubaine. Les interférons « signalent » les protéines, explique la Dr Helen Yaffe de l’université de Glasgow, spécialiste de Cuba. Ces protéines sont produites et libérées par le corps pour répondre aux infections et alertent les cellules voisines pour qu’elles renforcent leurs défenses antivirales. Ce n’est pas un remède ou un vaccin contre le COVID-19, mais plutôt un antiviral qui stimule le système immunitaire humain.
Cuba l’a utilisé pour lutter contre les épidémies de dengue, une maladie fréquente sur cette île infestée de moustiques. Le gouvernement castriste a été contraint de développer une industrie pharmaceutique puissante en raison du blocus américain qui dure. Cuba estime que les sanctions, qui durent depuis des dizaines d’années, et systématiquement déclarées illégales par les Nations unies, lui ont coûté plus de 750 milliards de dollars.
Aujourd’hui, le gouvernement cubain a offert l’asile à un navire de croisière en détresse, le MS Braemar. Le bateau a cinq cas confirmés de COVID-19 à bord et avait été refusé par les Barbades et les Bahamas.
Même si elle a confirmé ses propres premiers cas, l’île continue à envoyer des professionnels médicaux vers le reste du monde. Hier, le ministre jamaïcain de la Santé, Christopher Tufton, a annoncé que 21 infirmières venant de chez sa voisine arriveraient prochainement, les premières d’une centaine, espérait-il. Mais Cuba a également envoyé des médecins à des pays plus avancés, comme l’Italie.
Sarpoma Sefa-Boakye, une médecin américano-ghanéenne qui a étudié gratuitement à La Havane et pratique aujourd’hui en Californie, a déclaré à MintPress: « On n’entend pas parler des contributions de Cuba à la santé aux États-Unis », affirmant qu’il y a plus de médecins cubains en Afrique que de médecins africains et que l’île des Caraïbes forme davantage d’Africains en médecine que toute l’Afrique. Elle a entendu parler pour la première fois de la possibilité de bourses pour les Américains lorsqu’elle étudiait au Ghana. Elle note que Cuba est bien placée pour combattre le coronavirus en raison de sa culture de mise en quarantaine des virus et de son expérience dans la lutte contre la dengue.
Malgré des tests insuffisants, les États-Unis ont plus de 4000 cas confirmés de COVID-19. Il n’y a pas eu un seul plan centralisé de la part du gouvernement ; à la place, différentes autorités ont édicté différentes lois, avec des degrés de sévérité divers. La ville de New York, par exemple, sera confinée demain, fermant toutes les écoles, les universités et les commerces non indispensables. En revanche, d’autres villes continuent à fonctionner de manière presque entièrement normale.
La Dr Sefa-Boakye a indiqué que des mesures strictes étaient urgemment nécessaires pour combattre la propagation du virus. « La mise en quarantaine doit être la seule manière de maîtriser la transmission », a-t-elle dit. « La science vous le dira, si vous parlez à un biologiste ou à quiconque a suivi un cours de biologie de base : les virus se multiplient. C’est ainsi qu’ils se déplacent. Ils ont besoin d’un hôte et d’une source. J’ai appris cela à Cuba. » Elle a également averti que les États-Unis « font face à une augmentation de la transmission en raison de leur manque d’infrastructures ».
Dans le monde, le nombre de cas confirmés a atteint plus de 175 000 aujourd’hui, avec 6 717 décès. Le COVID-19 a maintenant atteint une importante majorité de pays. Les professionnels de la médecine exhortent tout le monde à limiter leurs contacts avec d’autres gens au minimum nécessaire, à se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, éviter de se toucher le visage et de tousser et de se moucher dans leur coude. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a conseillé aux pays de tester tous leurs cas potentiels. « On ne peut pas combattre un incendie les yeux bandés. Nous avons un message simple pour tous les pays : testez, testez, testez », a déclaré le directeur général de l’OMS, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Cet extraordinaire esprit de solidarité doit devenir encore plus infectieux que le coronavirus lui-même. Même si nous devons être séparés physiquement les uns des autres pendant un temps, nous pouvons nous rassembler comme jamais auparavant… Nous sommes tous ensemble dans cette histoire. Et nous ne pouvons réussir qu’ensemble », a-t-il ajouté. C’est cette éthique qui a été le moteur du système révolutionnaire de santé cubain pendant 60 ans.
source : https://www.mintpressnews.com/cuba-leading-world-fight-against-coronavirus/265771/
traduction DG depuis l’anglais pour www.initative-communiste.fr