Tous les soirs à 20h, nous sommes des millions à applaudir les soignants de l’hôpital public qui tentent de sauver le maximum de vies en soignant comme ils le peuvent les malades de l’épidémie de covid-19. Comme ils le peuvent car 30 ans d’euro austérité ont ravagé l’hôpital public. C’est par centaines que les hôpitaux ont été fermés, par dizaines de milliers que les lits ont été supprimés. Que l’hôpital sous la pression de l’euro et de ses critères de Maastricht a été littéralement saigné. En 2019, Macron et son régime insultaient les soignants des urgences en leur disant qu’il n’y aurait pas d’argent magique pour l’hôpital ! Et de prendre 900 millions d’euros à ses budgets. Avec l’épidémie, chacun voit les conséquences criminelles de cette politique. Applaudir ne suffit pas. Le soutien aux soignants c’est d’abord de revendiquer des moyens à l’hôpital public.
Confinés ne veut pas dire interdit de revendiquer. Et c’est bien ce que montre les artistes de la compagnie Jolie Môme qui viennent de diffuser une chanson sur l’air bien connu des gilets jaunes « On est là ». À chanter et faire résonner à vos fenêtres et vos balcons !
Alors voilà, une idée de chanson à chanter à vos balcons et fenêtres à 20h. En attendant de faire mieux tant au niveau des paroles que de l’enregistrement !
Le soutien aux soignants, oui ! L’union sacrée, non !
Jolie Môme
A écouter sur le site internet de Jolie Môme : https://cie-joliemome.org/?p=7557
On est là
On est là
Aux fenêtres et aux balcons
Nous on est là
On applaudit les soignants
Mais pas le gouvernement
Solidaires à 100%
Des gens d’en bas
On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Qu’ils ont tout privatisé
Tout vendu aux financiers
Ça n’se passe’ra plus comm’ ça
Car on est là
On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Les hôpitaux saturés
Et la santé dégradée
Les moyens pour nous soigner
On les a pas
On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Les milliards aux entreprises
Comme toujours ils priorisent
Leurs intérêts sur nos vies
Et sur nos droits
On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Les précaires vont travailler
Sans pouvoir se protéger
De cette hypocrisie-là
On n’en veut pas