Après la fin de la crise sanitaire, Macron et Philippe devront rendre des comptes !
Alors que dès le début de la pandémie, des mesures sanitaires ont été annoncées par le gouvernement reprises en boucle sur toutes les chaînes de télé et sur les ondes radio, à savoir, de ne pas transmettre à autrui le virus, alors que du fait de la politique des différents gouvernements de droite comme de gauche qui se sont succédés depuis des années le milieu hospitalier a été mis à mal (manque de personnel soignant, manque de lits dans les urgences, manque de matériel médical, manque de tenues de protections individuelles etc…) suivant ainsi les directives européennes en matière budgétaire imposé par le Traité de Maastricht qui a imposé aux États membres que le déficit public annuel n’excède pas 3 % du produit intérieur brut (PIB), et la dette publique (de l’État et des agences publiques) de 60 % du PIB.
Profitant de la peur et de la compassion de la population, Macron et son gouvernement ont décidé de la mise en route d’une loi d’urgence qui contient 25 ordonnances sur les 43 prévues et notamment celles qui concernent le champ du droit du travail à savoir, porter la durée maximale du travail à 60 heures dans certains secteurs et permettre aux entreprises d’imposer une semaine de congé à leurs salariés pendant le confinement, (sous réserve d’un accord collectif) et permettre également à certains secteurs de déroger aux limitations de la durée du travail inscrites dans le Code du travail.
Face à cette régression sociale, les organisations syndicales (sauf la CFDT qui comme à son habitude est complice avec le gouvernement et le MEDEF) dénoncent l’utilisation par l’exécutif de la pandémie pour finir de démanteler le code du travail.
Pour ce qui le concerne, le PRCF et sa commission luttes soutiennent toutes les initiatives et luttes des travailleurs du public comme du privé, qui exigent le maintien de la durée hebdomadaire du travail à 35 heures et le refus de l’utilisation des congés payés comme palliatif au chômage partiel, l’élargissement des droits de retrait pour ceux qui travaillent et dont les protections personnelles ne sont pas fournies par l’employeur, etc.
Cette pandémie a montré l’incapacité de Macron et de son gouvernement à endiguer dès janvier la propagation du virus pour des raisons économiques. Si cela avait été fait, à savoir un dépistage massif de la population, des centaines de morts auraient pu être évitées. C’est pourquoi, nous soutenons sans réserve les travailleurs de la santé (médecins, infirmières et infirmiers, aides soignant(e)s et personnel d’entretien) qui ont porté plainte contre Macron et son gouvernement. Aujourd’hui, respectons avec la plus grande discipline les mesures-barrières et soutenons sans faille les courageux soignants. Mais dès la sortie de crise, une « explication » dénuée d’indulgence devra avoir lieu entre le régime Macron, serviteur de l’UE et du MEDEF, et le peuple travailleur de notre pays ! Dès aujourd’hui, faisons-le savoir !
Revue de presse :
ci-dessous un résumé de notre revue de presse que vous pouvez lire en entier en cliquant sur les liens.
Un préavis de grève comme dernier rempart !
Source : CGT FERC
Ces derniers jours, différents syndicats ont déposé des préavis de grève pour les semaines à venir (fédération des services publics CGT, syndicats des Transports, des livreurs à vélo).
Les membres du gouvernement, ministre du Travail en tête, s’insurgent contre cet état de fait et vilipendent la CGT notamment. Ainsi Muriel Pénicaud s’écriait, suite au prévis de la Fédération des Services Publics CGT : « menacer de ne pas assurer les services publics, c’est rajouter de l’inquiétude à l’inquiétude. Je ne comprends pas que l’unité nationale ne prévaut pas »…
https://www.ferc-cgt.org/communique-un-preavis-de-greve-comme-dernier-rempart
« La Commission européenne a demandé 63 fois aux États de réduire les dépenses de santé »
Entretien avec l’eurodéputé Martin Schirdewan sur le rôle des politiques d’austérité dans la dégradation du secteur public de la santé en Europe.
Source : l’Humanité du 2 /04 /2020
Vous dénoncez la responsabilité des politiques de l’Union européenne (UE) en matière de santé. Pourquoi ?
Martin Schirdewan : À 63 reprises entre 2011 et 2018, la Commission européenne a recommandé aux États membres de l’UE de privatiser certains pans du secteur de la santé ou de réduire les dépenses publiques en matière de santé. Ces recommandations ont visé quasiment tous les États qui ont en général obtempéré. Il y a évidemment un impact sur l’état des systèmes de santé nationaux, notamment dans les pays affectés par la crise financière (des années 2010 – NDLR). C’est d’autant plus grave aujourd’hui, avec la crise du coronavirus. La capacité de réaction des pays est affaiblie…
À propos de la tribune « plus jamais ça »
Une appréciation du Front Syndical de Classe sur la tribune » Préparons le jour d’après »
Source : Front Syndical de Classe
Une tribune signée par des responsables syndicaux (CGT, FSU, Solidaires, Confédération paysanne, UNEF, UNL….) et associatifs (Attac, Greenpeace, Droit au Logement…) intitulée « Plus jamais ça ! Préparons le jour d’après » appelle, « face à la crise du coronavirus », à de « profonds changements de politiques » et à une « remise à plat du système en France et dans la monde ».
Dénonçant à juste titre les politiques néolibérales ayant réduit les capacités de lutte des États face à une telle crise, cette tribune réclame des mesures d’urgence auxquelles nous ne pouvons que souscrire : aide massive aux hôpitaux et aux établissements de santé, mise à disposition du matériel nécessaire, réquisition des établissements privés et des entreprises pour produire l’équipement médical, arrêt total des productions non essentielles, interdiction des licenciements, aides aux mal logés, demandeurs d’asile, victimes de violences familiales, suspension des dividendes…
Mais le simple bon sens ici en action ne saurait cependant masquer les aspects troublants de cette tribune…
http://www.frontsyndical-classe.org/2020/04/a-propos-de-la-tribune-plus-jamais-ca.html
Aérien, grande distribution, courrier, transports, les salariés tombent comme des mouches
Source : Rapport de force – 1 avril 2020
Alors que plusieurs milliers de soignants ont été contaminés par le Covid-19, les salariés que le gouvernement considère comme la deuxième ligne dans la bataille contre le coronavirus payent un lourd tribut, et commencent aussi à compter leurs morts. En cause : la faiblesse des mesures de protection prises par les employeurs et la volonté du gouvernement de freiner le moins possible l’activité économique…
Appel des syndicats CGT aux coursiers des plateformes de livraison : « Vendredi confinons nos vélos ! »
Source : CGT – 26 mars 2020
Encouragées par le gouvernement, un certain nombre d’entreprises aux activités non essentielles continuent à exposer leurs travailleur.euse.s à des risques sanitaires depuis le début de la crise du Coronavirus.
Coronavirus : la CGT porte plainte contre Carrefour et Muriel Pénicaud
Source : La tribune – 1 avril 2020
La plainte contre Carrefour concerne un magasin de Saint-Denis où une salariée est décédée des suites du Covid-19, alors que les mesures de protection n’étaient pas suffisantes, selon la CGT. Accusée d’« inaction », la ministre du Travail est poursuivie devant la Cour de justice de la République.
PENDANT QU’AIR LIQUIDE PREND SOINS DE SES ACTIONNAIRES, LES SALARIÉS « SE TUENT » AU TRAVAIL.
Source : Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT – 31 mars 2020
La crise sanitaire COVID-19, n’a pas les mêmes conséquences suivant que l’on soit travailleurs, grand dirigeant ou actionnaires. Dernièrement, le gouvernement par l’intermédiaire du premier ministre et de son ministre de la santé a annoncé des commandes importantes de respirateurs à une société française, Air Liquide. La CGT, est consciente de l’importance de fabrication de matériel médicale, mais cette commande, cette fabrication, doit n’avoir qu’un objectif répondre aux demandes des hôpitaux et du personnel soignant afin qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions sans avoir la triste responsabilité de faire un choix, …… À qui le matériel sera donné!!! /*…
Les efforts doivent être partagés par tous ! Les électriciens et gaziers mobilisés mais leur santé et leur sécurité avant tout !
Source : Fédération Nationale Mines Énergie CGT
Alors que la crise du COVID 19 sévit en France et partout dans le monde, les Fédérations syndicales de la Branche des Industries Électriques et Gazières, FNME-CGT, CFE-CGC Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines, affirment leur soutien total et leur solidarité à l’ensemble de nos concitoyens, à toutes celles et ceux qui œuvrent sans relâche pour que les services de base et indispensables à la vie de la Nation soient assurés.
Elles saluent notamment l’engagement de celles et ceux des secteurs de la santé, qui se dévouent pour soigner la population dans de terribles conditions, parfois au péril de leur vie. Chaque citoyen mesure aujourd’hui combien l’arrêt de l’activité dans les secteurs prioritaires comme les services publics serait fatal pour l’ensemble de la population…
http://www.fnme-cgt.fr/index.php/communiques/communiqu-de-presse-crise-sanitaire-covid-19
Oh oui! Ils devront rendre des comptes. Et j’espère que TOUS les secteurs, et tous les citoyens exigeront des comptes à ce pouvoir qui ne pense que finance, profits au détriment de l’Humain