Bien que confiné, ce Premier Mai aura le mérite de démontrer toute la pertinence de la lutte des classes et de sa brûlante existence :
- gestion par le prisme du profit, de l’austérité imposée à l’hôpital public et du mandarinat médical lié aux laboratoires pharmaceutiques privés pour les pays de « l’Axe du bien » (USA, Brésil, Angleterre et bien sûr France…) et par le prisme sanitaire (pour la vie) pour les pays honnis par nos médias d’État et pour la grande presse aux ordres du MEDEF (Cuba, Chine, Vietnam, Venezuela…) ;
- confinés en maison de campagne pour les uns ou en appartement de 9 mètres carrés pour les autres : en fait d’ « union sacrée », les inégalités de classe s’aiguisent en période de crise;
- Ouvrier, employés, cadres et techniciens, obligés trop souvent d’aller travailler sans protection sérieuse, y compris pour fabriquer des objets non directement indispensables à l’alimentation, au chauffage et à la santé ;
- Médecins et autres soignants envoyés au front sans masques, sans respirateurs que nous ne savons plus produire en France, avec la scandaleuse interdiction d’utiliser en leur âme et conscience des médicaments courants soudainement retirés des pharmacies sans explication convaincante !
- Artisans, « indépendants » et petit-commerçants mis au bord du gouffre financier par l’avidité de l’euro-macronie au service des grandes banques et assurances du CAC 40 qui plus que jamais manquent de solidarité.
Cette crise aura aussi démontré que « les gens qui ne sont rien » (infirmières, caissières, ouvriers des conserveries, chauffeurs, éboueurs, cheminots, routiers, marins, institutrices, paysans…) sont bel et bien ceux qui font tourner le pays et que « les premiers de cordée » (PDG, banquiers d’affaires, « start-upeur » vivant grassement des subventions publiques…) sont des parasites qui ne vivent que du travail d’autrui… et de l’argent de l’État. Oui, la classe ouvrière et le monde du travail méritent de diriger ce pays que les capitalistes et leurs courtisans mènent à la ruine !
En France, l’infernal trio UE / MEDEF / Macron (dans la droite ligne du PS et des LR, tous acquis à la funeste « construction européenne »), non content d’avoir détruit les services publics, hôpital, SNCF et Éducation nationale en tête, non contents d’avoir délocalisé l’appareil industriel, veut nous renvoyer au turbin « coûte que coûte » pour nos vies (pas pour la leur!), pour relancer leur machine à profit alors que manifestement, rien n’est prêt pour le 11 mai (testage général de la population, masques de qualité pour tous, désinfection…). de cette crise sanitaire, marquée par un total amateurisme dans le confinement/déconfinement et l’incapacité de fournir et produire masques et tests en urgence (voir aussi la commande aux grands industriels de 8 500 respirateurs totalement inadaptés aux patients atteints du Covid-19…). Faisant courir le risque d ‘une reprise épidémique d’abord pour les classe populaires, il s’agit pour le pouvoir de répondre aux vœux du capital de reprendre le travail au plus vite dans tous les secteurs au lieu de soulager la population laborieuse par un confinement permettant davantage de sorties privées mais interdisant toujours les concentrations au travail et dans les transports publics et par un plan massif d’aide et d’urgence pour les populations les plus précarisées…
Dans la gestion de cette crise sanitaire sa priorité aura été de poursuivre la destruction du Code du travail (60 heures par semaine, 12h par jour, travail le dimanche…), de sucrer des jours de congés dans le privé et le public, de renflouer les caisses du CAC 40 à grands coups d’argent public et aura, « en même temps », fait preuve d’un total amateurisme dans le confinement/déconfinement, se montrant incapable de fournir et produire masques et tests en urgence et commander 8 500 respirateurs totalement inadaptés aux patients atteints du Covid-19, etc. On se souvient même que le premier acte criminel de ce gouvernement criminel aura été de convoquer un soi-disant conseil des ministres sur le COVID qui aura accouché… du 49/3 pour passer en force la contre-réforme des retraites ! LE TEMPS DES COMPTES POLITIQUES ET JURIDIQUES VIENDRA, MESSIEURS DE LA MACRONIE !
Et le bilan est loin d’être fini, les volontés de Macron / MEDEF / UE étant de revenir sur l’intégralité du reste des conquis sociaux pour faire payer la crise aux travailleurs. En particulier, ce n’est pas d’une vague « suspension » des contre-réformes sociales, des privatisations (SNCF, EDF, ADP, FDJ…) et des fusions industrielles suicidaires (PSA, Alsthom, Renault…) dont nous avons besoin, ni d’une simple « mise entre parenthèses » des critères d’austérité de Maastricht que nous avons besoin, c’est de leur ENTERREMENT DÉFINITIF !
Car cette crise aura plus que jamais démontré le rôle purement réactionnaire de l’UE, incapable de mettre en place la moindre solidarité entre ses pays membres (au contraire !) et dont l’unique priorité aura été de voler au secours de la finance à grand renfort d’argent public. En effet, l’euro-austérité est inscrite partout dans les traités européens, et c’est dans ce cadre que l’UE a exigé à 63 reprises entre 2011 et 2018 que les dépenses de santé de ses pays membres soient diminuées ! Et cela dans l’assourdissant silence (complice ?) des organisations syndicales totalement inféodées à la Confédération européenne des syndicats (CES) dirigée par le collaborateur de classes Laurent Berger, appareil confédéral de la CGT en tête. Il faut bien finir par se demander pourquoi jamais, dans les tracts syndicaux confédéraux, l’Union européenne et l’euro – qui ne fait qu’un avec les critères de Maastricht indispensables pour arrimer le franc au Mark allemand – ne sont JAMAIS attaqués, et pourquoi on épargne ainsi le Parti Maastrichtien Unique (PS, EELV, LR, LAREM et leurs satellites) qui poursuit toujours la même politique d’austérité, dictée par Bruxelles et par la Banque de Francfort, de Mattei (UMP) à Véran (LAREM), en passant par Bachelot (UMP), Bertrand (LR), Touraine (PS) et Buzyn (LAREM). Ce mensonge par omission des confédérations sur le rôle archi-néfaste de l’UE n’a-t-il rien à voir avec le fait que les confédérations CFDT, CGT, FO, émargent toutes à la CES, notoirement pro-Maastricht ?
À l’international, alors que les pays impérialistes emmenés par les États- Unis ont montré toute leur inhumanité dans la gestion de la crise du Covid-19 en ne pensant qu’au profit, entraînant des dizaines de milliers de morts, ils voudraient faire oublier leur incurie en déclenchant guerres et autres putschs à tous ceux qui d’une manière ou d’une autre contestent leur domination : Venezuela, Cuba, Bolivie, Vietnam, Iran, Russie, Chine…
C’est dans ce contexte très dur pour le monde du travail que le PRCF appelle les travailleurs à résister plus que jamais!
D’abord à l’international, en soutenant partout et de toutes les manières les initiatives en faveur de la paix et en faveur des peuples et pays qui ont apporté tant d’aide dans le combat contre la pandémie du Covid-19, à commencer par Cuba socialiste qui aura une nouvelle fois, démontrer son engagement internationaliste en envoyant médecins, infirmières et médicaments dans tous les pays qui lui en ont fait la demande, à commencer par la France.
Exigeons la levée immédiate de toutes les sanctions et autres criminels embargos contre Cuba en signant la pétition, le Venezuela et bien d’autres pays.
En ce Premier Mai confiné où des millions de travailleurs ne pourront défiler pour leurs droits, profitons-en pour lutter contre l’idéologie dominante et faisons nôtres les mots du gigantesque militant internationaliste Georges Politzer – communiste, philosophe marxiste d’origine hongroise, résistant fusillé le 23 mai 1942 au Mont-Valérien – : « l’esprit critique, l’indépendance intellectuelle « ne consistent pas à céder à la réaction, mais à ne pas lui céder », mettons également EN PRATIQUE les mots de Lénine en ce 150eme anniversaire de l’année de sa naissance: « sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire ». Et pourquoi pas à nos fenêtres ce 1er mai, des pancartes proclamant « honneur aux soignants et honte au trio viral Macron/MEDEF/UE ! »
Dans ce cadre, mettons sur la table dès à présent, et encore plus demain dans nos syndicats, dans les assemblées générales, dans nos revendications, dans toutes les luttes qui s’annoncent, les questions des sorties de l’OTAN, de l’Union européenne, de l’euro et du capitalisme, et ainsi les exigences de la paix, la question des nationalisations sous contrôle des travailleurs, de la création d’un plan industriel pour produire ici et maintenant masques, médicaments, respirateurs mais aussi acier, trains, voitures, etc., la question d’une fiscalité qui frappe durement les revenus du capital pour financer tous les services publics à commencer par l’hôpital et la Sécu. De plus en plus de syndicats CGT, FSU, FO, de terrain, de plus en plus d’UD, de branches de la CGT, contestent le slogan mensonger de l’Europe sociale et commencent à comprendre que l’Union européenne, pour ne pas « y rester », il faut EN SORTIR par la porte à gauche, par la voie anticapitaliste et antifasciste, afin de construire une autre société, une société socialiste dirigée par et pour les travailleurs, une autre mondialisation, internationaliste, où les États souverains, égaux et solidaires travailleront main dans la main en respectant l’environnement et en mettant la science et les moyens de production au service de tous.
Et surtout, en ces temps de contestation mondiale de l’hégémonie capitaliste entraînant d’extrêmes tensions entre pays impérialistes et pays non alignés, et avec l’entier soutien de la Fédération Syndicale Mondiale que n’aurait jamais dû renier la CGT, répondons aux va-t-en-guerre de l’OTAN à grand coup de solidarité internationale et appliquons plus que jamais le mot d’ordre du « Manifeste du Parti communiste »: « prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde, unissez-vous! ».
Ce plan minable est le comble de l’impuissance.
En Chine communiste les transports interrégionaux sont autorisés depuis 3 semaines dans un pays de 1,5 milliards d’habitants y compris et surtout depuis le ville et la région du Wuhan sans aucuns morts ni nouveaux cas de COVID 19.
En Chine communiste les Chinois ont tous des tests des masques et un vrai contrôle démocratique. en France nous sommes dans une dictature capitaliste mafieuse ultralibérale impuissante qui a cassé/privatisé tous les services publics depuis 30 ans : Hôpitaux, Telecom, Ecole, Université, Postes, Energie, Banques, Assurances aéroports, etc… Là où la Chine communiste les a laissé nationalisés en monopole public et cela fonctionne à merveille.
Tous les millionnaires et milliardaires qui ont quitté par centaines de milliers le triangle de l’Ouest Parisien pour de luxueuses résidences secondaires en bord de mer et en Montagne vont pouvoir renter sans limitation sur plus de 500km pour travailler faire travailler (ce sont souvent des managers et chefs d’entreprises surpayés pur faire suer le burnouf) dans leurs luxueux bureaux parisiens. En Fait Macron a réussi grâce au COVID à supprimer les 35h00 et les congés payés. Et cela Mélenchon ne dit pas puisqu’il n’est ni marxiste ni communiste ayant plus privatisé que la droite en étant aux manettes au PS pendant 30 ans.
Le but de Macron est d’accélérer l’exploitation des salariés, des retraités et des jeunes.
Des millions de salariés qui devaient écluser leurs congés annuels avant la fin mai ne pourront pas partir en vacances même en pleine campagne ou à la montagne ou en forêt en pleine sécurité.
Macron et le Medef veut supprimer les 35h00 et les congés payés et revenir à la semaine de 60h00.
Ni Mélenchon, ni la CGT ni même le PCF qui avec Braouezec &Co est devenu macronien ne le dénoncent et pour cause.