A l’initiative de la Fédération Syndicale Etudiante, et avec le soutien des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France et d’une quarantaine d’organisations de jeunesses nationales et locales, alors que de très nombreux étudiants voit leur situation de misère dramatiquement agravée, une pétition est lancée pour l’exonération des loyers en cité-U pour tous
http://jrcf.over-blog.org/2020/05/petition-exoneration-des-loyers-en-cite-u-pour-tou-te-s.html
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Si on ne peut pas imputer l’entièreté des difficultés liées à la précarité étudiante au confinement et la fermeture généralisée des facs, la situation de crise sanitaire les a sévèrement renforcées. Pertes de jobs, obligation de rester en Cité-U suite à la limitation des déplacements, isolement, difficultés à se nourrir, stress etc. sont les multiples facteurs d’une dégradation des conditions de vie et d’études des étudiant-e-s.
À cela s’ajoutent les perturbations, liées à l’état d’urgence sanitaire, que connaissent les secteurs de l’économie (tourisme, restauration, culture…) qui emploient la majeur partie des étudiant-e-s pendant l’été. Ces rémunérations représentent une part importante et vitale des revenus annuels des étudiant-e-s. Il faut que les instances publiques de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche le reconnaissent et réagissent en conséquence. Des mesures fermes doivent être prises pour éviter une nouvelle hausse de la précarité, quand on sait que la plupart des étudiant-e-s vivent déjà sous le seuil de pauvreté.
Une chose est sûre, le ministère n’est pas dénué d’outils pour agir et limiter le phénomène, la question repose surtout sur le choix politique d’en faire usage ou non.
Les principaux leviers d’aides financières directes ou indirectes à destination des étudiant-e-s sont l’octroi de bourse sur critères sociaux et la mise à disposition de logements étudiants au loyer inférieur au prix du marché. C’est ainsi que des CROUS ont pu décharger leurs résident-e-s du paiement de leurs loyers en avril et en mai.
Nous en appelons à la responsabilité des ministères de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Economie et des Finances de ne plus laisser ses étudiant-e-s survivre et subir les conséquences d’une négligence d’État. Nous réclamons la généralisation de l’exonération des loyers pour les étudiant-e-s en résidence universitaire à partir du mois d’avril jusqu’à la rentrée de septembre.
Organisations signataires nationales : Fédération syndicale étudiante (FSE), SUD Education, fédération Solidaires étudiant-e-s, L’Alternative, Association des Etudiants Burkinabè en France (AEBF), Etudiants musulmans de France (EMF), Mouvement national lycéen (MNL), Confédération nationale du logement (CNL), Union des étudiants communistes (UEC), Jeunes du PG, Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (JRCF).
Organisations signataires locales : AGEPS (Sorbonne Université), AREGA (Université de Grenoble), FSU Gironde, CGT 35, Solidaires 35, Un Toit c’est Un Droit Rennes (UTUD Rennes), ATTAC 35, UNL Somme, Fédération des étudiant-e-s en résidence universitaire de Limoges (FERULim), Génération Humaniste (Université de Cergy-Pontoise), Union des étudiant·e·s de Grenoble (UEG), Union des étudiant·e·s de Reims (UER), Union des étudiant·e·s des Yvelines (UEY), Solidaires étudiant-e-s Bordeaux (SESL Bordeaux), Solidaires étudiant-e-s Grenoble (SESL Grenoble), Solidaires étudiant-e-s Rennes (SESL Rennes), Union Pirate de Rennes (UP), SUD Education Lille, Etudiants musulmans de France Lille (EMF Lille), PRCF 35, Jeunes Insoumis·es 35, NPA 35.