1989 : Tian’anmen, Timisoara VS plusieurs milliers de tués au Panama ?
par Michel Aymerich
Nous devons demander quel type d’image du monde ces intellectuels (les journalistes : NDLR) ont créée et pourquoi. (… ) En fait, ce que nous avons découvert c’est que ces intellectuels, ces classes éduquées forment la partie la plus endoctrinée, la plus ignorante, la plus stupide de la population (…) D’abord, en tant que classe lettrée, ils sont soumis à la propagande massive. Il y a une deuxième raison plus importante et plus subtile. Ils sont des organisateurs idéologiques. Par conséquent ils doivent intérioriser la propagande et y croire.
Noam CHOMSKY
Par Michel AYMERICH
Je publie ici sur mon blog un extrait du livre à venir: « Touche pas à ma Chine ou je mords ! » de Bruno PAUMARD.
Son auteur vit en République populaire de Chine depuis 15 ans. Il a cette chance et cela lui donne tout loisir de bien s’informer. Ce qui est loin, très loin d’être le cas pour l’immense majorité des Français de toutes catégories sociales et j’ajouterais politiques à quelques exceptions près [1], car l’ampleur de l’emprise de la désinformation relative à la République populaire de Chine [2] sur les cerveaux idéologiquement décervelés est phénoménale.
La citation mise en exergue de Noam Chomsky permet de faire réfléchir sur les mécanismes qui conduisent à un tel résultat. Notons ici que Chomsky décrit un aspect d’un phénomène qui a l’explication de ses fondements généraux chez Marx : « Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. Les pensées dominantes ne sont pas autre chose que l’expression idéale des rapports matériels dominants, elles sont ces rapports matériels dominants saisis sous forme d’idées, donc l’expression des rapports qui font d’une classe la classe dominante; autrement dit, ce sont les idées de sa domination. [3]»
Ayons toujours à l’esprit que les pensées dominantes, c’est-à-dire la toute puissance des idées qui reflètent et confortent la domination de la classe bourgeoise (car c’est bien d’elle qu’il s’agit) apparaissent principalement sous la forme de son idéologie. Cette dernière imprègne de bout en bout la perception et la présentation des faits. Et lorsque la contradiction entre la perception des faits et les faits eux-mêmes est telle qu’elle ne peut plus satisfaire les intérêts de la classe au pouvoir voire les menace à terme, alors tout est permis. Les journalistes organiques au régime bourgeois ont tout loisir de déformer les faits, jusqu’à les défigurer. Et même d’en imaginer et d’en inventer d’autres afin d’ajouter de la crédibilité apparente à la démonstration qu’ils ont entreprise.
Celle-ci revient toujours à devoir suggérer et quand le rapport des forces le permet à affirmer que les communistes sont l’équivalent moderne du diable en personne. Et comme ce rôle a dû être dévolu au nazisme pendant la seconde guerre mondiale afin d’assurer la victoire des Alliés conjoncturels contre ce dernier, eh bien il a fallu de manière croissante nazifier les communistes jusqu’à pouvoir les englober sous le concept idéologique infamant de «totalitarisme» appliqué indifféremment au nazisme (le fascisme allemand…) et au « communisme» !!! Décidément pour les «organisateurs idéologiques», les chambres à gaz sont un détail de l’histoire…
Les journalistes affidés au système ne risquent guère (en vérité nullement) de perdre leur place lorsqu’ils agissent en désinformateurs du peuple, car les médias sont la propriété de représentants de la bourgeoisie et celle-ci a une haute conscience de ses intérêts de classe. Et c’est bien pourquoi, « les intellectuels » en fait SES intellectuels, les « classes éduquées [qui] forment la partie la plus endoctrinée, la plus ignorante, la plus stupide de la population», dont parle Chomsky, ont le feu vert de la bourgeoise pour rivaliser d’outrances toutes plus obscènes les unes que les autres. Et comme « [i]ls sont des organisateurs idéologiques […], ils doivent intérioriser la propagande et y croire.»
Tian’anmen, Timisoara, Panama
Mais il arrive que des journalistes du système laissent passer des éléments de vérité et en contredisent d’autres sur des points importants du narratif à priori désiré par les stratèges de la contre-révolution car au moment où ils écrivent, les journalistes n’agissent pas de façon coordonnée et consciente de la portée historique de leurs écrits. Surtout lorsque ces écrits sont leurs propres témoignages. Tant mieux pour la presse bourgeoise et son aura, elle en ressortira gagnante à tout coup aux yeux des lecteurs et/ou spectateurs d’un narratif qui conforte leur croyance d’être relativement bien informés. Ceux qui ne peuvent pas comprendre le fond des choses argueront toujours de l’existence de « l’objectivité » de la presse (laquelle est bourgeoise, ce qu’ils ne souligneront pas) dans son ensemble, divisée arbitrairement en presse de droite ou de « gauche », sans que soit rappelée à qu’elle classe sociale elle appartient…
Ainsi peut-on lire que à Tian’anmen, il semblerait qu’il n’y ait pas eu de coup de feu. « Pour autant que cela puisse être déterminé à partir des preuves disponibles, PERSONNE n’est MORT cette nuit-là sur la place Tiananmen. [4]» écrivait Jay Mathews, qui était le chef du bureau de Beijing du Washington Post en 1989. Il l’avait écrit pour Columbia Journalism Review.
Il y a eu des morts hors de la Place Tian’anmen à Beijing ( Pékin).
« Mais des gens sont-ils morts en Chine? Oui, environ 200 à 300 personnes sont mortes lors d’affrontements dans diverses parties de Pékin, vers le 4 juin – et environ la moitié de ceux qui sont morts étaient des soldats et des flics.[5] »
CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR LA VISUALISER. Des militaires ont été attaqués par des éléments contre-révolutionnaires qui ont agit à la faveur des manifestations…
Les médias dits « libres » ressassent depuis trois décennies maintenant les mêmes affirmations, utilisent la même photo en guise de preuve. Photo issue d’une courte vidéo qui exploitée sans préciser de ce qui fut la suite doit suggérer que l’homme fut suicidairement courageux.
« Mais qu’en est-il de l’emblématique «tank man»? Eh bien, si vous regardez toute la vidéo, vous pouvez voir que les chars se sont arrêtés et ont même laissé l’homme monter sur le char. Il s’est finalement éloigné indemne. [6] »
La méthode des médias organiques aux régimes politiquement bourgeois est exposée ci-après :
« En 1984, un prêtre polonais proche de Solidarnosc est assassiné par des policiers. À la même époque, au Salvador, l’armée « conseillée » par des « experts » américains, assassine deux religieuses françaises (cet assassinat faisant suite à l’exécution de 99 religieux en Amérique Latine dont un évêque entre 1980 et 1985). On a calculé que la grande presse des États-Unis avait consacré, en éditoriaux et en articles, 666 fois plus de place au prêtre polonais qu’aux religieux du Guatemala et du Salvador. Décembre 1989 : les GIs envahissent le Panama. La presse mondiale (non admise sur le théâtre des opérations) fait état de 132 morts, information communiquée par le service d’informations de l’armée. Le même mois, soulèvement de la population en Roumanie. La même presse mondiale (qui a des « envoyés spéciaux » sur place) fait état de 72 000 morts. Il y a eu réellement 7 000 morts au Panama et 700 morts en Roumanie ! [7] »
Je me souviens parfaitement de la propagande, alors déjà évidente à mes yeux, relative à Timisoara, ville de Roumanie. J’avais longtemps conservé dans mes archives aujourd’hui clairsemées par de multiples changements de pays et domiciles, des pages de photos publiées par Paris-Match, célèbre par sa devise : «Le poids des mots, le choc des photos ». J’ajoute au service du maintien du pouvoir politique, économique et social de la bourgeoisie. L’une de ces photos avait frappé mon esprit, tant il m’apparaissait incroyable que l’on puisse croire qu’elle témoignait de la réalité d’un massacre récent. Elle montrait des cadavres prétendument déterrés d’un charnier rempli de victimes de la Securitate. Parmi les cadavres, un bébé et prétendument sa mère. Or ces cadavres étaient en état de décomposition avancée et ce en plein mois d’hiver, fin décembre 1989! Ce qui contredisait le bon sens. En outre, le bébé avait eu le ventre ouvert puis recousu. Absurde pour un bébé censé avoir été victime de massacres. Je me souviens m’être posé la question rhétorique. Où sont les médecins pour contester que ces photos puissent témoigner de la véracité du charnier de Timisoara?
CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR LA VISUALISER. 1ère et 2ème images: « Libération » des 23 et 24 décembre 1989. La 3ème représente des cadavres décomposés issus d’un faux charnier!
Pendant la même période, du 20 décembre 1989 au 31 janvier 1990, se déroulait l’invasion du Panama par l’Armée impérialiste des États-Unis, alors sous l’administration du président des États-Unis George H. W. Bush. Le bilan varie de 3000 à 7000 victimes ! Incomparablement plus -tant en chiffres absolus que proportionnellement à la population de chaque pays (la population de Panama est de loin inférieure en nombre à de nombreuses villes de Chine)- que le bilan des victimes réunies de la contre-révolution réussie en Roumanie et de la contre-révolution avortée en Chine…
NOTES :
[1] HALTE A L’INTOX ANTICHINOISE ET AUX MENACES DES DIRIGEANTS IMPERIALISTES OCCIDENTAUX CONTRE LA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE : http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2020/04/halte-a-l-intox-antichinoise-et-aux-menaces-des-dirigeants-imperialistes-occidentaux-contre-la-republique-populaire-de-chine.html
[2] « Relativement à tous les sujets (Région autonome du Tibet, Région autonome du Xinjiang, Région administrative spéciale de Hong Kong, Covid-19… ) qui font l’objet de campagnes de dénigrement, les photos détournées, les montages photographiques, les fausses vidéos, les mensonges plus gros les uns que les autres véhiculés dans des articles grossiers pour attardés mentaux ou en passe de le devenir, sont autant de démonstrations que le monde « libre » (entendez « libre » politiquement pour les capitalistes et ceux qui les servent fidèlement et servilement) ne peut tolérer de ne plus pouvoir dicter « librement » la marche du monde et de n’être plus en mesure de faire la pluie et le beau temps. » Michel AYMERICH, Les adeptes du « chinabashing » poursuivent et continueront longtemps leur travail de désinformation... : http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2020/03/les-adeptes-du-chinabashing-poursuivent-et-continueront-et-leur-travail-de-desinformation.html
[3] https://la-philosophie.com/marx-ideologie-domination
[5] Ibid.
[6] Ibid
[7] https://www.lecture.org/revues_livres/actes_lectures/AL/AL34/AL34LU1.pdf
Tian’anmen 1989
Par Bruno PAUMARD
Voici un résumé du fruit de mes recherches sur ce que j’appellerai la plus grande escroquerie médiatique du siècle, le « massacre » de la place Tian’anmen en 1989.
J’ai questionné maints amis chinois, militants du parti mais aussi non assimilés, voire pas forcément sympathisants ainsi qu’un ami qui y était et qui a vécu les faits. Il s’est d’ailleurs exilé volontairement pendant seize ans en Russie par peur de représailles. N’étant pas aux États-Unis, il n’a aucunement participé au post-discours démagogique organisé par la C.I.A. avec d’autres exilés qui n’ont, eux, pas hésité à inventer des faits qui ne se sont jamais produits. Puis mon ami est rentré en Chine pour se rendre compte que la haine n’avait pas germé et que même si son nom était encore inscrit sur des listes noires, la nation lui pardonnait.
L’histoire des événements des mois d’avril, mai et juin 1989 est inscrite sur Wikipedia comme un roman noir à suspense. Il a clairement été dirigé par des mafieux aux intérêts financiers et politiques aidés de ces opportunistes ex « leaders de la contestation » exilés aux États Unis qui n’avaient plus rien à perdre et même tout à gagner en terme de visa et de financement. Ils ont ainsi visiblement livré à leur guise des détails parmi les plus scabreux et insensés.
Si on reprend les faits majeurs, on se rend compte qu’à cette époque, c’est le président Deng Xiao Ping lui même qui s’entoure de réformateurs comme Hu Yao Bang et Zhao Zi Yang pour accélérer l’ouverture du pays vers une meilleure économie socialiste de marché et plus de liberté d’entreprendre. Ces personnages sont de fait très aimés des étudiants. En cette même période, la colère ouvrière gronde à cause de l’inflation qui accompagne automatiquement cette ouverture économique. Comme dans tous les pays au monde, des troubles éclatent dans les rues entre les ouvriers qui souffrent de la pauvreté et les forces de police. C’est le décès de Hu Yao Bang qui va entraîner la réunion des étudiants sur la place Tian’anmen pour lui rendre hommage et indiquer ainsi au gouvernement le souhait de continuité des réformes. Donc on a d’un côté ces étudiants empreints de progressisme et de désir de liberté et de l’autre, ces ouvriers des catégories sociales les moins riches qui veulent un blocage de la hausse des prix des biens de consommation courante par une action de l’État. Deux thèmes sociaux s’opposent.
Tout aurait pu en rester là et se régler grâce aux mesures que le gouvernement commençait à mettre en place si il n’y avait pas eu l’intervention de la C.I.A. comme l’a démontré l’enquête qui a suivi. Un article du Vancouver Sun du 17 septembre 1992 décrit le pot aux roses « La Central Intelligence Agency avait des sources parmi les manifestants de la place Tiananmen et pendant des mois avant les protestations, elle aidait les étudiants activistes à former un mouvement anti-gouvernement. »
Un certain James Liley, vétéran de la C.I.A. fut nommé ambassadeur des U.S.A. en Chine juste à ce moment de l’histoire. C’est lui, qui incita certains étudiants à engager une grève de la faim. Il est dit dans l’histoire occidentale « officielle » qu’ils étaient 2000 mais en fait, il s’avère que seule une dizaine faisait semblant de ne plus manger et qu’ils étaient entourés d’amis et d’autres étudiants curieux. Bref, les Américains profitent de l’occasion pour tenter de fomenter un coup d’Etat à l’aide de deux autres individus sulfureux dont la réputation n’est aujourd’hui plus à faire et qui dirigeaient des sortes d’organisations non gouvernementales vouées à «l’extension de la démocratie», Georges Sorros et Gene Sharp. Tous deux se sont fait remarquer dans les années qui ont suivi pour avoir trempé dans tous les coups d’États mondiaux au bénéfice des Américains.
Le président Deng Xiao Ping se rendit compte de la dangerosité de la situation et démît de ses fonctions le premier ministre Zhao Ziyang et son équipe, compromis pour avoir aidé ces comploteurs dans leur installation à Pékin. Ce sont ces trois Américains, incluant l’ambassadeur, qui écriront ensuite l’histoire de la place Tian’anmen qui est connue aujourd’hui dans tout l’Occident.
Quand Deng Xiao Ping décrète la loi martiale, ce n’est pas à l’encontre des étudiants qui gesticulent sur la grande place centrale de Pékin mais pour contenir les manifestations ouvrières qui commencent à dégénérer en banlieue et dans d’autres grandes villes de chine. Les militaires déployés sur la place n’étaient même pas armés et tout le monde raconte la convivialité qui y régnait. Une des étudiantes, ensuite à la solde de l’Amérique, a même déclaré plus tard dans une interview: « Je voulais dire aux étudiants que nous nous attendions à des effusions de sang, qu’il aurait fallu un massacre, du sang répandu comme une rivière sur la place Tian’anmen, pour réveiller le peuple! Mais comment pouvais-je leur dire cela? Comment pouvais-je leur dire que leur vie devrait être sacrifiée pour gagner ».
Donc le « massacre » n’a jamais eu lieu! Le sang n’a jamais coulé sur la place Tian’anmen, ce qui n’a pas empêché les manipulateurs d’opinions de rédiger le cynique roman que l’on connaît. Il y a eu des morts, ceci dit, dont beaucoup de soldats, dans la répression des autres manifestations de banlieue. Face à cette évidente intrusion occidentale dans leurs affaires et la propagande nauséabonde qui a suivi, la Chine s’est légitimement refermée sur elle même et évité toute communication avec cet Ouest fourbe et dangereux ce qui a laissé le champ libre aux bonimenteurs.
Ceci dit, un grand nombre de journalistes occidentaux qui étaient sur place et vécu la réalité des événements ont émis la vérité dans leurs médias mais le monde avait déjà envie de sensations fortes et c’est ainsi très injustement que la Chine est devenue diabolique dans l’esprit de l’Ouest.
«Pour autant que l’on puisse en juger d’après les preuves disponibles, personne n’est mort cette nuit là sur la place Tiananmen.» Jay Mathews, chef du bureau de Beijing du Washington Post en 1989 pour le Columbia Journalism Review.
«Nous n’avons vu aucun corps, aucune personne blessée, aucune ambulance ou aucun personnel médical. En bref, rien à suggérer, et encore moins à prouver qu’un massacre s’est produit sur la place Tiananmen ». CBS News, Richard Roth.
« J’étais l’un des journalistes étrangers qui ont été témoins des événements cette nuit-là. Il n’y a pas eu de massacre sur la place Tiananmen ». BBC News, James Miles.
« La télévision d’État a même montré des films d’étudiants marchant pacifiquement loin de la place peu après l’aube comme preuve qu’ils n’ont pas été massacrés ». New York Times, Nicholas Kristof.
Graham Earnshaw de Reuter’s était sur la place Tian’anmen dans la nuit du 3 juin. Il n’a quitté la place que le matin du 4 juin. Il a écrit dans ses mémoires que «les militaires présents avaient négocié avec les étudiants et ont fait sortir tout le monde, y compris lui-même, pacifiquement; et que personne n’est mort sur la place ».
Un des câbles Wikileaks révélé par Julian Assange offre le témoignage d’un diplomate latino-américain et de sa femme qui racontent avoir pu entrer et sortir plusieurs fois de la place sans avoir été harcelés par les troupes, restant avec les étudiants jusqu’au retrait définitif. Le diplomate y déclare également qu’il n’y a pas eu de tirs sur la place.
L’image emblématique de ces événements reste l’homme qui empêche les chars de passer mais aujourd’hui, la vidéo entière de la séquence se trouve facilement sur les réseaux sociaux et on y voit même cet homme monter sur le char pour parler au chauffeur, en redescendre et s’éloigner ensuite. Quand je lis aujourd’hui les commentaires hyper fallacieux qui sont encore liés à cette image, je comprends que la subversion peut atteindre le stade de la maladie mentale. Personne n’aura retenu que justement, le char n’a pas écrasé l’homme et a tenté de le contourner à maintes reprises.
Si le gouvernement chinois a tant attendu pour proposer toutes ces témoignages, photos et même au travers de films tournés sur la place Tian’anmen pendant ces journées, c’est par sagesse d’esprit car on ne peut montrer la vérité à ceux qui cachent leurs yeux avec leurs mains, tout comme on ne peut rien dire à ceux qui se bouchent les oreilles. Il aura donc fallu attendre les événement de Hong Kong et les abominables mensonges à propos du Xinjiang pour que le fruit de ces investigations locales à propos de 1989 soient enfin révélées au public et à la presse internationale qui d’ailleurs, vu le délai, a bien du mal à avaler la pilule!
Extrait de mon livre à venir: Touche pas à ma Chine ou je mords ! Bruno PAUMARD 2020